PFE & RAPPORT LA PROBLEMATIQUE DE L’ETHIQUE DANS LA DYNAMIQUE ORGANISATIONNELLE DU CENTRE REGIONAL DES ŒUVRES UNIVERSITAIRES D’ANTANANARIVO (CROU-A) PDF
INTRODUCTION GENERALE
PREMIERE PARTIE : LES APPROCHES THEORIQUES ET METHODOLOGIQUES SUR L’ETUDE DE L’ORGANISATION DU CROU-A
Chapitre 1 : LES THEORIES AUTOUR DE LA SOCIOLOGIE DU TRAVAIL ET DE L’ORGANISATION
Chapitre 2 : PRESENTATION METHODOLOGIQUE DE LA RECHERCHE
DEUXIEME PARTIE : REALITE ET PROBLEME ORGANISATIONNEL AU SEIN DU CROU-A
Chapitre 3 : ETUDE DE L’ORGANISATION
Chapitre 4 : LES INTERVENTIONS AUTOUR DE L’ORGANISATION DU CROU-A
TROISIEME PARTIE : SUGGESTION AUTOUR DE L’ORGANISATION DU CROU-A
Chapitre 5 : RESOLUTION DU PROBLEME ORGANISATIONEL AU SEIN DU CROU-A
Chapitre 6 : LA POLITIQUE DU CROU-A SUR LES AVANTAGES DES PERSONNELS
CONCLUSION GENERALE
BIBLIOGRAPHIE
TABLE DES MATIERES
Rapport PFE, mémoire et thèse avec la catégorie LA PROBLEMATIQUE DE L’ETHIQUE |
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La transparence dans la gestion des affaires publiques n’est pas nouvelle dans l’organisation administrative. Les questions de bonne gestion des affaires publiques, qui interviennent de manière croissante dans les décisions relatives aux investissements et l’aide, doivent s’inscrire dans un débat plus large sur la lutte contre la mauvaise gouvernance.
La politique dans ce domaine est, elle aussi, en pleine évolution puisqu’il semble à la notion de bonne gestion des affaires publiques, en ce compris les principes démocratiques et l’Etat de droit, le même poids que les droits de l’homme. C’est d’abord dans une exigence légitime de la démocratie : la population a le droit de savoir comment les décisions la concernant sont prises, par qui et pour quoi faire. La transparence est, ensuite, garante de bonne gestion car la mauvaise gestion fuit la lumière et préfère l’opacité et, de ce fait, constitue une condition essentielle au développement économique et social.
Dans le pouvoir discrétionnaire des mandataires, la bonne gouvernance et l’Etat de droit font figure de la transparence de leurs actions au sein des organismes qu’ils les gèrent. L’interprétation entre les ordres économiques et politiques favorise les relations incestueuses et l’économie facilite les échanges légaux et illégaux de ressources entre ces deux sphères.
Pour la majorité des économistes, la corruption est due aux divergences d’intérêt qui existent entre les mandataires (hommes politiques et fonctionnaires) et leurs mandats (citoyens) et au fait que la difficulté de contrôler les mandataires leur laisse une forte marge de manœuvre discrétionnaire dans leurs comportements. Il est ainsi facile pour un mandataire d’utiliser ce pouvoir discrétionnaire, et cela d’autant plus qu’il possède une situation de monopole le rendant incontournable pour monnayer des faveurs à des agents tiers dont les gains et les pertes dépendent de lui.
La profusion des délégations de pouvoir est donc le premier facteur explicatif des opportunités de mauvaise gestion. On peut aussi évoquer l’absence de sens des responsabilités des mandataires et le manque de stigmatisation morale des actes par des normes sociales comme un facteur supplémentaire de corruption.
En tout état de cause, la probabilité de sanctions est relativement faible non seulement parce que l’absence d’information protège les agents et que les preuves judiciaires sont rares, mais surtout parce que la mobilisation de nombreuses victimes disséminées demeure difficile face à des agents bien organisés qui profitent des rentes vendues illégalement.
La passivité des victimes est donc un facteur supplémentaire qui favorise la corruption. Tel est le cas des certains problèmes d’attribution des étudiants à la chambre des cités universitaires.
