Le poids à la naissance et la croissance post-natale des agneaux

PFE & RAPPORT EFFET DE LA SOUS-ALIMENTATION SUR CERTAINS PARAMETRES DEREPRODUCTION DES BREBIS DE RACE OULED DJELLAL PDF

INTRODUCTION 
CHAPITRE 
LES FACTEURS NON NUTRITIONNELS ET LA REPRODUCTION
I. Influence des facteurs non nutritionnels sur la physiologie de la reproduction
I.1- Les régulateurs neuroendocriniens de la reproduction
I.1.1- la puberté et les cycles sexuels
I.1.1.1- L’axe hypothalamo-hypophysaire et la puberté
Influence des différents facteurs sur l’apparition de la puberté
I.1.1.2- Les cycles sexuels
I.1.2- Ovogenèse et folliculogenèse
I.1.2.1- L’ovogenèse
I.1.2.2- La folliculogénèse
a- Les étapes de la folliculogénèse
b- b-Vagues folliculaires, recrutement, sélection et dominance
c- Les follicules atrétiques
I.1.3- L’ovulation
I.1.3.1- Le déroulement de l’ovulation
I.1.3.2- La décharge ovulante LH
I.1.4- Le corps jaune et la sécrétion de la progestérone
I.1.4.1- Le corps jaune
I.1.4.2- La sécrétion et la synthèse de progestérone
a- La synthèse de la progestérone
b- b- Variations de la progestéronémie
I.1.5- Le taux d’ovulation
I.1.5.1- Le taux d’ovulation et le contrôle génétique
I.1.5.2- Le taux d’ovulation et le poids corporel
I.1.5.3- Le taux d’ovulation et l’âge de la brebis
I.1.6- La taille de la portée
I.1.7- La saison sexuelle et la photopériode
I.1.7.1- La photopériode et la mélatonine
I.1.7.2- La photopériode, les kisspeptines et la GnIH
I.1.8- Les autres facteurs affectant la reproduction
I.1.8.1- La leptine
a- a- Les variations plasmatiques de la leptine
b- b- Les rôles de la leptine
c- Les effets de l’administration de la leptine
I.1.8.2- Les kisspeptines
a- a- La découverte des kisspeptines
b- b- Les rôles
I.1.8.3- la GnIH (Gonadotropin-inhibitory hormone)
a- a- Les rôles
I.1.9- Le stress et la reproduction
I.1.9.1- Les mécanismes d’action du stress et ses effets sur la reproduction
I.1.9.2- Stress-dénutrition : actions sur les fonctions biologiques, la gestation et le développement fœtal
CHAPITRE II
INFLUENCE DES FACTEURS NUTRITIONNELS
II.1- La relation nutrition- reproduction
II.1.1- Le statut nutritionnel et les fonctions de reproduction
II.1.2- Le statut nutritionnel, le poids vif et le taux d’ovulation
II.1.2.1- Le flushing et le taux d’ovulation
II.1.2.2- Le flushing, le poids vif et le taux d’ovulation
II.2- La sous-nutrition et les fonctions de reproduction
II.2.1- Définitions et niveaux de la sous-nutrition
II.2.2- Les effets des déséquilibres nutritionnels sur les fonctions de reproduction
II.2.2.1- Généralités
II.2.2.2- Les effets sur le développement folliculaire
II.2.2.3- Les effets sur le développement et la survie embryonnaire
II.2.2.4- Les effets sur le poids à la naissance et la croissance post-natale
II.2.2.5- Les effets sur les caractères reproducteurs pré et post-pubertaires
CHAPITRE III
LA NUTRITION ET PROFILE METABOLIQUE
III.1- La nutrition et le métabolisme énergétique
III.1.1- L’orientation de l’état fermentaire au niveau du rumen
III.1.2- La néoglucogenèse et les acides aminés
III.1.3- La dégradation et la synthèse des lipides de réserves et des graisses du lait
III.1.3.1- La dégradation des lipides
III.1.3.2- La synthèse des lipides de réserves et de la matière graisse du lait
III.1.4- La nutrition énergétique et la reproduction
III.1.4.1- La sous-nutrition énergétique et son influence sur la reproduction
III.1.4.2- Le rôle du tissu adipeux en réponse à la sous-nutrition
III.2- La nutrition et le métabolisme azoté
III.2.1- La dégradation des matières azotées
III.2.2- La nutrition azotée et la reproduction
III.2.2.1- Influence sur l’apparition de la puberté
III.2.2.2- Influence sur le taux d’ovulation et le poids à la naissance des agneaux
III.3- La comparaison entre les effets de l’énergie et des protéines sur la reproduction
III.4- L’étude des quelques paramètres sanguins indicateur du statut nutritionnel
III.4.1- La glycémie
III.4.1.1- Les facteurs de variation
III.4.2- Les lipides
III.4.2.1- La lipémie
III.4.2.1.1- Les facteurs de variation
III.4.2.2- La cholestérolémie
III.4.2.2.1- Les facteurs de variations
III.4.2.3- La triglycéridémie
