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Les produits et activités
En tant qu’établissement de crédit, la SIPEM peut ffectuer des opérations de banque comme tenir des comptes par exemple mais également des opérations plus typiques des établissements comme elle. La société propose troissortes de compte à sa clientèle.
– Le CAV ou compte à vue qui est l’équivalent d’un compte de dépôt à la banque ;
– Le compte épargne qui reste disponible à tout moment et peut produire jusqu’à 6% d’intérêt ;
– Le CAT ou compte à terme qui ne sera débloqué qu’à un moment préalablement déterminé avec son intérêt de 8%.
Outre ces comptes, elle octroi aussi des crédits aux salariés et à toutes sortes de petites entreprises. D’ailleurs, c’est ce qui fait d’elle u ne institution de microfinance. Ces crédits marchent comme suit :
– Le crédit micro qui est accessible à tous surtout aux salariés. Le montant de ce prêt est compris entre 200.000 et 5 millions d’Ariary, remboursable sur trois à douze mois avec un intérêt mensuel de 2% ;
– Le crédit TPE, réservé aux petites entreprise et dont le montant peut grimper jusqu’à 20 millions d’Ariary. Il est payable en 18 mois avec le même taux d’intérêt que le précédent ;
– Le crédit PME, d’un total de 20 à 100 millions d’Ariary, cette fois-ci à 1.75% d’intéressement et recouvrable en 24 mois.
Ces trois types de crédits sont les plus demandés,mais la SIPEM met également à la disposition de ses clients deux autres sortes de prêts. Le crédit « TAOTRANO » qui est une aide pour la construction. Il s’adresse exclusivement aux ménages, ils peuvent solliciter un financement à partir de 200 000 Ariary. Il y a également ce qu’il appelle « KARIBO » et qui est réservé aux salariés. C’est une sorte d’avancesur salaire. Toutefois le montant ne dépasse pas la quotité cessible . La SIPEM offre des services financiers de proximité à des personnes physiques ou morales n’ayant généralement pas accèsau système bancaire traditionnel. Elle a une organisation propre à elle dont le système d’in formation comptable.
Concept de SIC et notion d’efficacité
Peu après sa création, les dirigeants de la SIPEM ont mis en place un système d’information solide pour faire face à l’évolution de son environnement dans tous les aspects. Aujourd’hui, la vie de toute la société tourne autour de ce système, raison pour laquelle il est confié à un département spécifique. Mais pour une meilleure application de la stratégie et le maximum d’efficacité, il a été adjoint la finance t ela comptabilité. La finance ayant été détachée récemment de ce département pour en formerun nouveau avec la trésorerie, la définition d’un Système d’Information Comptable propre à elle est parfaitement justifiée.
Eléments de définition
L’expression système d’information comptable est composée de trois mots :
Le système est un ensemble d’éléments en interaction et formant un tout organisé et cohérent pour gérer quelque chose. Pour le cas de otren société, on parle d’information.
L’ information est un ensemble de données concernant un sujet particulier. Elle peut être traitée par un système informatisé. C’est unsemble de données qui permettent de modifier la perception que l’on a de l’environnement. La circulation de l’information dans l’Entreprise s’effectue à l’aide de données numériques ou alphabétiques, décrivant des objets ou des évènements. Ces chiffres, ces lettres, ces dessins ou photographies ou pour faire court et simple, ces symboles représentent une information potentielle et la question essentielle est celle de la correspondance entre ce que l’on veut décrire et les symboles utilisés pour le décrire sans biais.
La comptabilité selon le guide annoté du PCG 2005, est un système d’organisation des informations financières permettant de saisir, classer, évaluer, enregistrer des données de base chiffrées ou non correspondant aux opérationsde l’entité et de présenter des états financiers donnant une image fidèle de la situation financière, de la performance et des variations de la situation financière de l’entité à la date de clôture des comptes. En se référant à cette définition, la comptabilité remplit troisfonctions complémentaires. Elle est d’abords une preuve, une technique de bonne administration et un support de la communication sociale permettant aux acteurs économiques de rendre compteà d’autres acteurs économiques.
