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Fonctionnement sous méthane
Sous méthane uniquement, les réactions de craquage (3) et d’oxydation électrochimique totale (4) ou partielle (5) sont potentiellement favorisées [4,5,6]:
CH4 C+2H2 (3)
CH4 + 4O2-CO2 + 2H2O + 8e- (4)
CH4 + O2-CO+ 2H2 + 2e- (5)
L’oxydation électrochimique de l’hydrogène selon la réaction (2) pourra ensuite succéder à la réaction (3). Le résidu de carbone pourra également soit être oxydé selon la réaction (6) par l’eau produite par la réaction (4), soit être oxydé électrochimiquement selon les réactions (7) et (8) [7]:
C+ H2OCO+ H2 (6)
C+ O2-CO+ 2e- (7)
C + 2O2-CO2 + 4e- (8)
Les produits issus de la réaction (4) peuvent éventuellement réagir avec le méthane, donnant alors lieu aux réactions de reformage interne à sec (9) ou vaporeformage interne (10) [8,9,10] :
CH4 + H2OCO + 3H2 (9)
CH4 + CO22CO + 2H2 (10)
Les réactions de gaz à l’eau (11) [11,12] et de Boudouard (12) peuvent également intervenir :
CO + H2OCO2 + H2 (11)
2COCO2 + C (12)
Néanmoins, comme la rappelle la Figure I.2, la réaction (12) n’est pas thermodynamiquement favorisée à T>1023K.
Chutes ohmiques
Les pertes ohmiques sont dues essentiellement à la résistance ionique de l’électrolyte et aux résistances de contact entre cellules et interconnecteurs, ainsi que, dans une moindre mesure, aux résistances électriques des électrodes et des interconnecteurs, si les matériaux constitutifs ne sont pas suffisamment conducteurs. Ainsi, si on ne considère qu’une cellule seule, la perte ohmique dominante, principalement due à l’électrolyte, peut être diminuée en jouant sur deux facteurs : réduire la distance entre les deux électrodes et augmenter la conductivité ionique intrinsèque de l’électrolyte. C’est d’ailleurs sur ce dernier point que de nombreux groupes de recherches se penchent actuellement pour essayer d’identifier de nouveaux composés plus conducteurs que la zircone yttriée pour des températures plus basses que 800°C voire 700°C.
Surtension de concentration
A cause de la limitation par les phénomènes de transport de la vitesse d’approvisionnement des réactifs et d’évacuation des produits, les réactifs circulant dans les électrodes sont souvent dilués dans les produits. En conséquence, c’est le gradient de concentration formé ainsi que la diffusion des différentes espèces gazeuses présentes qui gouvernent le processus de transport des gaz. Les surtensions de concentration sont donc la conséquence de la limitation de la vitesse de transport des réactifs et dépendent fortement de la densité de courant, de l’activité thermodynamique des réactifs et de la structure de l’électrode. Dans les conditions d’utilisation correspondant à de fortes densités de courant et de faibles concentrations de gaz et d’air, elle contribue significativement aux pertes de potentiel de la cellule.
Dans la plupart des cas, la diffusion des espèces à partir de la surface d’une électrode peut être décrite en utilisant la première loi de Fick : i n.F.D.(CV CS )
où D est le coefficient de diffusion de l’espèce considérée, C sa concentration volumique, C sa V Sconcentration surfacique, et l’épaisseur de la couche de diffusion. Le courant maximal limite (iL) mesurant la vitesse d’acheminement des gaz à travers l’électrode, défini lorsque C = 0, vaut : S i n.F.D.CV L .
