De nos jours, le principal utilisation de l’alcool éthylique se repartit dans divers domaines pharmaceutiques, cosmétiques et de parfumerie ; également il sert en tant que solvant et produits de base pour la synthèse des produits chimiques. A Madagascar, la production de l’alcool par fermentation occupe une place importante car elle influe sur l’économie nationale bien que les débouchés soient non seulement restreints aux besoins alcooliques et mais aussi dans l’industrie chimiques. Jusqu’à présent, il y a deux types d’alcool produit à Madagascar : l’alcool artisanal produit par les paysans malgaches et l’alcool produit industriellement.
Généralités et historiques de la banane
D’une manière générale, le bananier est une herbe géante de longueur 2 à 8 m, originaire d’Asie. En 327 avant J.C, dans la vallée de l’Indus Alexandre le Grand fut dégusté sa première banane. Et vers 633 après J.C, les commerçants arabes commercialisèrent en Afrique, Ch Line lui donna le nom de Musa inspiré de « mouz-maouz » qui désigne le bananier dans la langue arabe.
En XV siècle, les premiers explorateurs européens furent observés la banane dans les côtes africaines. En revanche, c’est par l’ouest que les bananes auraient accédés au continent américain, depuis l’Asie. Les portugais amenèrent les premières bananerais dans îles canarie vers les caraïbes et l’Amérique central du 1502 et la popularisation de la banane en France a été faite par Joséphine Baker. Par contre à Madagascar, elle aurait été introduite par les Indo-malais et Grandidier fait rapprochement entre le nom malgache et certaine appellation océanique. L’Amiral Hatmann et Flacomt en 1596 ont été cités de plusieurs variétés de banane.
Variétés de bananes existe à Madagascar
Les bananiers à fruit consommables crus
Ce bananier correspond au genre du Musa Sapientum. L’attribution du nom de cette banane varie selon la région de Toamasina et Antsiranana ; on la désigne Katakata et le terme Fontsy peut emploie à Toamasina, Kida ou Fontsy à Mahajanga ; l’appellation Akondro est utilisé sur les hauts plateaux et à Toliara. Les variétés les plus connus sont :
– les figues sucrées de type diploïde AA sont principalement de petite bananes sucrés avec de peau très fine. Cette variété correspond au Akondro mavokely et ranjaly qui sont abondamment dans plusieurs régions de Madagascar, mais surtout Toamasina, Mahajanga et Antsiranana.
– les figues roses qui correspondent à une variété de banane à peau rouge Menaloky, que l’on trouve dans la région du Lac Alaotra et de Moramanga.
– le Gros Michel : variété très répandu à Madagascar et on l’appelle Akondro Taiparasy.
Mais, il existe des variétés commerciales de bananes qui sont classés dans le groupe « Cavendish » ou « Sinensis ». Cet groupe comprend quatre types principaux : le « Lactan », le « Poyo », la grande Naine et la « Naine » dont la description et les correspondances à Madagascar sont à rechercher.
Les bananiers plantains
Ces bananiers donnent des bananes à cuire correspondant au genre Musa paradisiaca. Ils sont cultivés dans toutes les régions chaudes et humides. On les rencontre surtout dans les régions du Boina, de Midongy de l’ouest, dans la bassin de Fiherenana et dans la partie Est de l’île.
– le plus connu est la banane créole ou « French » Plantain des Antilles qui correspondrait aux Akondro telo rirany de Madagascar.
Ecologie
En Afrique, on distingue deux grands systèmes de culture de banane. Les bananiers peuvent être cultivés en plantations industrielles pour l’exportation. Si le rendement de certaines de ces plantations atteigne 30 à 50 tonnes par hectares et par an ; les moyennes nationales se situent autour de 20t/hectares. Les bananiers sont également et surtout cultivés dans les systèmes traditionnels de types villageois, pour l’auto consommation.
Le bananier est une des plus important en production tropicales fruitières dont sa culture dépend de certaines conditions tels que :
Besoin en chaleur
C’est le besoin le plus important pour la conduite des bananiers sur la côte Est de Madagascar. Le bananier demande une température moyenne si possible constante dont 25°C est généralement considérée comme optimale.
Besoin en eau
Le bananier a besoin une teneur en eau élevée et constante. Il lui faut de 2m à 3m d’eau par an tombant très régulièrement tout au long de l’année. Donc, sa résistance à la sécheresse est faible.
Besoin en lumière
Dans le monde, le bananier est cultivé dans des conditions d’éclairements très variés. L’insolation est favorable à sa végétation et on doit supprimer les arbres d’ombrages s’il existe. Cependant, les régimes sont très sensibles aux rayons de soleil donc il est nécessaire d’avoir un ombrage léger.
Besoin en sol
Le bananier aime les sols à pH neutre bien drainé et riches en matières organiques avec un taux d’humus d’au moins 2%. Tous les sols soumis à une inondation de plus de deux jours provoquent l’asphyxie des racines ; dons ils sont à rejeter .
