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Généralités sur les systèmes radars
Interaction entre l’onde EM et la scène radar
Fréquence de la porteuse de l’onde électromagnétique
– la bande L pour des systèmes satellitaires telles que le satellite JERS-1 ou le satellite SEASAT,
– la bande C pour des systèmes aéroportés, avec les systèmes CONVAIR et AIRSAT, ou satel-litaires, avec les satellites RADARSAT-1 & 2, ERS-1 & 2,
– la bande X pour des systèmes aéroportés avec les capteurs STAR-1 & 2 et des systèmes satellitaires, avec le satellite TerraSAR-X.
L’utilisation d’une bande de fréquences par rapport à une autre dépend de l’application visée. En effet dans le cas de l’imagerie d’une forêt, l’utilisation de la bande UHF et de la bande L permet à l’onde électromagnétique de pénétrer la couche supérieure de la forêt et d’acquérir certaines informations sur le sol. L’utilisation de la bande C sur la même forêt permet d’avoir l’information sur la hauteur des arbres de la forêt [10].
Une autre bande couramment utilisée pour des applications radar est la bande X. En effet, la taille de l’antenne à l’émission est proportionnelle à la longueur d’onde utilisée. Plus celle-ci est petite et plus les dimensions de l’antenne nécessaire à l’émission et à la réception sont petites. Cette bande de fréquence est très employée dans le cas où l’espace disponible pour les antennes est très limité, ainsi que dans les systèmes imageurs aéroportés ou satellitaires afin de faire de la cartographie.
Pour les bandes K, Ka, V, W et mm, leurs utilisations sont actuellement plus limitées. En effet, les phénomènes d’interaction avec l’atmosphère (atténuation) sont plus présents. À partir de la bande V, les ondes interagissent avec les molécules contenues dans l’air (vapeur d’eau H20 et molécules d’oxygène O2). De plus, la technologie associée aux circuits traitant ces longueurs restent encore à un prix élevé.
– Mode stripmap : dans ce mode d’acquisition, l’antenne pointe dans une direction fixe, durant toute la durée de l’acquisition et le porteur se déplace suivant la direction azimutale, comme montré sur la figure 2.4. Ce mode d’acquisition permet de générer une image de la zone éclairée (région d’intérêt) par le radar pendant la durée de l’acquisition ;
– Mode scanSAR : ce mode d’acquisition est une variante du mode stripmap. Lors du déplace-ment de l’antenne dans la direction azimutale, le radar effectue un balayage dans le domaine distance, comme indiqué sur la figure 2.5. Ce mode d’acquisition permet d’avoir une largeur de fauchée supérieure à celle proposée avec le mode stripmap. Cependant, cette augmentation de largeur de fauchée se fait au détriment de la résolution en azimut ;
– Mode spotlight : ce mode est une autre variation du mode stripmap. Les résolutions en distance et en azimut vont être améliorées en choisissant d’imager une portion de la région d’intérêt. Cette portion est illuminée le plus longtemps possible pendant la durée de passage du porteur. Pour cela la direction du faisceau d’illumination est contrôlée de manière électronique pour garder ce faisceau pointé vers la même zone à imager, comme montrée sur la figure 2.6 ;
– Mode inverse : contrairement au mode stripmap, on considère ici que le radar est fixe et l’objet est en mouvement. Ce mouvement est alors utilisé pour produire une image de cet objet. Cette méthode d’acquisition permet en autre de faire du suivi d’objet à partir d’une station terrestre fixe ;
– Mode interférométrique : ce mode d’acquisition est basé sur l’utilisation de deux récepteurs séparés afin de produire deux images de la région d’intérêt. Ces images radar sont alors combinées afin de créer l’interférogramme. À partir de cet interférogramme, il est possible de récupérer diverses informations telles que la hauteur des objets ou l’élévation du terrain [8,11]. Dans notre étude, nous utilisons essentiellement le mode stripmap combiné avec une forme d’onde particulière.
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Table des matières
1 Introduction
2 Radar à ouverture synthétique
2.1 Introduction
2.2 Généralités sur les systèmes radars
2.2.1 Interaction entre l’onde EM et la scène radar
2.2.2 Fréquence de la porteuse de l’onde électromagnétique
2.2.3 Modes d’acquisition pour les radars imageurs
2.2.4 Forme d’onde
2.2.4.1 Onde impulsionnelle
2.2.4.2 Onde dite « continue »
2.3 Radar à ouverture synthétique
2.3.1 Description de la géométrie
2.3.2 Radar imageur (sans synthèse d’ouverture)
2.3.3 Principe de la compression d’impulsion
2.3.4 Principe de l’antenne synthétique
2.3.4.1 Traitement SAR en azimut
2.3.4.2 Synthèse d’ouverture basée sur la méthode ř-k
2.3.4.3 Méthode de la rétroprojection
2.3.5 Perturbations possibles
2.4 Conclusion
3 MIMO et OFDM
3.1 Introduction
3.2 Amélioration possible d’un système SISO SAR
3.2.1 Robustesse des signaux face aux bruits et aux interférences
3.2.2 Ambiguïté en distance
3.2.3 Résolution en azimut
3.3 Radar MIMO
3.3.1 Radar MIMO statistique (S-MIMO)
3.3.1.1 Modèle du signal radar S-MIMO
3.3.1.2 Application du radar S-MIMO
3.3.1.3 Avantage du radar S-MIMO
3.3.2 Radar MIMO colocalisé (C-MIMO)
3.3.2.1 Modèle du signal radar C-MIMO
3.3.2.2 Application du radar C-MIMO
3.3.2.3 Avantage du radar C-MIMO
3.4 OFDM
3.4.1 Principe de l’OFDM
3.4.2 Radar OFDM
3.4.2.1 Signal radar de type OFDM
3.4.2.2 Création d’un signal radar OFDM
3.4.2.3 Fonction d’ambiguïté du signal radar OFDM
3.4.3 Radar OFDM SAR
3.5 Conclusion
4 MIMO SAR
4.1 Introduction
4.2 Conception de la partie réception du système imageur
4.3 Résultats des différentes méthodes
4.3.1 Résultats de simulation
4.3.1.1 Validation des méthodes MIMO
4.3.1.2 Discussion
4.3.2 Résultats expérimentaux
4.4 Conclusion
5 OFDM SAR
5.1 Introduction
5.2 Ambiguïté en distance
5.2.1 Principe de correction de l’ambiguïté en distance
5.2.2 Correction de l’ambiguïté à l’aide de chirps
5.3 Traitement distance et azimut pour des signaux OFDM
5.3.1 Focalisation en distance
5.3.2 Focalisation en azimut
5.4 Conception de signaux OFDM pour réduire l’ambiguïté en distance
5.4.1 Utilisation de 2 sous-bandes actives
5.4.2 Utilisation de 6 sous-bandes actives
5.4.3 Utilisation de N
2 − 1 sous-bandes actives
5.4.3.1 Algorithmes d’optimisation
5.4.3.2 Application de l’algorithme génétique aux signaux OFDM
5.4.3.3 Résultats de simulation pour 65 sous-bandes
5.5 MIMO OFDM SAR
5.6 Conclusion
6 Conclusion
A Fonction d’ambiguité d’un signal OFDM
B Compression en distance du signal OFDM
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