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Les nappes souterraines
Une nappe montre l’accumulation d’eau liquide
Quand il s’agit d’eau accumulée dans une formation poreuse on l’appelle nappe d’eau souterraine. L’ensemble du milieu solide et de l’eau contenue, permettant l’écoulement d’une nappe et le captage d’eau, est appelé aquifère. Pratiquement, le terme nappe phréatique désigne une nappe généralement libre à surface peu profonde.
Différents types des nappes d’eau souterraine
Elle peut obtenir différents qualificatifs relatif :
– à son gisement d’une nappe alluviale dans les zones alluvionnaires …,
– à ses conditions hydrodynamiques comme nappe captive ou libre, nappe perchée, nappe artésienne ( Mezzar, 2015).
• Nappe libre
Une nappe libre affleure à la surface du sol, comprise dans un aquifère comportant une zone non saturée de caractéristiques différentes à celles de la zone saturée, et donc non surmontée d’une imperméabilité.
• Nappe captive
Elle est une nappe ou partie de nappe sans surface libre, recouverte entre deux couches imperméables, où l’eau est habituellement sous pression. La figure 2 représente schéma comparatif d’une nappe libre et d’une nappe captive
• Nappe alluviale
Elle contenue dans le grand épandage de sables, graviers et galets des fleuves et des rivières. Une nappe alluviale est le lieu favorable des échanges avec les cours d’eau et les zones humides. Il peut être approvisionné par les crues et libérera à l’inverse de l’eau dans les cours d’eau en période sèche.
• Nappe perchée
C’est une nappe libre, permanente ou temporaire, formée au-dessus d’une zone non saturée et en tout temps à une côté supérieure à celle de la surface d’un cours d’eau.
Pollution de l’eau
La pollution de l’eau est devenue d’un caractère gênant ou nuisible pour l’usage humain. Lesquelles de la faune ou de la flore tout est responsable du changement de caractéristique de l’eau ? Au cours de son utilisation, l’eau s’appauvrit ou s’enrichit de substances de toutes sortes, ou change de température. Les pollutions qui en résultent se trouvent dans les milieux naturels aquatiques (les mers, océans, les rivières, les lacs et réserves d’eau douces souterraines) (Panorama, 2007-2008).
Les diverses origines de la pollution :
– Les rejets urbains :
A la manière de ruissellement des eaux pluviales la collecte et le traitement des eaux usées des ménages, des activités domestiques, artisanales et tertiaires résultants les rejets urbains dans les zones urbaines (Panorama, 2007-2008). – Les rejets agricoles :
Ils provoquent les effets de la percolation des eaux de pluie dans les sols et de son ruissellement, de l’épandage de produits chimiques sur le sol (activités maraîchères et des élevages) (Panorama, 2007-2008).
– Les rejets industriels :
Au niveau national, la part relative aux différents secteurs est évaluée à 50% pour l’agriculture, 35% les rejets urbains et 15% pour l’industrie.
Ces taux varient selon les types de pollutions, la part d’origine industrielle étant par exemple plus importante que pour certains polluants toxiques (Panorama, 2007-2008).
Les principaux polluants
– La pollution organique
A l’origine d’une consommation de l’oxygène présent dans le milieu récepteur et peuvent s’ils sont trop abondants, entraîner la mortalité des poissons par asphyxie. La pollution organique présente également un impact sur la qualité des eaux destinées à la consommation humaine (Panorama, 2007-2008).
– La pollution par les matières en suspension
Par leur effet obscurcissant, les matières en suspension présentes dans les eaux réduisent la photosynthèse qui contribue à l’aération de l’eau donc les organismes vivants subissent un manque d’oxygène.
Par ailleurs, les matières en suspension dans les rivières peuvent gêner les poissons ou entraîner leur mortalité par bouchage des branchies.
Enfin, elles sont à l’origine des envasements posant ainsi un problème d’entretien des cours d’eau et le colmatage des frayères qui perturbe la reproduction des poissons, par extension les mollusques et les crustacés (Panorama, 2007-2008). – La pollution toxique
Presque les substances présentes dans les rejets industriels peuvent, même à dose infinitésimale, être dangereuses pour le milieu aquatique et pour l’homme de la baignade ou d’ingestion.
Les origines des pollutions toxiques sont classées en deux groupes suivant :
les produits d’origine minérale tels que les métaux ou métalloïdes (mercure, cadmium, plomb, arsenic…)
les produits d’origine toxique (produits de synthèse, dérivés nitrés…)
– La pollution azotée et phosphorée
Généralement, c’est une croissance excessive des algues et plantes dans le milieu récepteur et une consommation supplémentaire de l’oxygène dissous, d’où une dégradation du milieu aquatique (phénomène d’eutrophisation) qui augmente la pollution azotée. Elle a également un impact sur la qualité des eaux destinées à la consommation humaine. Le phosphore est lui aussi l’un des facteurs de la prolifération d’algues (Panorama, 2007-2008).
– La pollution microbiologique
Elle correspond à la présence dans l’eau de germes pathogènes pour l’homme ou pour la faune aquatique. Elle provient en général de rejets directs d’effluents contaminés non traités : eaux usées domestiques, ou déjections animales (lisier par exemple). Pour les zones les plus sensibles (notamment zones de ramassage de coquillages), un traitement spécifique des effluents est nécessaire.
Ces différentes pollutions peuvent être liées : une pollution azotée ou phosphorée pouvant entrainer une pollution organique par eutrophisation, ce qui génère des particules organiques et peut être toxique (Panorama, 2007-2008).