III.4.2.3.1- Les facteurs de variation
III.4.3- Les protéines circulantes
III.4.3.1- Les protéines totales circulantes
III.4.3.1.1- Les protéines totales sériques
III.4.3.1.2- L’albuminémie
III.4.3.1.3- Les globulines sériques
III.4.3.2- L’urémie
III.4.3.2.1- Les facteurs de variations
III.4.4- La créatininémie
III.4.4.1- Les facteurs de variation
CHAPITRE IV
LA CONDUITE DE L’ALIMENTATION ET LA GESTION DE LA REPRODUCTION
IV.1- La conduite alimentaire
IV.1.1- Les besoins alimentaires des brebis
IV.1.1.1- Les besoins de mise à la lutte
IV.1.1.2- Les besoins de croissance
IV.1.1.3- Les besoins de gestation
IV.1.1.4- Les besoins de lactation
IV.1.2- Le rationnement
IV.2- La conduite de la reproduction
IV.2.1- La lutte
IV.2.2- Méthodes d’amélioration des performances de reproduction
IV.2.2.1- Les traitements hormonaux
IV.2.2.2- L’effet bélier
IV.2.2.2.1- Les signaux associés à l’effet bélier
IV.2.2.2.2- Les modifications endocriniennes associées à l’effet bélier
IV.2.3- Les paramètres de reproduction
IV.2.3.1- La fertilité
IV.2.3.2- La prolificité
IV.2.3.3- La fécondité
IV.2.3.4- La mortalité
PARTIE EXPERIMENTALE
MATERIEL ET METHODES
I- I. Matériel et méthodes
I.1- Site de l’expérimentation
I.2- Matériel
I.2.1- Le choix et la répartition des animaux
I.2.1.1- La conduite de l’élevage
a- L’alimentation
b- La préparation des béliers
c- La préparation des brebis
d- La conduite de la reproduction
I.2.2- Les aliments – composition et dosages
I.2.2.1-Dosage de l’humidité
I.2.2.2- Dosage des cendres
I.2.2.3 -Dosage des protéines par la méthode de Kjeldahl
I.2.2.4- Dosage de la cellulose brute
I.2.3- Les prélèvements sanguins
I.2.4- Méthodes d’analyses biochimiques
I.2.4.1- Le glucose par la méthode (GOD-PAP)
I.2.4.2-Le cholestérol par le test colorimétrique enzymatique CHOP –PAP
I.2.4.3–Les triglycérides par le test colorimétrique enzymatique
I.2.4.4- Les lipides totaux
I.2.4.5- Les protéines totales par la méthode du biuret
I.2.4.6-L’albumine par la technique colorimétrique au vert de bromocrésol
I.2.4. 7- Les globulines
I.2.4.8- Urée : par la méthode enzymatique à l’uréase de Take et Shubert
I.2.4.9-La créatinine par la méthode de Jaffe sans déprotéinisation
I.4.2.10- la progestérone par la méthode radioimmunologique
I.2.5- Les analyses statistiques
PARTIE EXPERIMENTALE
RESULTATS ET DISCUSSION
II- RÉSULTATS ET DISCUSSION
II.1- Etude critique de la composition des aliments et des rations
II.1.1- La composition des aliments
II.1.2- Les rations
II.1.2.1- Les besoins recommandés et les besoins couverts par la ration de préparation de mise à la lutte et du début de gestation
II.1.2.2- Les besoins recommandés et les besoins couverts par la ration de fin de gestation
II.1.2.3- Les besoins en période d’allaitement
II.1.2.3.1- Les apports énergétiques
II.1.2.3.2- Les apports azotés
II.1.2.3-3- les apports minéraux
II.2- Résultats de la condition corporelle
II.3-Résultats des paramètres biochimiques et hormonal
II.3.1- La glycémie
II.3.2- La cholestérolémie
II.3.3- La triglycéridémie
II.3.4- La lipémie
II.3.5- La protéinémie
II.3.6- L’albuminémie
II.3.7- La globulinémie
II.3.8- L’urémie
II.3.9- La créatininémie
II.3.10- La progestéronémie
II.4- Les analyses des corrélations de Pearson entre les paramètres étudiés
II.5-Résultats des paramètres de reproduction
II.5.1- La fertilité
II.5.2- La prolificité
II.5.3- La fécondité
II.5.4- Le poids à la naissance et la croissance post-natale des agneaux
II.5.4.1- Les comparaisons entre poids et gains moyens quotidiens en fonction de l’âge de la mère
et de la taille de la portée
a- Les poids à la naissance et aux pesées à 3, 6 et 9 semaines
b- La croissance post-natale et gain moyen quotidien (GMQ)
II.5.4.2- La comparaison entre les agneaux nés doubles et simples
II.5.4.3- La comparaison des poids et des GMQs en fonction du sexe
II.5.4.4- La comparaison des poids et des GMQs en fonction de la portée et du sexe
II.5.4.5- Discussions générales des poids moyens et des GMQs
a- – Poids de naissance
b- – Croissance post-natale, gain moyen quotidien et poids à 9 semaines:
II.5.5- La production laitière théorique
Conclusion 
Bibliographie 
ANNEXES