Besoin en altitude
Le bananier végète en altitude surtout à cause des températures qui sont très basses.
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Table des matières
INTRODUCTION
PARTIE I : REVUE BIBLIOGARPHIQUE
CHAPITRE I : PRESENTATION DE LA PLANTE
I.1 GENERALITES ET HISTORIQUES DE LA BANANE
I.2 SYSTEMATIQUE DE LA BANANE
I.3 VARIETES DE BANANES EXISTE A MADAGASCAR
I.4 ECOLOGIE
I.5 REPARTITION GEOGRAPHIQUE
I.6 PRODUCTION MONDIALE DE LA BANANE DESSERT
I.7 VALEUR NUTRITIONNEL ET COMPOSITION CHIMIQUE
I.8 MULTIPLES USAGES DES BANANES
CHAPITRE II : HYDROLYSE
II.1 GLUCOSE
II.2 HYDROLYSE DE L’AMIDON
CHAPITRE III : FERMENTATION
III.1 DEFINITION
III.2 FERMENTATION ALCOOLIQUE
III.3 BIOCHIMIE DE LA FERMENTATION CHEZ SACCHAROMYCES CEREVISIAE
III.4 FACTEURS AFFECTANT LA FERMENTATION ALCOOLIQUE
III.5 PRODUIT DE LA FERMENTATION
CHAPITRE IV : DISTILLATION
IV.1 DEFINITION
IV.2 PRINCIPE
IV.3 TYPES DE DISTILLATION
IV.4 NOTIONS FONDAMENTALES SUR LA DISTILLATION
PARTIE II : ETUDES EXPERIEMENTALES
CHAPITRE I : OPERATION PRELIMINAIRES
I.1 FABRICATION DE LA FARINE DE BANANE DESSERT
I.2 DETERMINATION DU TAUX D’HUMIDITE DE LA FARINE DE BANANE
I.3 DETERMINATION DE L’ACIDITE DE LA FARINE
I.4 DETERMINATION DE LA TENEUR EN AMIDON DE LA FARINE
CHAPITRE II : HYDROLYSE ENZYMATIQUE DE LA BANANE
II.1 PRINCIPE
II.2 MATERIELS
II.3 METHODE
II.4 DOSAGE DES SUCRES PAR LIQUEUR DE FEHLING
II.5 OPTIMISATION DES PARAMETRES D’HYDROLYSE ENZYMATIQUES
II. 6 RENDEMENT D’HYDROLYSE
II.7 TRAITEMENT DES PRODUITS D’HYDROLYSE
CHAPITRE III : FERMENTATION ALCOOLIQUE
III.1 MATERIELS
III.2 MILIEU CULTURE
III.3 DETERMINATION DU TITRE ALCOOLIMETRIQUE
III.4 CONDITION DE FERMENTATION
III.5 EVOLUTION DE LA FERMENTATION
CHAPITRE IV: QUALITES DE PRODUITS OBTENUS
IV.1 DETERMINATION DE L’ACIDITE TOTAL ET DE L’ACIDITE VOLATIL
IV.2 ETUDE DE LA COMPOSITION EN ALCOOLS
PARTIE III : RESULTATS ET DISCUSSIONS
CHAPITRE I : CARACTERISTIQUES PHYSICO- CHIMIQUE DU FARINE
I.1 MESURE DE L’HUMIDITE
I.2 MESURE DE L’ACIDITE EN H2SO4
I.3 MESURE DU TENEUR EN AMIDON
CHAPITRE II : RESULTATS ET DISCUSSION SUR L’OPTIMISATION DE L’HYDROLYSE
II.1 EFFET DU PH SUR L’HYDROLYSE
II.2 EFFET DE LA TEMPERATURE SUR L’HYDROLYSE
II.3 EFFET DE LA CONCENTRATION SUBSTRAT
II.4 RENDEMENT DE L’HYDROLYSE
II.5 CONCLUSION SUR L’HYDROLYSE ENZYMATIQUE
CHAPITRE III : RESULTATS ET DISCUSSIONS SUR LA FERMENTATION
III.1 RESULTATS DE L’EVOLUTION DE LA DENSITE DU MOUT
III.2 RESULTATS DE L’EVOLUTION DE LA TEMPERATURE DU MOUT
CHAPITRE IV : RESULTATS ET DISCUSSIONS SUR LA DISTILLATION
IV.1 CARACTERISTIQUE DU PRODUIT FINI
IV.2 RESULTATS DE L’ANALYSE DE L’ACIDITE TOTALE ET DE L’ACIDE VOLATILE
IV.3 RESULTAT D’ANALYSE PAR C.P.G
PARTIE IV : ETUDES FINANCIERES DU PROJET
CONCLUSION
