Projet, rapport de stage, et mémoire de fin d’études CONSERVATION ET VALORISATION DU PATRIMOINE NON RENOUVELABLE : DIAGNOSTIC DU LABORATOIRE DE PRIMATOLOGIE ET DE PALEONTOLOGIE DES VERTEBRES DE L’UNIVERSITE D’ANTANANARIVO en PDF
INTERETS DES VERTEBRES FOSSILES DE MADAGASCAR
Compte tenu des valeurs et intérêts des vertébrés fossiles malgaches, en tant que patrimoine non renouvelable, il s’avère être important de les étudier, les faire connaître, les valoriser et les conserver. Ainsi, pour mieux comprendre l’importance de leur valorisation, les caractéristiques spécifiques de quelques représentants de chaque grand groupe de vertébrés vont être présentées dans les paragraphes qui suivent.
Intérêts scientifiques
Les classifications classiques adoptées dans ce chapitre, ont été établies à partir de plusieurs classifications, à auteurs différents.
– Pteronisculus
Règne : Animalia (LINNAEUS, 1758)
Embranchement : Vertebrata (CUVIER, 1812)
Superclasse : Ostéichtyens (HUXLEY, 1880)
Classe : Actinoptérygiens (COPE,1887)
Ordre :Paleonisciformes
Famille :Paleoniscidae
Genre :Pteronisculus (WHITE, 1933) .
Apparus au Silurien supérieur, les Actinoptérygiens ont connu leur apogée du Carbonifère supérieur jusqu’au Permien. Ce sont des poissons fusiformes recouverts d’écailles ganoïdes rhomboèdres disposées suivant des rangées diagonales (RAGE and ZBYNEK, 1989). Ils sont très variés et comptent à peu près 15 genres regroupés dans 6 familles et 5 ordres. Ils sont tous découverts sous forme de nodules, à l’intérieur desquels sont gravés des empreintes squelettiques. L’anatomie crânienne des actinoptérygiens montrent une extraordinaire évolution de caractères, telles la mandibule de moins en moins courte mais prenant de la hauteur chez la Famille des Parasemionotidae, et le parasphénoide qui s’allonge de plus en Intérêts des vertébrés fossiles de Madagascar Intérêts des vertébrés fossiles de Madagascar Intérêts des vertébrés fossiles de Madagascar Intérêts des vertébrés fossiles de Madagascar — plus (court chez Pteronisculus et intermédiaire chez Perleidus). (RANIVOHARIMANANA, 1980) .
Le genre Pteronisculus, a été acquis par le DPAB (Département de Paléontologie et d’Anthropologie Biologique)à la suite d’une expédition paléontologique. Il constitue un échantillon pédagogique et loge dans la salle P201’.Compris dans un nodule d’assez bon état, ayant une longueur maximale de 10.1 cm et d’une hauteur maximale de 4.2 cm, les empreintes négatives de l’anatomie de l’animal de son vivant ont été bien conservées.
Principalement les traces de petites écailles de type ganoïdes accolées les unes aux autres et alignées en diagonale sont nettes. Celles des nageoires pelviennes et pectorales sont bien visibles, également celles de la mandibule, du supracleithrum et les os operculaires.
Moulage
La technique du moulage comprend les opérations suivantes:
-La confection du moule, c’est-à-dire d’une empreinte négative, à partir de l’original.
-Le tirage, à partir du moule, permettant d’obtenir une reproduction ou éventuellement ’une série de reproductions. (DAVID et DESCLAUX, 1992).
Procédés
Avant de réaliser un moule, il faut concevoir au préalable la manière dont il va être façonné, ainsi que les actions à entreprendre pour l’obtention d’une fidèle copie, tout en épargnant le modèle de dommages éventuels. Sa réussite dépend du choix et de l’emplacement stratégique du plan de joint des différentes parties du moule, du choix du matériau de coulée, de l’agent de démoulage et du point de coulée du matériel. L’évaluation du temps et du budget nécessaire pour le travail. (ROSIER, 2001)est également importante.
Différentes techniques de moulage
Il est à rappeler que l’obtention d’un duplicata se fait par tirage, à partir du moule de l’original.
