PFE & RAPPORT Problèmes d’urbanisme Et Création de villes nouvelles Etude de cas : cité des 67ha et d’Analamahitsy PDF
INTRODUCTION
Ier PARTIE : APPROCHE HISTO-GENETIQUE DE LA VILLE
D’ANTANANARIVO
• Chapitre I : EVOLUTION HISTORIQUE DE LA VILLE D’ANTANANARIVO
I -La genèse du mot “ ville ”
II – Présentation globale de la ville d’Antananarivo
III- Formation de la ville d’Antananarivo
• Chapitre II : APPROCHES FONCTIONNELLE ET STRUCTURE DE LA VILLE D’ANTANANARIVO
I Approche structurelle
II Approche fonctionnelle
II ePARTIE : LES PROBLEMES DE L’URBANISME A ANATANANARIVO
(Etude de cas : cités des 67 ha et Analamahitsy)
• Chapitre III : LA SITUATION ACTUELLE : LA VILLE DANS SON
DEVELOPPEMENT
I – Sur le plan social
II – Sur le plan économique
III- Sur le plan Politique et constitutionnel
• Chapitre IV : LES PROBLEMES DE L’URBANISME A ANTANANARIVO
I – Impact sur le développement de la ville
II – Impact sur la croissance de la ville
III ePARTIE APPPROCHE PROSPECTIVE POUR UN URBNANISME HUMAIN
• Chapitre V : LES REALISATIONS DE L’ETAT
I – Rappel des grands axes de la politique économique
II – Rôles de l ’Etat et des communes
III – Conscientisation sur le plan sociale
IV – Conscientisation sur le plan économique
V – Conscientisation sur le plan politique
VI – Politique du prêt habitat
• Chapitre VI: VERS LA CREATION DE VILLE NOUVELLE
I – Sur le plan social
II – Sur le plan économique
III – Sur le plan politique et culturel
CONCLUSION
Rapport PFE, mémoire et thèse avec la catégorie Problèmes d’urbanisme Et Création |
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Antananarivo ou la ville des milles est la capitale de Madagascar. C’est une ville complètement saturée, on parle de surpeuplement urbain.
L’accroissement démographique est très rapide, cela implique une étroitement. Selon le recensement général de la population et de l’habitat (RGPH), en 1993, la population résidente s’élève à 12.238.414 avec un taux d’accroissement 2.8% d’après de ce chiffre, on peut avoir un doublement de la population en 25 ans.
D’après la répartition spatiale de la population, on déduit que le niveau d’urbanisation du pays a augmenté depuis 1975. Cette remarque reste valable malgré un changement dans la définition du milieu urbain : selon la RGPH de 19995, le milieu urbain comprend de 7 grands centre ou GCU (Fianaratsoa, Mahajanga, Toloiary, Toamasina, Antsiranana, Antsirabe) et 111 chef lieu de fivondronampokotany alors qu’en 1975, le milieu regroupait le s même GCU et les 48 communes, urbaines. En 1993, la densité moyenne est de 21 habitants au km².
Toute fois ce chiffre cache une grande disparité entre les régions. Par exemple en 1993, la densité est de 62 habitants/km². On constate une répartition inégale mais une concentration moins forte à Antananarivo. Cela n’arrête pas d’évoluer. Le taux d’urbanisation de la ville est de 100% actuellement, selon la dernière enquête fait par INSTAT.
Cette saturation implique des détériorations des infrastructures. Celles-ci ne sont plus adaptées au nombre de la population Il est à noter que l’infrastructure est faite pour 400.000 habitants. L’enquête effectuée auprès de la cité d’Analamahitsy est un exemple de cette situation. Pour cette cité, il n’y a qu’une borne fontaine publique pour 2.932 habitants. Même si chaque logement dans la cité a déjà l’eau courante, on peut dure qu’une seule borne ne suffit plus pour les habitants.
En plus la difficulté économique aujourd’hui entraîne un problème : faute d’argent il y a des foyers qui n’utilisent plus cette eau potable. C’est-à-dire certains foyers ne peuvent pas payer la facture de la JIRAMA (Jiro sy Rano Malagasy) ; Ce problème s’est aggravé par la crise 2002, ils ont eu recours à la borne publique.