Chacune des définitions évoquées donne un aperçu dece qu’est un SIC mais il y a aussi une autre définition qui mérite l’attention,celle du système d’information. D’après Robert REIX (2004), c’est un « ensemble organisé de ressources : matériel, logiciel, personnel, données, procédures… permettant d’acquérir, de traiter, de stocker des informations (sous forme de donnée, textes, images, sons, etc.) dans et entre des organisations ». En parlant de matériel et de logiciel, REIX suppose l’usage de la technologie qui, de nos jours, est devenu indispensable. C’est l’environnement mais également le fait de vouloir être à tout prix êtreefficace qui a imposé cette contrainte.
Concernant le système d’information comptable ou SIC, de nombreux auteurs se sont penchés sur le sujet. Lassoued et Abdelmoula (2006), considèrent le système d’information comptable comme « tout système d’information disponible, à base comptable, historique ou prévisionnelle qui recouvrent à la fois la comptabilité générale, le contrôle de gestion, l’analyse financière, l’élaboration des tableaux debord comptables », d’autres, comme Ghorbel (2011), disent que c’est « un moyen de produire des données comptables utilisées par les dirigeant ». Bref, tous reviennent à dire que le SIC est « un système d’enregistrement, habituellement informatisé, qui combine les concepts et les règles comptables avec les avantages d’un système d’information, et qui est aussi employé pour analyser et enregistrer les transactions commerciales » : Bouquin H.(2010) Ces définitions ont apporté suffisamment d’éléments pour mieux comprendre le système d’information comptable et pour pouvoir dresser une esquisse de son contenu.
Quant à l’efficacité, Legendre (1993) la définit comme « le degré de réalisation des objectifs d’un programme ou degré d’atteinte d’un objectif », il affirme aussi que «l’efficacité s’exprime toujours en pourcentage puisque la valeur est obtenue en mettant en rapport deux objets de même nature». Ces phrases ne sont que de vagues notions car pour la définir clairement, il doit exister des critères pour la mesurer. Or la notion d’efficacité est indissociable de celle de la performance et leurs critères d’évaluation sont les mêmes. Ils sont d’ordre quantitatif mais aussi qualitatif. Parmi les nombreux critères quantitatifs, on retrouve habituellement le chiffre d’affaires, le résultat, la marge opérationnelle, les parts de marché…
et pour les critères qualitatifs, on reconnait la notoriété et la qualité. Cette dernière, étant encore divisible en de multiples arguments, sera le fondement de nos analyses. La qualité des services sera mise en avant.
En résumé, les critères d’efficacité sont abondants, chacun les adapte en fonction de ses besoins mais surtout du domaine à apprécier. Ces critères ne sont pas stricts, au contraire, selon les dires de Boltanski et Thévenot(1989), ils peuvent être inventés. Dans notre cas,le domaine à examiner est le SIC, nous considèrerons alors les références les plus appropriées pour son évaluation.
Rôles du SIC dans la gestion de l’entreprise
« Un S.I est un réseau complexe de relations structurées où interviennent hommes, machines et procédures dans le but d’engendrer des flux ordonnés d’informations pertinentes provenant de différentes sources et destinées à servir de base aux décisions» selon Hugues Angot. Pour gérer une entreprise, un dirigeant doit appliquer un processus qui, généralement, implique un choix d’objectifs et desbuts à atteindre. Une fois ces objectifs fixés, il doit agencer les moyens qui permettront d’y parvenir. A la fin, il faut mettre en place des outils d’information pour contrôler les résultats obtenus. Dans ces étapes, le SIC a sa place mais son intervention est encore plus marquéeà la troisième phase.