Les principaux types de moule (ROSIER, 2001)
-le moule en bateau
-le moule estampé à pièces rigides
-le moule à membrane estampée sous chape
-le moule à membrane coulée sous chape
-le moule au trempé
-la galvanoplastie ou électroformage
Les principales techniques de tirage
-la coulée directe .
Méthodologie de travail
-la coulée en source
-le tirage par estampage
-le tirage au renversé
-la coulée sous pression (métal, résine)
-l’électroformage
-le thermoformage
-l’inclusion ou l’enrobage.
Ces techniques permettent toutes d’obtenir des épreuves ou duplications de l’original à partir d’un moule. Comme étant les plus appropriées aux spécimens fossiles, celles acquises lors de la formation au MNHN sont : le moule en bateau, la technique de la chape stratifiée, le moule coulé sous chape (avec la technique de tirage par coulée directe) et le moule estampé sous chape.
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Table des matières
INTRODUCTION
I-INTERETS DES VERTEBRES FOSSILES DE MADAGASCAR
A- Intérêts scientifiques
A-1. Pteronisculus
A-2. Triadobatrachus massinoti
A-3. Simosuchus clarki
A-4. Phytosaure
A-5. -Dadadon isaloi
A-6. Hippopotamus madagascariensis
A-7. -Aepyornis maximus
B- Autres intérêts
II. METHODOLOGIE DE TRAVAIL
A- Préparation
A-1. Principe général
A-2. Micropréparation
A-2.1. Maintien
A-2.2. Mise en œuvre
A-2.3. Matériels et outils
A-3. Macropréparation
A-3.1. Outils de nettoyage
A-3.2. Traitement chimique
A-3.3. Préparation et traitement des subfossiles
B- Moulage
B-1. Procédés
B-2. Différentes techniques de moulage
B-3. Principes généraux
B-3.1. Moule en bateau
B-3.2. Stratifié de transport
B-3.3. Moule estampé sous chape
B-3.4. Moule coulé sous chape
B-4. Matériels et outils
B-4.1. Matériaux de coulée
B-4.2. Agents de démoulage
B-4.3. Autres matériels et outils indispensables
B-4.4. Consolidant
B-4.5. Outils de travail
B-4.6. Agents de nettoyage
B-4.7. Tissu de renfort
C- Restauration
C-1.Restauration proprement dite
C-2. Restauration légère
C-3. Marquage des spécimens
D- Conservation
D-1. Unités de la conservation
D-1.1. Bâtiment
D-1.2. Humidité relative
D-1.3. Rangement et conditionnement
D-1.4. Catalogue des spécimens
E- Méthode statistique
III.RESULTATS
A- Travaux de conservation en laboratoire
A-1. Micropréparation
A-2. Macropréparation
A-3. Mise en œuvre des techniques de moulage
A-3.1. Moule en bateau
A-3.2. Stratifié de transport
A-3.3. Moule estampé sous chape
A-3.4. Moule coulé sous chape
B- Conservation en institution
B-1. Suivi des spécimens
B-2. Environnement direct de la collection
B-2.1. Humidité relative
B-2.2. Emanations nocives
C- Résultats des études faites au laboratoire de Primatologie et de Paléontologie des Vertébrés (L2PV)
C-1. Etat des lieux du laboratoire
C-1.1 Mise en situation
C-1.2. Etat des mobiliers
C-2. Evaluation de la collection
C-2.1. Etat de préservation
C-2.2. Décompte des échantillons
C-2.3. Etats de caractères des lots d’échantillons
C-3. Résolution statistique
IV.DISCUSSION
A-Problématiques de la valorisation et de la conservation au laboratoire de Primatologie et de Paléontologie de Vertébrés
A-1. Salle de collection
A-1.1. Espaces de conservation
A-2. Environnement du laboratoire
A-2.1. Environnement physique
A-2.2. Environnement chimique
A-3. Organisation de rangement
A-3.1. Densité des spécimens
A-3.2. Critères d’organisation
B- Collection
B-1. Le moulage et la conservation
B-2. Catalogue des spécimens
C- Professionnels de la conservation
CONCLUSION
PERSPECTIVES
Références bibliographiques
Annexe
Résumé
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