Le rôle du pousse-pousse
Le pousse-pousse se trouve n’importe où de la ville et il se stationne au lieu où il attend de clients ou de transport qu’il peut faire.
– Transporteur des personnes : A Toliara, comme dans beaucoup de villes asiatiques et par rapport au taxi, le pousse-pousse est roi. Amusant d’ailleurs cette appellation « pousse-pousse » pour un moyen de locomotion qui consiste pour celui qui l’utilise à être tiré. L’homme tire le pousse-pousse commence à peiner. Ses pieds avec des sandales en nylon (du kir anils JERK), s’accrochent sur le sol pour tirer un ou d’autres hommes assis confortablement bien plus lourds que lui. Il est très pratiqué au transport des enfants qui vont à l’école. La plus part des tireurs sont engagés par des parents pour transporter des écoliers.1 C’est à cette raison qu’aux heures d’accomplissement de leurs engagements, le prix de pousse-pousse est cher et les pousse-pousse qui se stationnent auprès des écoles n’acceptent pas de faire une course. Le pousse-pousse transporte des personnes qui vont travailler. Ce sont presque des grands messieurs ou des grandes dame qui n’a pas de voiture personnelle ou qui ne savent pas monter en bicyclette. Les pousse-pousse se stationnent près des différents bureaux pour attendre la dispersion de ces gens car ces derniers rentrent chez eux en se transportant au pousse-pousse. Les pousse-pousse sont de grand transporteur de touriste. Ils remplacent la place des guides à Toliara. Les vazaha (les occidents en général) ou les étrangers de Toliara peuvent faire la tour de la ville sans les guides professionnels en se transportant au pousse-pousse. Les tireurs qui ne sont pas tous des intellects font du mot à mot avec les passagers étrangers et ces derniers comprennent ce que les tireurs veulent dire à eux. Il y a parmi les tireurs dans la ville de Toliara qui ont de relations avec les vazaha. Ils se donnent des numéros de téléphone car grâce aux promotions de prix faites par les opérateurs de réseau à Madagascar les tireurs achètent des Motorola ou des ZTE.
– Transporteur des marchandises : Le pousse-pousse est aussi utilisé pour transporter des marchandises. Il aide les commerçants de la ville à ce service parce qu’il peut transporter des marchandises commerciales comme les produits locaux. Il a une capacité de transport ahurissante car certains pousse-pousse transportent parfois plus de six sacs de 75 kilogrammes soit entre 400 à 600 kilogrammes. Autre que les marchandises commerciales, le pousse-pousse peut transporter aussi les marchandises non commerciales comme des matériaux de construction (ciments, fer rond, toile…). De plus, il peut réaliser le déménagement des gens qui ne peuvent pas le réaliser avec les camionnettes. Il est très utilisé par les gens car son coût de transport est de 3 à 5 fois plus moindre par rapport aux camionnettes. Le pousse-pousse peut également transporter des marchandises avec son propriétaire en même temps bien sûr, ce qui peut donner des chargements incroyables. On le trouve sur tout devant la porte des marchés pour attendre les dames venant de faire ses achats au marché et si les tireurs de pousse-pousse trouvent un client qui sort du marché, ils courent avec leurs locomotives en approchant ce client là et en criant « andao posy ». Aux gares routières de la ville (stationnement Tsokobory et stationnement Sans Fil) les pousse-pousse attendent l’arrivé des passagers venant loin de Toliara mais il amène aussi des passagers qui sortiront de Toliara.
La sécurité alimentaire
Le pousse-pousse assure la sécurité alimentaire à Toliara car le travail de pousse-pousse est une sorte de travail qui ravitaille un très grand nombre des gens venant de la zone aride de Madagascar. Ce sont les antandroy qui vient à Toliara pour faire ce type de métier. Ils sont venus à Toliara car la région d’Androy est une région qu’on ne peut y faire d’activité agricole. C’est une région sèche et que les antandroy remplace cette activité en tirant le pousse-pousse à Toliara. Ce moyen de locomotion assure leurs vies à Toliara et ils peuvent devenir être riche que des cultivateurs. En moyen, durant les saisons normales, un tireur gagne 3000ar à 5000ar par jour et il en peut empocher de 1500 à 3500ar par jour. Il peut y avoir qu’à la saison de touriste, les tireurs gagnent jusqu’à 10000ar dans une journée.1 Alors sans le pousse-pousse, le nombre des misèrent à Madagascar s’aggrave.
