Projet, rapport de stage, et mémoire de fin d’études PROJET DE CREATION D’UN LYCEE PROFESSIONNEL COMMERCIAL DANS LE CENTRE VILLE D’ANTSIRANANAI en PDF
CONTEXTE ET JUSTIFICATION DU PROJET
Ce chapitre met en exergue les éléments indispensables permettant de décrire les contextes qui nous poussent à réaliser ce projet.
Contexte régional
Situation géographique de la région
Située au Nord de Madagascar, dans la province autonome d’Antsiranana, la région de DIANA s’étendant entre 11° et 15° de latitude sud et 47° et 50° de longitude, couvre 20942km2 soit 3.6% de l’ensemble de la Grande Ile. Elle est limitrophe de la région de la SAVA dans sa partie orientale et de la SOFIA dans sa partie méridionale. Quatre de ses cinq districts sont bordés par le canal de Mozambique. Le District d’Antsiranana 1 inclut la baie de Diego Suarez réputée pour être la deuxième meilleure du monde après Rio de Janeiro. La région est en grande partie tournée vers la mer. La région de DIANA se trouvant au Nord de la ligne faîtière Maromandia-la Loky doit son originalité à son relief. De par son altitude, elle se distingue des autres régions qui la bordent à l’Est et au Sud.
La région se subdivise en cinq districts : Antsiranana I, Antsiranana II, Ambilobe, Ambanja, Nosy-Be. Trois districts occupent presque la totalité des superficies de la région dont Antsiranana II (33.5%), Ambilobe (38.9%), et d’Ambanja (25.9%). Le nouveau découpage territorial fait qu’actuellement, la région est composée de soixante et une commune dont quatre communes urbaines et 57 communes rurales. La combinaison des différents paramètres physiques relatifs au climat, à la pluviométrie, à la température, au relief, au sol et à la végétation aboutit à l’identification de quatre sous-ensembles régionaux, a savoir : la partie septentrionale montagneuse du massif d’Ambre et de Bobaomby, le triangle volcanique Nosy-Be-Sambirano-Ambilobe, la zone du socle et du massif de l’Ankarana et la partie littorale d’Agnorontany jusqu’à Irodo. Le réseau hydraulique de la région, relativement important, est à l’ origine du dépôt d’alluvions en aval des principaux fleuves, entrainant ainsi la formation de véritables deltas.
Centres de formation professionnelle à Antsiranana
La région DIANA est dotée d’une forte potentialité économique mais un peu en retard sur le plan de l’Enseignement Technique et Professionnel. La formation technique professionnelle commerciale est insuffisamment développée dans la région DIANA, en particulier, dans le district d’Antsiranana I. Cela est dû au manque d’infrastructures dans ce domaine et à l’absence d’investisseurs locaux. Ce qui entraine un faible taux d’inscription environ 2.13% pour l’année scolaire 2008-2009, c’est à dire 40 sur 1870 élèves admis en BEPC. Cependant, il existe un nombre assez élevé de lycées techniques professionnels commercial privés mais ils sont concentrés dans la capitale ou dans les chefs lieux ex-six province.
L’enseignement de formation générale se trouve dominante et occupe la totalité du marché. De ce fait, les jeunes ont du mal à s’adapter au monde plus professionnel vu que l’enseignement est trop général. La qualité et l’organisation des programmes devraient être améliorées. En outre, le marché est peu porteur et il ne semble pas que la situation puisse s’améliorer à court et à moyen terme en raison de la situation économique générale.
Situation économique actuelle de la région Diana
Diana est une région riche et dispose d’énorme potentialité. Mais la question est toujours de trouver des personnes capables d’exploiter ces ressources ainsi que les moyens dont le « nerf de guerre » est l’argent pour réaliser les projets.
Secteur commercial
Antsiranana I est réputé deuxième grand port de Madagascar après Toamasina en matière de commerce international dans le domaine de l’importation et de l’exportation. Les grandes industries telles que SECREN, PFOI, et la Compagnie douanière jouissent d’une très grande importance dans l’alimentation du budget de l’Etat à cause des ressources qu’elles affectent aux recettes de l’Etat.