. Cads + H2O → CO + H2O CO+H2O→CO2+H2
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Table des matières
Introduction Générale
Chapitre I : anode SOFC et titanates : état de l’art
I. 1 La SOFC : principe de fonctionnement et limitations actuelles
I. 1. 1 La pile à combustible (PAC)
I. 1. 2 La pile à combustible à oxyde solide, SOFC
I. 1. 3 Fonctionnement sous méthane
I. 1. 4 Performance d’une SOFC
I. 1. 4. 1 Chutes ohmiques
I. 1. 4. 2 Surtension de concentration
I. 1. 4. 3 Surtension d’activation
I. 2 L’anode SOFC – état de l’art
I. 2. 1 Conductivité
I. 2. 2 Compatibilité chimique et mécanique avec l’électrolyte
I. 2. 3 Activité électrochimique ou électrocatalytique
I. 2. 4 Activité catalytique dans le cas de l’utilisation d’un gaz hydrocarboné
I. 2. 5 Matériaux d’anode
I. 3 Les titanates de lanthane et de strontium
I. 3. 1 SrTiO3
I. 3. 2 LaTiO3
I. 3. 3 Système SrTiO3-LaTiO3 (LST)
I. 3. 3. 1 Mécanisme d’accommodation de La3+ par compensation électronique.
I. 3. 3. 2 Mécanisme d’accommodation de La3+ par compensation ionique
I. 3. 3. 3 Performances des LST en tant que matériau d’anode SOFC
I. 3. 4 Amélioration de l’activité électrochimique des LST via les substitutions cationiques
I. 3. 4. 1 Cérium
I. 3. 4. 2 Manganèse
I. 3. 4. 3 Magnésium
I. 3. 4. 4 Calcium
I. 3. 4. 5 Yttrium
I. 3. 4. 6 Chrome
I. 3. 4. 7 Niobium
I. 3. 4. 8 Scandium
I. 3. 4. 9 Aluminium
I. 3. 4. 10 Fer
I. 3. 4. 11 Cobalt
I. 3. 4. 12 Vanadium
I. 4 Les titanates de baryum
I. 5 Les phases de Ruddlesden-Popper
I. 6 Conclusions et perspectives
Références
Chapitre II : synthèse et caractérisation structurale de titanates 3D et 2D
II. 1 Démarche expérimentale
II. 1. 1 Synthèse
II. 1. 2 Caractérisation
II. 2 Les titanates de lanthane et de strontium de structure pérovskite 3D
II. 2. 1 Sr1-xLaxTiO3+davec x=0.40
II. 2. 1. 1 Caractérisation structurale par DRX et par diffraction électronique des composés x=0.40 de la série Sr1-xLaxTiO3+d après synthèse à 1773K/24h sous air
II. 2. 1. 1. a) Résultats
II. 2. 1. 1. b) Discussion
II. 2. 1. 2. Caractérisation structurale par DRX, par diffraction électronique et par susceptibilité magnétique des composés x=0.40 de la série Sr1-xLaxTiO3+d après réduction à 1173K/48h sous Ar/H2(2%)
II. 2. 1. 2. a) Résultats
II. 2. 1. 2. b) Discussion et conclusions
II. 2. 1. 3. Caractérisation structurale par DRX et par diffraction électronique des composés x=0.40 de la série Sr1-xLaxTiO3+d après réduction à 1673K/24h sous Ar/H2(2%)
II. 2. 1. 3. a) Résultats
II. 2. 1. 3. b) Discussion
II. 2. 1. 3. c) Conclusions
II. 2. 1. 4 Suivi de la réoxydation par ATG sous air des composés réduits
II. 2. 1. 4. a) Résultats
II. 2. 1. 4. b) Discussion
II. 2. 1. 4. c) Conclusions
II. 2. 2 Les pérovskites de lanthane et de strontium de structure 3D substituées au manganèse
II. 2. 2. 1 Caractérisation structurale par DRX des composés x=0.05 et x=0.33 de la série Sr1- xLaxTi0.95Mn0.05O3±d après synthèse à 1773K/24h sous air
II. 2. 2. 1. a) Résultats
II. 2. 2. 1. b) Discussion
II. 2. 2. 1. c) Conclusions
II. 2. 2. 2 Caractérisation structurale par DRX et suivi de la réoxydation par ATG du composé x=0.05 de la série Sr1-xLaxTi0.95Mn0.05O3±d après synthèse à 1773K/24h sous air et réduction à 1173K/48h sous Ar/H2(2%)
II. 2. 2. 2. a) Résultats
II. 2. 2. 2. b) Discussion
II. 2. 2. 2. c) Conclusions