D’après toujours R.REIX (2004) dans son ouvrage, « en tant que support de la mémorisation, le Système d’Information de l’organisation est l’instrument idéal pour améliorer son aptitude fonctionnelle et structurelle ». Le premier rôle du SIC est donc de mémoriser les informations comptables. Pour la SIPEM, tout ce qui concerne les clients et ses transactions, en plus de tous les comptes de la société transitent par ce système. Donc, il a aussi pour rôle de gérer toutes les données de l’entité.
Habituellement, il est attribué à un système 1a gestion commerciale et le marketing, la gestion de production (pour l’entreprise industrielle), la gestion comptable et financière et la gestion des ressources humaines. C’est la raison pour laquelle on compare souvent le système d’information au système nerveux du corps humain.
Fonctionnement d’un système d’information
Qui dit système dit, aujourd’hui, technologie. Ces deux mots sont désormais indissociables car, en effet, ils se complètent l’un l’autre. Ceci n’a pas toujours été le cas comme le système d’information est encore un concept tout récent. Grâce aux progrès technologiques, il a pu s’installer au sein de nos sociétés. Les évolutions font aujourd’hui qu’il soit ancré de plus en plus dans la gestion d’une entreprise. La conception est faite de telle sorte que le système soit totalement en harmonie avec les besoins de l’entité. Mais avant cette installation, il a d’abord été pensé, conçu,développé …. Ce sont ces étapes qui seront développées dans la figure suivante.
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Table des matières
LOSSAIRE
INTRODUCTION
Chapitre premier : MATERIELS ET METHODES
SECTION 1 : Matériels
1.2. Présentation générale de la SIPEM
1.2.1. Identité et historique
1.2.2. Organisation de la SIPEM
1.2.3. Missions, objectifs et activités de la SIPEM
2.2.Le concept de SIC
1.2.1. Eléments de définition
1.2.2. Rôles du SIC dans la gestion de l’entreprise
1.2.3. Fonctionnement d’un système d’information
SECTION 2 : Méthodologie de Recherche
2.3.Techniques de recherches
2.1.1. Recherche documentaire
2.1.2. Enquête
2.4.Méthodes d’analyse et ses limites
2.2.1. Méthode hypothético-déductive
2.2.2. Diagnostic SWOT
2.2.3. Difficultés rencontrées
Conclusion du chapitre premier
Chapitre deux : RESULTATS
SECTION 1 : Processus comptable de la SIPEM S.A
1.3.Collecte et le traitement des données
1.3.1. Méthode de collecte
1.3.2. Intervenants
1.3.3. Elaboration des états financiers
1.4.Diffusion des informations
1.2.1 Utilisateurs des états financiers
1.2.2. Réalisations de la SIPEM
SECTION 2 : Système d’information de la SIPEM S.A
2.3.Organisation du système d’information
2.1.1. Circuit du système d’information de la SIPEM
2.1.2. Système d’information comptable centralisé
2.1.3. Système de contrôle
2.4.Problèmes du système d’information
2.2.1. Problèmes de technique
2.2.2. Risques de l’informatisation et de l’automatisation
Conclusion du chapitre deux
Chapitre trois : DISCUSSION ET RECOMMANDATIONS
SECTION 1 : Situation de la SIPEM par rapport à la notion d’efficacité
1.2.Efficacité du système d’information comptable
1.1.1. Efficacité du processus comptable
1.1.2. Examen des objectifs
1.2. FFOM de la société par rapport à son SIC
2.1.Analyse des forces et faiblesses de la SIPEM
2.2.Analyse des opportunités et des menaces de la SIPEM
SECTION 2: Suggestions d’amélioration
2.2.Solution pour les problèmes techniques et informatiques
2.1.1. Utilisation de ressource non polluant
2.1.2. Recours à plusieurs fournisseurs
2.1.3. Renforcement de la protection
2.2. Recommandations pour le perfectionnement
2.1.Renforcement de la politique d’expansion
2.2. Amélioration du SIC
Conclusion du chapitre trois
CONCLUSION
Bibliographie
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