En outre, comme dans toute la région de DIANA, le secteur commercial est monopolisé par les Chinois et les Indo-pakistanais en matière d’import-export. La population de base se contente du commerce en gros et en détails. Ainsi nait et se développe le secteur informel regroupant la revente des denrées alimentaires, la gargote, la confection et la cuisson, le transport. Ce sont de petits métiers marchands dus au manque de surveillance et au mauvais encadrement technique. Le nombre de population dans ce secteur informel varie d’une année à l’autre selon la saison de production agricole. La prolifération de ce type de métiers constitue la composante majeure de l’économie régionale.A l’heure actuelle, 83% de la population malgache gagnent leur pain en travaillant dans le secteur informel. Les activités que cette majorité exerce sont ainsi loin de fournir de l’argent pour l’Etat. Autrement dit, aucun impôt n’est prélevé de ces activités étant donné que les pratiquants ne sont même pas enregistrés.
Un chiffre qui est également terrifiant car c’est un indicateur de carence en sécurité sociale à Madagascar. Cette situation peut avoir comme origine l’insuffisance de centres de formation professionnelle en matière de gestion commerciale et de création d’entreprises, le manque d’orientations techniques à travers les activités porteuses de revenus, les conditions frappantes à l’accès au crédit bancaire pour soutenir les différents projets émanant des autorités locales, et ainsi le manque de subventions venant de l’autorité locale pour soutenir la continuité des activités.
Secteur tourisme
Dans ce secteur, les potentialités de la Région font d’elle une zone phare en matière d’industrie touristique par rapport aux autres régions malgaches. Le potentiel touristique de la Région se développe progressivement avec l’installation de nouveaux hôtels, l’existence des sites marins, les coutumes et mœurs pratiqués par les habitants de la région, à savoir le Tsangantsaina, le Tsakafara et la Réincarnation des morts.
Les diversités biologiques et touristiques de la région, intéressent beaucoup les touristes, ce qui contribue également au développement de la région grâce à l’entrée des devises. De plus, la région intéresse aussi les investisseurs étrangers. En effet, le marché est dominé par ces investisseurs étrangers notamment dans le domaine de la création de grands hôtels, de bars et de restaurants, et de l’exploitation des œuvres d’art malgaches.
Guide du mémoire de fin d’études avec la catégorie Stratégie et politique marketing |
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Table des matières
SOMMAIRE
LISTE DES TABLEAUX
LISTE DES FIGURES
LISTE DES ABREVIATIONS
INTRODUCTION GENERALE
PREMIERE PARTIE : APERCU GENERAL DU PROJET
CHAPITRE I : CONTEXTE ET JUSTIFICATION DU PROJET
Section 1 : Contexte régional
Section 2 : Caractéristiques du projet
CHAPITRE II : ETUDE DU MARCHE ET ASPECT MARKETING DU PROJET
Section 1 : Etude du marché
Section 2 : Stratégie et politique marketing
DEUXIEME PARTIE : CONDUITE DU PROJET
CHAPITRE I : ETUDE ET REALISATION TECHNIQUE
Section1 : Processus d’exploitation
Section 2 : Identification des ressources
Section 3 : Spécificités et efficacités de l’enseignement
Section 4 : Capacité de prestation envisagée
CHAPITRE II : ETUDE ORGANISATIONNELLE
Section 1 : Organigramme envisagé
Section 2 : Chronogrammes des activités
TROISIEME PARTIE : ETUDE FINANCIERE ET EVALUATION DU PROJET
CHAPITRE I : COUT DES INVESTISSEMENTS
Section 1 : Investissements nécessaires
Section 2 : Financement du projet
CHAPITRE II : COMPTE DE GESTION ET ETATS FINANCIERS PREVISIONNELS
Section 1 : Comptes de gestion
Section 2 : Etats financiers prévisionnels
CHAPITRE III : EVALUATION DU PROJET
Section 1 : Evaluation financière du projet
Section 2 : Evaluation économique
Section 3 : Evaluation sociale
Section 4 : Cadre logique
CONCLUSION GENERALE
BIBLIOGRAPHIE
ANNEXE TABLES DES MATIERES
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