II. 2. 3 Les pérovskites de lanthane et de strontium de structure 3D substituées au cérium
II. 2. 3. 1 Caractérisation structurale par DRX du composé LCST-ox après synthèse à 1773K/24h sous air
II. 2. 3. 1. a) Résultats
II. 2. 3. 1. b) Discussion
II. 2. 3. 1. c) Conclusions
II. 2. 3. 2 Caractérisation structurale par DRX, diffraction électronique, XPS et suivi de la réoxydation par ATG, DRX-HT sous air et MEB/EDS du composé LCST-R après synthèse à 1673K/24h sous Ar/H2(2%)
II. 2. 3. 2. a) Résultats
II. 2. 3. 2. b) Discussion
II. 2. 3. 2. c) Conclusions
II. 3 Les pérovskites de lanthane et de strontium de structure 2D
II. 3. 1 LaxSr1-xTiO3+davec x=0.80
II. 3. 1. 1 Caractérisation structurale par DRX, DN et diffraction électronique du composé x=0.80 de la série LaxSr1-xTiO3+d après synthèse à 1773K/24h sous air
II. 3. 1. 1. a) Résultats
II. 3. 1. 1. b) Discussion
II. 3. 1. 1. c) Conclusions
II. 3. 1. 2 Caractérisation structurale par DRX et susceptibilité magnétique du composé x=0.80 de la série Sr1-xLaxTiO3+d après réduction à 1173K/48h sous Ar/H2(2%)
II. 3. 1. 2. a) Résultats
II. 3. 1. 2. b) Discussion et conclusions
II. 3. 1. 3 Caractérisation structurale par DRX du composé x=0.80 de la série LaxSr1-xTiO3+d après réduction à 1673K/24h sous Ar/H2(2%)
II. 3. 1. 3. a) Résultats
II. 3. 1. 3. b) Discussion et conclusions après réduction à 1173K/48h ou 1673K/24h sous Ar/H2(2%)
II. 3. 1. 4. a) Résultats
II. 3. 1. 4. b) Discussion
II. 3. 1. 4. c) Conclusions
II. 3. 2. Les pérovskites de lanthane et de strontium de structure 2D substituées au manganèse
II. 3. 2. 1 Caractérisation par DRX et DN du composé 2D lamellaire LSTM (x=0.80), après synthèse sous air
II. 3. 2. 1. a) Résultats
II. 3. 2. 1. b) Discussion et conclusions
II. 3. 2. 2. Caractérisation par DRX et suivi de la réoxydation par ATG sous air du composé 2D LSTM415 après réduction à 1173K/48h sous Ar/H2(2%)
II. 3. 2. 2. a) Résultats
II. 3. 2. 2. b) Discussion
II. 3. 2. 2. c) Conclusions
II. 3. 3 Les pérovskites de lanthane et de strontium de structure 2D substituées au cérium
II. 3. 3. 1. Caractérisation par DRX du composé LCST415
II. 3. 3. 1. a) Résultats
II. 3. 3. 1. b) Discussion et conclusions
II. 4 Les titanates de baryum substitués au lanthane, de structure 3D.
II. 4. 1 Caractérisation structurale par DRX des différents titanates de baryum après synthèse sous air
II. 4. 1. a) Résultats
II. 4. 1. b) Discussion
II. 4. 1. c) Conclusions
II. 4. 2 Caractérisation structurale par DRX des différents titanates de baryum après réduction à 1173K/48h sous Ar/H2(2%)
II. 4. 2. a) Résultats
II. 4. 2. b) Discussion
II. 4. 2. c) Conclusions
II. 4. 3 Suivi de la réoxydation par ATG des différents titanates de baryum réduits à 1173K/48h sous Ar/H2(2%)
II. 4. 3. a) Résultats
II. 4. 3. b) Discussion
II. 4. 3. c) Conclusions
II. 5 Les phases 2D de Ruddlesden-Popper
II. 5. 1 Caractérisation structurale par DRX des composés RRPP, RRPPL et RRPPLM obtenus après synthèse à 1773K/24h sous air
II. 5. 1. a) Résultats
II. 5. 1. b) Discussion
II. 5. 1. b) Conclusions
II. 5. 2 Caractérisation structurale par DRX et suivi de la réoxydation par ATG sous air des composés RRPP et RRPPLM réduits à 1173K/48h sous Ar/H2(2%)
II. 5. 2. a) Résultats
II. 5. 2. b) Discussion
II. 5. 2. b) Conclusions
II. 6 Conclusions
Références
Chapitre III : caractérisations catalytique et électrochimique de titanates à structures 3D et 2D
