PFE & RAPPORT « L’ESPACE AGRICOLE ET L’ESPACE COTIER FACE A L’EROSION DANS L’ILE D’ANJOUAN, ARCHIPEL DES COMORES» PDF
REMERCIEMENT
RESUME
SOMMAIRE
LISTE DES ILLUSTRATIONS
ACRONYMES
INTRODUCTION GENERALE
PREMIERE PARTIE : UN MILIEU NATUREL FRAGILE FORTEMENT PEUPLE
Chapitre I : L’accroissement de la population de l’ile d’Anjouan
Chapitre II : Les traits physiques d’Anjouan conditionnant l’érosion
Chapitre III : L’espace côtier et ses écosystèmes
Conclusion de la première partie
DEUXIEME PARTIE : LE DYNAMISME DE L’EROSION DES ESPACES AGRICOLE ET COTIER
Chapitre IV : L’espace agricole de l’ile d’Anjouan
Chapitre V : L’action anthropique sur le processus de l’érosion
Chapitre VI : Les phénomènes naturels sur les processus d’érosion
Conclusion de la deuxième partie
TROISIEME PARTIE : LA VULNERABILITE DE L’ESPACE AGRICOLE ET COTIER
Chapitre VII : Les effets sur la production agricole
Chapitre VIII : Les différentes causes de la dégradation de l’espace agricole et côtier
Chapitre IX : La variabilité climatique et ses effets sur les espaces agricole et côtier
Conclusion de la troisième partie
CONCLUSION GENERALE
Rapport PFE, mémoire et thèse avec la catégorie L’ESPACE AGRICOLE ET L’ESPACE COTIER |
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Les parties prenantes à l’environnement sont sans doute au premier degré des personnes ou des groupes identifiables. Mais à un horizon qui n’est pas lointain, se profile jusque-là, l’humanité elle-même, menacée en détail, si l’on peut dire, par le cumul de catastrophes naturelles et en bloc par la dévastation de l’atmosphère.
Les données qui touchent à nos équilibres naturels, en particulier, les éléments fondamentaux de la vie sont l’air, l’atmosphère, le sol, la flore, la faune. Ils demeurent en tant que tels, le réservoir de toute vie et même de l’économie. Pourtant, en tant que richesses communes, ils sont considérés comme éléments nécessaires, mais chose négligeable au sein de la population riveraine, et par conséquent deviennent menacées.
Dans notre zone d’étude, l’érosion constitue l’un de plus grands défis auxquels la population anjouanaise doit faire face au cours de ces dernières décennies et voire même en ce début de ce troisième millénaire. Elle est le processus de dégradation et de transformation du relief, et donc des roches. Elle est causée par tout agent externe.
Les conséquences néfastes s’expriment par la dégradation de l’espace agricole et le recul des cotes. Ces conséquences sont dues à des facteurs naturels et humains : Le climat, le relief ; L’absence ou non de couverture végétale et la nature des végétaux ; L’histoire tectonique (fracturation par exemple) ; Les agents littoraux ; L’action de l’homme (pratique agricole, habitation); Prélèvement des matériaux des constructions sur les plages. Tous ces facteurs feront l’objet de notre travail qui entre dans le cadre de l’étude du milieu naturel de l’île d’Anjouan dans l’archipel des Comores.
L’archipel des Comores se situe entre 11 20’ et 13 40’ de latitude Sud et 43 11’ et 45 19’ de longitude Est à l’entrée nord du Canal du Mozambique, entre l’Afrique orientale et le nord ouest de Madagascar. Composé de quatre iles, le pays couvre une superficie totale de 2.237 km² répartie inégalement ainsi : Grande Comore (1148 km²), Anjouan (424 km²), Mohéli (290 km²) et Mayotte (374 km²).
Le présent travail se réfère sur une seule île, il s’agit ici de l’île la plus montagneuse des Comores, Anjouan. Anjouan est par sa superficie de 424 km² et sa population d’environ 319 249 hbts recensement de 2004, derrière la Grande Comore, est la deuxième île de l’archipel des Comores. Elle est située dans le canal de Mozambique entre 12°-5’ et 12°-20’ de Latitude Sud et 44°-15’ et 44°-30’ de Longitude Est à mi-distance (300 km) entre Madagascar et la côte est-africain, 45 km de Mohéli, 75 km de la Grande Comore et 84 km de Mayotte. Sa capitale est Mutsamudu (la deuxième de l’archipel), en même temps la capitale économique. Son relief est très montagneux et culmine à 1595 m à 27 km du littoral, Ntrigui (Battistini et Vérin, 1984).
Le littoral est constitué de trois façades maritimes : la Baie d’Anjouan, le littoral Sud-ouest et le littoral Est, respectivement délimités par trois presqu’îles : Jimilimé au Nord, Sima à l’Ouest et Niumakélé au Sud. 43% de la zone côtière sont bordés par un récif corallien de type frangeant. Des plages de sable corallien et basaltique, mixte ou sablo-vaseux se sont insérées sur des sections des petites plaines côtières alluviales ou récifales.