Le transport de marchandise
Il s’agit du déplacement de marchandise d’un lieu à un autre moyennant le prix. Le contrat sur ce sujet se forme entre le chargeur, qui peut être propriétaire ou non de la marchandise, et le transporteur. Quant au transport par pousse-pousse, c’est son tireur qui est le transporteur. Avant le déplacement de proprement dit, l’exécution suppose une série d’opération que ce sont la prise en charge de la chose, le chargement de la marchandise, le déplacement et la livraison de la marchandise. La prise en charge de la marchandise est l’acte par lequel le transporteur accepte la marchandise qui lui est remise en vu du transport. Par contre, le chargement, c’est l’opération matérielle qui consiste à placer la chose à bord de véhicule (le poussepousse) servant à effectuer le déplacement. Cette opération peut être antérieure ou postérieur à la prise en charge et elle peut être faite soit par le transporteur, soit par le chargeur. Pour le déplacement, c’est la conduction de la marchandise à la destination par le transporteur. A la fin du trajet ou la livraison de la marchandise, le tireur remet la chose transportée au destinataire qu’il accepte. Pour cela, le transporteur est engagé par le propriétaire de cet objet à transporter de lui fournir un service. Ce transporteur peut transporter toutes les marchandises tant qu’elles sont des choses licites mais il a le choix sur la lourdeur à transporter. Il est difficile de déterminer le caractère de transport que fait le poussepousse dans la ville de Toliara car il est souvent existé dans les rues des tireurs de pousse-pousse qui tirent simultanément les marchandises avec son propriétaire.
La volonté des parties
La volonté des parties est présentée par la volonté en elle-même et du vice de consentement d’une part et de la rencontre des volontés d’autre part. Quant au premier point, il faut que les contrats se forment par la rencontre des volontés des parties. C’est à dires : tous les contrats (transport, louage, construction et vente) formés par le pousse-pousse doivent être formés par la volonté des parties au contrat. Pour les contrats de louage, de vente et de construction, la remise matérielle ne constitue pas une condition de validité de ces contrats mais l’obligation de livrer la chose (le pousse-pousse) est parfaite par le consentement des parties contractantes. En plus, l’art. 68 de la LTGO exige aussi que la volonté de chacun des contractants doive être exprimée en connaissance de cause. C’est dire que cette volonté doit être libre et elle doit venir d’une personne saine d’esprit. La violation de cette règle emporte le vice de consentement qui peut être présenté soit par l’erreur, soit par le dol, soit par la contrainte et soit par la lésion. Quant au second point, il faut que la rencontre de volonté se manifeste par l’acceptation d’une offre de contracter. Cette acceptation doit parvenir à l’auteur de l’offre et sa révocation n’est pas valable que si la rétractation de l’acceptation parvient à l’offrant avant l’acceptation. On peut révoquer cette offre jusqu’à la réception de l’acceptation mais la révocation abusive donne lieu à des dommages intérêts.