III. 1 Tests catalytiques en conditions simulées de vaporeformage du méthane
III. 1. 1 Démarche expérimentale
III. 1. 1. 1 Analyses réactionnelles
III. 1. 1. 2 Présentation du montage expérimental simulées de RIP, avec suivi par chromatographie en phase gazeuse
III. 1. 1. 2. b) Suivi de la TPO par spectrométrie de masse
III. 1. 2 Les titanates de lanthane et de strontium 3D
III. 1. 2. 1 Résultats obtenus sur les titanates de strontium 3D de la famille LaxSr1-xTiO3+d
III. 1. 2. 2 Résultats obtenus sur les titanates de strontium substitués au cérium
III. 1. 2. 3 Discussion
III. 1. 3 Les titanates de lanthane et de strontium 2D
III. 1. 3. 1 Résultats
III. 1. 3. 2 Discussion
III. 1. 4 Les titanates de baryum 3D
III. 1. 4. 1 Résultats
III. 1. 4. 2 Discussion
III. 1. 5 Conclusions
III. 2 Conductivité électrique des phases 3D vs. 2D.
III. 2. 1 Démarche expérimentale
III. 2. 2 Les titanates de strontium substitués au lanthane, de structure 2D et 3D
III. 2. 2. 1 Résultats
III. 2. 2. 2 Discussion
III. 2. 2. 3 Conclusions
III. 2. 3 Les titanates de strontium et de lanthane substitués au manganèse, de structure 2D et 3D
III. 2. 3. 1 Résultats
III. 2. 3. 2 Discussion
III. 2. 3. 3 Conclusions
III. 2. 4 Les titanates de strontium et de lanthane de structure 3D substitués au cérium
III. 2. 4. 1 Résultats
III. 2. 4. 2 Discussion
III. 2. 4. 3 Conclusions
III. 2. 5 Les titanates de baryum de structure 3D substitués au lanthane
III. 2. 5. 1 Résultats
III. 2. 5. 2 Discussion
III. 2. 5. 3 Conclusions
III. 2. 6 Conclusions
Références
III. 3 Caractérisation électrochimique par spectroscopie d’impédance complexe des phases 3D vs. 2D
III. 3. 1 Spectroscopie d’impédance complexe sur cellules symétriques
III. 3. 1. 1 Démarche expérimentale
III. 3. 1. 1. a) Mise en forme
III. 3. 1. 1. b) Spectroscopie d’impédance complexe sur cellules symétriques
III. 3. 1. 2 Premiers résultats discriminatoires
III. 3. 1. 2. a) Les titanates de strontium à structure 3D
III. 3. 1. 2. a. a) Résultats
III. 3. 1. 2. a. b)Discussion
III. 3. 1. 2. a. c) Conclusions
III. 3. 1. 2. b) Les titanates de strontium à structure 2D
III. 3. 1. 2. b. a) Résultats
III. 3. 1. 2. b. b)Discussion
III. 3. 1. 2. b. c) Conclusions
III. 3. 1. 3 Optimisation des performances
III. 3. 1. 3. a) Optimisation de la composition
III. 3. 1. 3. a. a) Résultats
III. 3. 1. 3. a. c) Conclusions
III. 3. 1. 3. b) Optimisation de la température de frittage
III. 3. 1. 3. b. a) Résultats
III. 3. 1. 3. b. b) Discussion
III. 3. 1. 3. b. c) Conclusions
III. 3. 1. 3. c) Optimisation de l’épaisseur de la couche fonctionnelle
III. 3. 1. 3. c. a) Résultats
III. 3. 1. 3. c. b) Discussion
III. 3. 1. 3. c. c) Conclusions
III. 3. 1. 4 Conclusions
III. 3. 2 Spectroscopie d’impédance complexe sur cellule complète
III. 3. 2. 1 Démarche expérimentale
III. 3. 2. 1. a) Mise en forme
III. 3. 2. 1. b) Spectroscopie d’impédance complexe sur cellule complète
III. 3. 2. 2 Spectroscopie d’impédance électrochimique sur cellule symétrique à électrode de type LSM alimentée sous air
III. 3. 2. 3 Courbes de polarisation
III. 3. 2. 3. a) Résultats
III. 3. 2. 3. b) Discussion
III. 3. 2. 3. c) Conclusions
III. 3. 2. 4 Vieillissement à 1073K sous courant imposé
III. 3. 2. 4. a) Résultats
III. 3. 2. 4. b) Discussion
III. 3. 2. 4. c) Conclusions
III. 3. 2. 5 Conclusions
Références
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