La réussite dans la reproduction ovine dépend, outre des méthodes de maîtrise utilisées (effet bélier et traitements hormonaux), de la technicité du manipulateur, du moment d’application, et surtout de la nutrition. Le rapport entre cette dernière et la reproduction est très complexe. En effet, l’alimentation se présente comme le facteur prépondérant qui demande toute l’attention de l’éleveur. Au-delà du conditionnement des performances des animaux, elle constitue de loin le poste de dépenses le plus important dans l’élevage. Elle doit être surveillée lors de la croissance et de l’engraissement des agneaux, en fin de gestation et en lactation des brebis, et surtout avant et pendant la période de lutte, qui détermine les performances du troupeau (Paquay, 1985).

Une nutrition adéquate est une condition préalable nécessaire pour le maintien d’un état sanitaire approprié. Elle doit assurer une couverture correcte des besoins aux différentes périodes de la vie et ne doit pas contenir de substances indésirables ou en concentrations nuisibles (Fekete, 2008). La nutrition affecte tous les aspects de la chaîne d’événements reproducteurs, depuis la gamétogenèse jusqu’à la puberté, chez les mâles comme chez les femelles, du fait que la reproduction est étroitement liée au niveau de provision en nutriments. Par ses effets dynamiques et statiques, elle exerce une influence significative sur de nombreuses fonctions reproductives et métaboliques, incluant la production d’hormones, la fertilisation et le développement primitif de l’embryon (Rhind, 2004 ; Grazul-Bilska et al., 2007).

Elle influe également sur la maturation de l’oocyte, l’ovulation, le développement embryonnaire, la croissance fœtale, ainsi que sur la survie et la vigueur de l’agneau nouveau-né (Robinson, 1996 ; Robinson et al., 2002 ; Celi et al., 2008 ; Gao et al., 2008). Des hauts niveaux de performance reproductrice peuvent être obtenus seulement sous certaines conditions de gestion optimale, surtout nutritionnelle. D’ailleurs, elle constitue l’élément déterminant de la différence d’efficacité reproductive entre les élevages des pays développés et ceux des pays en voie de développement.

La sous-alimentation (ou sous-nutrition), comme la suralimentation, peuvent entraîner des résultats indésirables interférant avec la rentabilité de l’élevage. Si la suralimentation induit un gaspillage des ressources alimentaires, elle peut aussi conduire à une baisse des performances reproductives, notamment par une augmentation de la mortalité embryonnaire. La sous-alimentation chronique ou transitoire à certaines périodes critiques du cycle de reproduction peut entraîner des défaillances reproductives et sanitaires importantes chez les femelles.

Ainsi, une nutrition inadéquate pendant la saison de reproduction entraîne des modifications dans la croissance du follicule, ce qui implique la production de petits follicules et un nombre réduit de follicules dominants.

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