PFE & RAPPORT ETUDE DE LA VARIABILITE GENETIQUE ET DES INTERACTIONS GENOTYPE×ENVIRONNEMENT DE Eucalyptus robusta A MADAGASCAR PDF
CHAPITRE 1.Introduction générale
CHAPITRE 2. Méthodologie
2.1. Problématique et hypothèses
2.1.1. Problématique
2.1.2. Hypothèses
2.1.3. Objectifs
2.2. Matériels
2.2.1. Les étapes de la mise en place des 5 essais d’Eucalyptus robusta
2.2.2. Caractéristiques des 3 stations
2.2.2.1. Station d’Antsirinala
2.2.2.2. Station de Mahela
2.2.2.3. Station d’Ivoloina
2.2.3. Dispositif expérimental et description des 5 essais
2.3. Méthodes
2.3.1. Les paramètres étudiés
2.3.2. Logiciel de traitement statistique utilisé
2.3.3. Analyse de la croissance
2.3.3.1. Analyses individuelles des essais comparatifs
2.3.3.2. Analyses combinées des essais comparatifs
CHAPITRE 3. Résultats
3.1. Analyse des 2 essais comparatifs de provenances
3.1.1. Analyses individuelles des 2 essais comparatifs de provenances
3.1.1.1. Performance moyenne des provenances
3.1.1.2. Effet « provenance » et classement des provenances
3.1.1.3. Accroissement moyen
3.1.1.4. Coefficient de corrélation phénotypique
3.1.1.5. Analyse de variances et paramètres génétiques des propriétés de croissance des essais de provenances
3.1.2. Analyse combinée des essais de provenances
3.1.2.1. Comparaison de la performance en croissance dans les 2 essais de provenances
3.1.2.2. Effet « provenance » et classement des 8 provenances communes
3.1.2.3. Analyse de variances et paramètres génétiques des propriétés de croissance des essais Table des matières de provenances à travers l’analyse multi-site
3.1.2.4. Interaction provenance × site (interaction G×E)
3.2. Analyse des 3 essais comparatifs de descendances
3.2.1. Analyses individuelles des 3 essais comparatifs de descendances
3.2.1.1. Performance moyenne des descendances
3.2.1.2. Effet « descendance » et classement des descendances
3.2.1.3. Accroissement moyen
3.2.1.4. Coefficient de corrélation phénotypique
3.2.1.5. Analyse de variances et paramètres génétiques des propriétés de croissance des essais de descendances
3.2.2. Analyse combinée des 3 essais comparatifs de descendances
3.2.2.1. Comparaison de la performance en croissance dans les 3 essais de descendances
3.2.2.2. Effet « descendance » et classement des descendances communes
3.2.2.3. Analyse de variances et paramètres génétiques des propriétés de croissance des essais de descendances à travers l’analyse multi-site
3.2.2.4. Interaction descendance × site (interaction G × E)
3.3. Relation entre la performance des provenances et les caractéristiques des zones de provenances
CHAPITRE 4. Discussions
4.1. Influence des éclaircies sur la variabilité
4.2. Coefficient de variation phénotypique et classement des provenances ou des descendances selon leur performance moyenne
4.3. Accroissement
4.4. Coefficient de corrélation phénotypique: Sélection précoce
4.5. Héritabilité génotypique et génétique
4.6. Gain génétique et gain génotypique
4.7. Comparaison de la croissance obtenue dans les 2 essais (n°76 et n°105) d’Antsirinala
4.8. Interaction bloc × élément génétique
4.9. Relation entre la croissance et les caractéristiques des zones de provenance
4.10. Interaction génotype × environnement et hétérogénéité de la croissance des descendances
4.11. Comparaison des résultats avec ceux d’autres espèces les plus acclimatées dans l’île
4.12. Vérification des hypothèses
Conclusion générale
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Si la superficie forestière mondiale, estimée en 2010 à près de 4 milliards d’hectares représentait 31% de la surface totale des continents, les plantations forestières ne représentaient que 7% environ de cette superficie forestière totale (FAO, 2010), mais contribuent en revanche à plus de 24% dans la production de bois.
Face à la dégradation continuelle des ressources forestières naturelles, surtout dans les pays tropicaux et subtropicaux, les plantations forestières connaissent une forte extension. En effet, sans tenir compte des reboisements, l’estimation des pertes annuelles des forêts naturelles se chiffre à 15,2 millions d’hectares sous les tropiques et à 16,1 millions d’hectares au niveau mondial (FAO, 2012).
Parmi les espèces de reboisement utilisées, celles du genre Eucalyptus tiennent une place importante à cause de leur croissance rapide, leur rusticité, leur adaptation dans des conditions écologiques variées ainsi que les usages multiples de leur bois. Aux environs de 1995, ces plantations d’eucalyptus représentaient approximativement 31,9% des superficies reboisées en zone tropicale et subtropicale (Pandey, 1997 in Varmola & Carle, 2002).
La forêt tient une place importante à Madagascar, sa réduction est principalement due aux besoins en terres agricoles, donc aux défrichements, aux feux de brousse et à une exploitation souvent non durable pour la production de bois surtout en bois d’énergie dans une moindre mesure. Effectivement, aux environs de 2007, 81% de la consommation nationale de bois était destinée uniquement à l’énergie domestique (Meyers et al., 2007).
Tout ceci est accentué par une forte croissance démographique d’une population dépendante des ressources naturelles, nécessitant ainsi plus de besoins tirés de la forêt. Ce fait entraîne une surexploitation des ressources facilement accessibles, empêchant leur régénération ou leur reconstitution.
La couverture forestière est passée approximativement de 10,7 millions à 9,3 millions d’hectares de 1990 à 2005 (MEF, 2009). Elle a donc régressé de 14% en 15 ans, soit une diminution de 0,9% par an, ce qui correspond à une perte annuelle moyenne de 96811 ha. Pour remédier à cela, la politique forestière malgache favorise l’extension des surfaces à reboiser. De ce fait, les plantations forestières se sont multipliées, d’une part pour satisfaire les besoins en bois, et d’autre part, pour remédier au recul du couvert forestier.
Cela devrait aussi permettre d’alléger la pression sur les aires protégées qui étaient constituées de 92% de forêt naturelle en 2006 (Meyers et al., 2007). Les surfaces reboisées annuellement ont donc augmenté (MEF, 2009), ce sont surtout les reboisements privés qui ont entrainé cette augmentation. Mais les reboisements ne suffisent toujours pas. De plus, le taux de réussite des nouvelles plantations est faible à cause du mauvais taux de reprise des plants et du passage des feux.