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Table des matières
Première partie : LE POUSSE-POUSSE ET LA VILLE DE TOLIARA
Chapitre premier.- LA PRESENTATION DE LA VILLE DE TOLIARA
Section première.- L’HISTOIRE DE LA VILLE DE TOLIARA
§1.- L’origine de Toliara
I.- L’étymologie de Toliara
II.- L’ethnie principale
§2.- L’histoire de Toliara dans des trois grandes périodes
I.- Durant la royauté
A.- La royauté locale
B.- L’unification de l’Île
II.- Durant la colonisation
III.- Dès l’indépendance
Section II.- LA GEOGRAPHIE DE TOLIARA
§1.- La géographie physique
I.- La présentation géographique de la ville de Toliara
A.- Généralité de Toliara
B.- La localisation de Toliara dans l’espace
C.- Le climat
II.- L’économie et les productions
A.- L’économie
B.- Les productions
§2.- La géographie humaine
I.- La population de la ville de Toliara
A.- La population originelle
B.- Les migrants
II.- La démographie de la ville de Toliara
A.- Le taux de natalité de la ville de Toliara
B.- Le taux de mortalité de la ville Toliara
Chapitre II.- LE POUSSE-POUSSE À TOLIARA
Section première.- LE TRAVAIL DE POUSSE-POUSSE A TOLIARA
§1.- L’essence du travail de pousse-pousse à Toliara
I.- Les origines
A.- L’origine externe
B.- L’origine interne
II.- La multiplication des nombres de pousse-pousse dans la ville de Toliara
A.- Les causes
B.- Les conséquences
§2.- Le fonctionnement de pousse-pousse à Toliara
I.- Le rôle du pousse-pousse
A.- Transporteur des personnes
B.- Transporteur des marchandises
II.- Les entrepreneurs de pousse-pousse
A.- Les propriétaires de pousse-pousse
B.- Les tireurs de pousse-pousse
Section II.- LES EFFETS SOCIO-ECONOMIQUES DU POUSSE-POUSSE
§1.- Les effets sociaux
I.- Quant à l’environnement
A.- Au niveau national
B.- Au niveau international
II.- Quant à la sécurité
A.- Le pousse-pousse, source de sécurité
B.- Le pousse-pousse, source d’insécurité
§2.- Les effets économiques
I.- Quant aux entrepreneurs
A.- Quant aux propriétaires et aux tireurs de pousse-pousse
B.- Quant aux constructeurs et aux réparateurs de pousse-pousse
II.- Quant aux tiers
A.- Pour la commune
B.- Pour les passagers
Deuxième partie : LE POUSSE-POUSSE FACE AU DROIT
Chapitre premier.- LE POUSSE-POUSSE FACE AU DROIT COMMUN
Section première.- LES CONTRATS NES PAR LE POUSSE-POUSSE
§1.- La présentation de ces contrats
I.- Des contrats translatifs de propriété
A.- Du contrat de vente
B.- Du contrat de louage
II.- Des contrats prestataires de service
A.- Du contrat de transport
B.- Du contrat de construction
§2.- Les conditions tenantes et les effets de ces contrats
I.- Les conditions tenantes à ces contrats
A.- La capacité et la volonté
B.- L’objet et la cause
II.- L es effets de ces contrats
A.- De l’effet entre les parties
B.- De l’effet entre les tiers et des personnes en dehors du contrat
Section II.- LES OBLIGATIONS ET LES RESPONSABILITES CREEES PAR LE POUSSE-POUSSE
§1.- Les obligations créées par le pousse-pousse
I.- Les obligations nées par les actes juridiques
A.- Quant aux contrats translatifs de propriété
B.- Quant aux contrats prestataires de service
II.- L es obligations extra contractuelles
A.- L es obligations délictuelles
B.- Les obligations légales
§2.- Les responsabilités créées par le pousse-pousse
I.- La responsabilité civile
A.- Pour les responsabilités contractuelles
B.- Pour les responsabilités délictuelles
II.- La responsabilité pénale et administrative
A.- Pour la responsabilité pénale
B.- Pour la responsabilité administrative
Chapitre II.- LE TEXTE SPECIAL SUR LE POUSSE-POUSSE DANS LA VILLE DE TOLIARA
Section première.- L’ANALYSE DE LA CONTENUE DE CE TEXTE
§1.- Les obligations stipulées par ce texte
I.- Les obligations des propriétaires et des tireurs
A.- Pour les propriétaires de pousse-pousse
B.- Les obligations des tireurs
II.- Les obligations des autorités locales
A.- Face aux tireurs et propriétaires
B.- Face aux pousse-pousse
§2.- L es pénalités prévues dans ce texte
I.- Les infractions
A.- De l’infraction au code de la route
B.- De l’infraction au code pénal
C.- De l’infraction au code du travail
II.- Les sanctions
A.- De la sanction du propriétaire
B.- De la sanction du tireur
Section II.- La situation de ce texte
§1.- Les blocages empêchant l’application de ce texte
I.- Les causes de cet empêchement
A.- Par les autorités locales
B.- Par les exploiteurs de pousse-pousse
II.- Les conséquences par l’inapplication de ce texte
A.- Du point de vu social
B.- Du point de vu économiques
§2.- Solution sur ces problèmes
I.- Au niveau de la commune
A.- Face aux autorités locales
B.- Face aux exploiteurs de pousse-pousse
II.- Quant aux exploiteurs
A.- Pour les propriétaires
B.- Pour les tireurs
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