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Problème politique et environnement socio-économique :
En matière d’Agriculture, la région d’Antsinanana a de potentialité pour la filière girofle. Pour cela, les produits du giroflier occupent une place prépondérante dans les exportations nationales d’épices. L’exportation des clous de girofle en 2003 était de 15 631 tonnes pour une valeur de Ar 110.123.800.000,00, soit 6.765/Kg FOB. Le cours en 2003 des clous de girofle se situait entre 4-8 USS/kg. Le prix de clous de girofle n’avait pas cesser de croître, elle était de Ar 1800/Kg en 1998 passant à Ar 6200/Kg en 2004. Mais les problèmes, ce sont l’existence de la concurrence des pays grands producteurs et de certains pays émergents comme Indonésie, Brésil, Inde, Malaisie. Il y a aussi une domination du marché mondial par l’IPC (International Pepper Community), l’exigence de respect des normes internationales, et les dégâts occasionnés par les cyclones, fréquents dans les zones de production. En ce qui concerne la filière girofle, chaque producteur s’occupe de son exploitation et n’accorde pas d’attention particulière à sa plantation que lorsque les prix sont en hausses. Comme les prix de ces produits sont fluctuants, les plantations sont laissées à l’abandon lors des périodes de chute des prix. En outre, les infrastructures physiques notamment sur l’aménagement hydrauliques et routes surtout dans les districts de Toamasina II, Brickaville. Dans ces districts, la route est non seulement en mauvais état mais aussi lamentable. En plus, la gestion des ressources naturelles a une forte dégradation des bassins versants et sécurisation foncière. Le potentiel en eau souterraine exploitable dans la région d’Antsinanana est en général important à l’exception de quelques zones localisées où les conditions topographiques et hydrologiques ne sont pas favorables. Ces potentialités en eau souterraine sont utilisées non seulement pour surmonter la pénurie en eau potable mais aussi pour développer les activités agricoles et industrielles locales. Dans ces districts, le cambriolage ne permet pas la population de vivre en paix et de sortir en période de vacances, de même pour les touristes étrangers étant les clients potentiels pour la rentrée de devise de la région surtout le site de Foolpointe.
En plus, l’insuffisance des infrastructures routières dans les régions Antsinanana et Analanjirofo empêche les opérateurs malgaches de faire une infrastructure de ces régions car en période de pluie, la route est coupée et les moyens de transport utilisés sont la charrette et le bateau dans les communes surtout dans les districts de Toamasina II, Maroantsetra, Mananara nord … En outre, l’abandon précoce des élèves de l’école primaire dans la province de Toamasina déclenche la diminution du taux de scolarisation de la région.
Les principales activités :
Pour atteindre ses objectifs, deux activités seront entreprises par le projet à savoir :
– Collecte de girofle,
– Exportation des produits.
Nous allons donc, voir successivement ci-après les caractéristiques des activités réalisées dans la région d’exploitation.
Voyons tout d’abord la collecte de girofle.
Collecte de girofle :
La filière ne présente aucune structure particulière au niveau de la production. Dans la région Antsinanana et Analanjirofo, la récolte des clous de girofle se fait de plusieurs manières : Utilisation de la main- d’œuvre familiale ainsi que des différentes formes d’entraides. Dans ce cas, la rémunération des récoltants est payée par la moitié de la quantité récoltée. Comme le produit se trouve en dehors de la ville de Toamasina, le projet va engager des ouvriers qui se chargeront de collecter le girofle dans la région Analanjirofo et Antsinanana car ces régions sont plus près et accessibles de Toamasina.
Exportation des produits :
Avant d’exporter les produits, le responsable trie et classe suivant le norme et calibrage, exigé par les importateurs. Après, les ouvriers conditionnent les produits puis le transitaire assure l’embarquement. Les transactions se passent, soit au niveau local entre le producteur et le commerçant / sous collecteur, soit au marché du village avec les colleteurs. Des sociétés de transformation sont également des producteurs qui collectent les produits au niveau des productions. Les sociétés telles que EXPAM, SOTRAEX, BIOSAVE, SOCOFEN, SPM, ITD, STOI, SEM en font partie. Les produits proposés subissent une première transformation par les producteurs (séchage, pilonnage, tirage,…. selon les cultures). La transformation pour répondre aux normes d’exportation se fait au niveau des industriels/ conditionneurs/ stockeurs.
Les extraits sont collectés et commercialisés par SCIM, TAF, SOCOFEN, RAMA EXPORT, SPM, PHAEL FLOR. Dans notre cas, la commercialisation des girofles se fait auprès des pays importateurs comme les Etats-Unis, Indonésie, Singapour, France, Allemagne. Pour cela, nous estimerons d’exporter jusqu’à 400 tonnes par an pour satisfaire le besoin ces clients. Dans ce cas, les prix du girofle sur le marché s’élèvent à 7,5 dollars en 2000,7 euro/ kg CAF pour Madagascar, en 2001, 7euro/ kg CAF, en 2004 2,00 euro/ kg CAF. Cela explique que le prix du girofle varie selon les pays d’exportations. Du 15 décembre 2004, les prix varient entre USD 3,85 à USD 7,17. Abordons maintenant les caractéristiques du projet.