Conséquences
La pollution de l’eau douce est due aux pesticides utilisés dans l’agriculture pour traiter les champs, mais aussi au déversement des eaux usées directement dans les rivières sans passer par des usines de traitement de pollution. L’eau de pluie ruisselle sur le sol qui l’entraînera dans les rivières. Ces produits s’infiltrent également dans le sol et polluent les nappes phréatiques.
La majorité des victimes se situent en Afrique et en Asie car les eaux usées domestiques et les déchets industriels sont directement rejetés dans les rivières, sans aucun traitement : Dysenteries, choléra, diarrhées aiguës… sont les principales épidémies. Même dans les pays industrialisés, le problème se pose : les nappes phréatiques qui alimentent les eaux potables, sont de plus en plus polluées (pollutions agricoles, animales…) Elles provoquent des diarrhées, des gastro-entérites (Brisou, 1968).
Les risques sanitaires liés aux pollutions bactériologiques et aux contaminations chimiques de l’eau
Pollutions bactériologiques
L’eau peut porter atteinte à la vie humaine, elle peut renfermer des microorganismes pathogènes et agents d’infections (bactéries, virus, champignons, protozoaires, algues). Ils se transmettent dans l’environnement aquatique par l’intermédiaire de souillure fécale humaine ou animale. Les 3 principaux types de microorganismes qu’on peut retrouver dans l’eau potable sont des bactéries, virus et des protozoaires. Ils existent à l’état naturel et devient de la contamination par des matières fécales d’origine humaine ou animale. Les maladies infectieuses provoquées par les bactéries représentent une risque sanitaire relative à l’eau, la boisson la plus courante et la plus répandue. La charge de morbidité dépend de la sévérité et de l’incidence des maladies associées aux agents pathogènes, de leur infectiosité et de la population exposée. Dans de nombreux cas, l’issue des maladies s’avère beaucoup plus grave dans des sous-populations vulnérables (OMS, 2017).
Les effets sur la santé de l’exposition à des pathogènes dans l’eau, se manifeste par la survenance d’une maladie d’origine hydrique :
-Troubles gastro-intestinaux (nausée, vomissement, diarrhée) de courte durée.
-Chez les personnes sensibles à effets chroniques voire mortels.
Certains microorganismes impliquent encore des causes importantes de maladies transmises par l’eau lors de défaillances plus ou moins fortes du traitement. On rapporte des foyers dus à Giardia, E.coli, Salmonella, Shigella, aux virus des hépatites A, aux virus de Norwalk, aux rotavirus.
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Table des matières
INTRODUCTION GENERALE
Chapitre I : SYNTHESE BIBLIOGRAPHIQUE
I. Cycle de l’eau
II. Les nappes souterraines
1. Une nappe montre l’accumulation d’eau liquide,
2. Différents types des nappes d’eau souterraine
III. Pollution de l’eau
1. Les diverses origines de la pollution :
2. Les principaux polluants
3. Conséquences
IV. Risque sanitaire liées aux pollutions bactériologiques et aux contaminations chimiques de l’eau
1. Pollutions bactériologiques
2. Contamination chimiques
V. Etude bibliographique récente
Chapitre II : MATERIELS ET METHODES
I. Contextualisation de la zone d’étude
a. Localisation de la zone d’étude
b. Contexte physique
c. Contexte géologique
d. Contexte hydrogéologique
e. Contexte sociale
II. Collecte des données ; analyses des paramètres physico-chimiques et microbiologiques de l’eau
A. Collecte des échantillons
B. Paramètres physico-chimiques de l’eau
1. Paramètres physiques
1.1. Paramètres organoleptiques de l’eau
a. Couleur
b. Odeur
1.2. Paramètres physiques à étudier
a. pH
b. Turbidité
c. Conductivité
2. Paramètres chimiques de l’eau
a. Salinité
b. Matière organique
c. Alcalinité
d. Oxygène dissous
e. Nitrate
f. Nitrite
g. Ammonium
h. Chlorure
i. Dureté totale
j. Phosphore total
k. La demande chimique en oxygène (DCO)
l. Demande biochimique en oxygène(DBO)
C. Paramètres microbiologiques de l’eau
a. ?? et ?. ????
b. Entérocoques intestinaux
c. ASR
III. L’analyse statistique des données hydro-chimiques (statistique descriptive)
IV. Etude de vulnérabilité de la nappe d’eau souterraine de la zone d’étude
a. Présentation de la différente méthode pour l’évaluation de vulnérabilité
b. Présentation des paramètres et de la note de vulnérabilité de la méthode DRASTIC
c. La cartographie de la vulnérabilité
Chapitre III : RESULTATS
I. Résultats des paramètres physico-chimiques et microbiologiques
A. Caractères physico-chimiques de l’eau souterraine
a. Couleur
b. pH
c. Conductivité
d. Turbidité
e. Matières en suspension
f. Salinité
g. Anions et cations
h. Azote minéral des eaux (Ammonium, Nitrate, Nitrite)
i. Dureté totale, Matière organiques
j. Oxygène dissous, DCO et DBO
B. Paramètres microbiologiques de l’eau étudiés
C. L’examen de la matrice de corrélation, nous a permis d’établir quelques corrélations entre les différents éléments
II. L’étude de la vulnérabilité de la nappe d’eau souterraine de la ville d’Antananarivo
1. La profondeur de la nappe (D)
2. La recharge efficace (R)
3. La lithologie de l’aquifère (A)
4. Le type de sol (S)
5. La topographie (T)
6. La lithologie de la zone vadose (I)
7. La conductivité hydraulique (C)
8. L’indice de vulnérabilité de la nappe souterraine
DISCUSSION
CONCLUSION GENERALE ET PESPECTIVES
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES :
REFERENCES WEBOGRAPHIQUES :
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