Les caractéristiques du projet envisagé :
Les caractéristiques du projet dépendent de la fonction de type d’activités choisies. Dans notre cas, les activités principales sont basées sur la collecte et exportation des produits dans les pays cités ci-dessus. Pour cela, la collecte se fait dans les districts des régions Antsinanana et Analanjirofo. Pour ce faire, le projet achète des matières premières auprès des planteurs dans ces districts même. Donc, les caractéristiques que nous développons maintenant sont la nature, le but, l’objectif et l’intérêt du projet envers les agents économiques.
Nature du projet :
En tant qu’entreprise, le projet cherche de profit pour ses activités. Donc, de nature commerciale car sa mission c’est de collecter des girofles et exporter les produits dans les pays importateurs. Dans ce cas, il achète des girofles auprès des planteurs puis on conditionne ces produits avant de les exporter. Pour cela, l’achat de ces girofles se fait dans les régions Antsinanana, Analanjirofo toute entière en vue d’obtenir plus de matières. La vente de ces produits est assurée par les commerciales et le transitaire de l’entreprise. En plus, ces commerciaux assurent la fiabilité de la production avant l’embarquement sur le bateau.
But et objectif :
L’objectif principal du projet est d’exporter jusqu’à 400 tonnes de clous des girofles par an à partir de la ville de Toamasina. Pour ce faire, nous avons besoin des stratégies comme la reconnaissance de lieux qui a produit plus des girofles dans la région d’exploitation.
En plus, nous allons aussi mettre en place une technique d’achat de ces matières au moment de récolte des girofles envers les planteurs. Pour cela, il suffit d’écraser le prix des concurrents pour l’achat des girofles, c’est-à-dire si les concurrents appliquent à un prix de Ar 5.000,00 le kilo, notre projet achète à Ar 5.100,00 le kilo auprès des planteurs. En outre, pour avoir plus des girofles l’unité se chargera du transport des produits du lieu de production jusqu’au siège de l’entreprise. Ainsi le projet contribuera au développement de la filière girofle et à l’augmentation de girofle collectée en améliorant autant que possible la qualité de production. Cela nous permet de satisfaire le besoin et les attentes des clients.
Le but est de devenir une grande entreprise dans la région Antsinanana, de même dans la province de Toamasina toute entière sur le plan d’exportation des girofles. En outre, en tant que projet à but lucratif, l’objectif est aussi la croissance du chiffre d’affaires de façon durable en vue d’accroître les investissements dans le secteur de production du girofle. En effet si ce projet est rentable, le gérant propriétaire peut investir à une autre secteur d’activité comme la transformation du girofle en huiles essentiels.
Intérêt du projet :
La création de ce projet dans la région Antsinanana et plus précisément dans la ville de Toamasina entraîne une évolution non seulement sur le plan économique mais aussi pour les agents économiques de la région. En outre, la réalisation du projet permet aux clients d’obtenir une satisfaction vis-à-vis des produits offerts, aux planteurs d’accroître leur revenus, à l’Etat d’augmenter ses recettes budgétaires à l’aide des droits, des taxes et impôts comme les droits d’exploitation, la TVA, l’IRSA, Vente des timbres et aux jeunes d’obtenir des emplois diminuant ainsi le taux de chômage et les actes de banditismes dans la ville de Toamasina.
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Table des matières
INTRODUCTION
PREMIERE PARTIE IDENTIFICATION DU PROJET
CHAPITRE I : PRESENTATION DU PROJET
Section 1 : Historique du projet
Section 2 : Caractéristiques du projet
envisagé
CHAPITRE II – ETUDE DE MARCHE VISE
Section 1- Description du marché cible
Section 2- Analyse de l’offre
Section 3 : Analyse de la
demande
Section 4 : Politiques marketing envisagées et stratégies à suivre
CHAPITRE III : THEORIE GENERALE SUR LES OUTILS, LES CRITERES D’EVALUATIONS ET DES STRUCURES FINANCIERES
Section 1 : Les outils d’évaluation du projet
Section 2 : Les critères d’évaluation du projet
Section 3 : Les structures
financières
DEUXIEME PARTIE CONDUITE DU PROJET
CHAPITRE I : TECHNIQUE DE REALISATION
Section 1 : Les ressources à mettre en place
Section 2 : La caractéristique de l’approvisionnement
CHAPITRE II : LA CAPACITE DE COLLECTE ENVISAGE
Section 1 : Les différents facteurs de réalisation
Section 2 : La dépense en matières premières
Section 3 : Prévision sur la collecte envisagée
CHAPITRE III : ETUDE ORGANISATIONNELLLE
Section 1- Structure organisationnelle
Section 2- Description des tâches principales de chaque poste de travail
Section 3 : Chronogramme
TROISIEME PARTIE ETUDE FINANCIERE DU PROJET
CHAPITRE I : COUT D’INVESTISSEMENTS ET COMPTES DE GESTION
Section 1 : Le coût des investissements
Section 2 : Tableau d’amortissement
Section 3 : Tableau de remboursement des dettes
Section 4 : Plan de financement
Section 5 : Les comptes de gestion
CHAPITRE II : ANALYSE DE LA RENTABILITE ET ETUDE DE LA FAISABILITE
Section 1 : Le compte de résultat prévisionnel et la rentabilité
Section 2 : Plan de trésorerie
Section 3 : Le tableau des grandeurs caractéristiques de gestion
Section 4 : Bilan prévisionnel
CHAPITRE III : EVALUATION DU PROJET
Section 1 : Evaluation économique
Section 2 : Evaluation financière
Section 3 : Evaluation sociale
CONCLUSION GENERALE
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