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Réalité sur le développement au niveau Mondial
Le développement dans le Sud
Sur tout les plans (biophysique, sociale, économique, culturel, etc.,) la situation de continent Africain s’est gravement détériorée depuis plusieurs décennies, et cette situation s’empire : dégradation du milieu naturel (ressources naturelles, écosystème, mécanismes biologiques) ; endettement et inflation ; dépendance alimentaires et ses conséquences, malnutrition et famines ; déséquilibre politique.
Depuis l’émancipation politique de l’Afrique, les politiques de développement sont caractérisées par le mimétisme de l’occident par latransposition, dans un milieu non préparé, du type de développement des PD. Avec le recul, nous pouvons dire que ce qui a été promu dans le tiers-Monde, en l’occurrence en Afrique c’était une croissance sans développement. D’autant plus, sur une population mondiale estimée à environ 6,4 milliards d’hommes, la répartition de la population entre le Nord et le Sud est très inégale. En effet, 4/5 de la population mondiale vit dans les PED, ce qui engendre dans ces pays la persistance des problèmes liés au développement humain.
Les aspects de ce mal développement se présententtel que, cette population, jugée trop nombreuse, est d’abord une population à majori té rurale. Pourtant le pays à des difficultés en matière d’autosuffisance alimentaire. De plus, les services et infrastructures de santé sont quasi inexistants, surtout dans les zones rurales. Il en est de même pour l’éducation. Ainsi, s’explique la persistance des problèmes sur le système de production qui s’accompagnent des problèmes liés à la question foncier.
Les causes de cette situation critique, aux multiples facettes, résident tout d’abord, dans l’absence de stratégie de développement viable apporté par les pays développés, négligeant le monde rural, qui est la caractéristique même de l’Afrique, et les effets pervers de l’aide au développement. A ce sujet, il est à noter que 1/5 des recettes des exportations du continent sont consacrées au remboursement des dettes des PD.
Réalité du développement à Madagascar
Aspect de la pauvreté socio-économique
Madagascar vit depuis 20 ans environ sous ajustement structurel dont les résultats n’ont pas atteint les objectifs d’une croissance, p ire, les conséquences de ces politiques jugés drastique ont engendré des dégâts irréversibles surle plan social et n’a aucun cas diminué la pauvreté dans le pays.
Avec un PIB par habitant évalué à 246 USD en 2007,Madagascar est parmi les pays les plus pauvres de la planète. En 2005, l’Indice de Développement Humain (IDH) était de 0,527, en hausse par rapport à l’année 2003, ce qui classe le pays dans la catégorie des Pays Moins Avancés. Pourtant sur une population estiméeà 18 millions d’habitant, environ70% de la population vit au dessous du seuil de la pauvreté.
Nombreux sont les causes qui expliquent la persistance de ce cercle vicieux de la pauvreté à Madagascar. A l’instar de nombreux pays africains, Madagascar est confronté à un environnement économique difficile depuis plusieurs décennies. Malgré la réforme de la politique économique Nationale initiée en 2003, l’économie malgache reste encore fragile. Ce qui explique la faible croissance économique du pays et par contre augmente le recours aux aides financiers apportés par les bailleurs de Fonds. A ce titre, en 2004, l’aide officiel au développement pour Madagascar a atteint le chiffrede 1236 Millions de Dollars5.
Mais la pauvreté est multiforme et ne se limite pas aux seuls aspects monétaires, les problèmes d’accès aux services sociaux de base, comme l’éducation, santé, alimentation en eau potable, logement, ou encore l’accès à la terre constitue également un aspect de la pauvreté, ceci malgré la présence massive des acteurs multinationaux et des ONG depuis les années 1990. Actuellement, le taux d’analphabétismetouche encore 40% de la population. Sur le plan sanitaire, en 1996, les centres de santé de base (CSB) sont réputés ne pouvoir satisfaire que 25% des besoins des patients en médicaments6. De même, l’accès à l’eau potable ne privilégie que seulement 40% de la population.
Enfin, et non du moindre, l’inadéquation des politiques de développement imposées par les PD, dans le cadre de la Bonne gouvernance, qui se sont succédés à tel point que le pays est qualifié d’être un « cimetière de projets».
Mais cette pauvreté, qui touche près de trois malgaches sur quatre, a surtout une dimension rurale. En effet le chiffre nous montre une forte inégalité de la pauvreté entre le milieu rurale (76%), et le milieu urbaine (52%)
La pauvreté rurale
A Madagascar, 78% de la population sont des ruraux et vivent la plupart des activités liées à l’agriculture et l’élevage. Pourtant, le paradoxe est tel que la productivité ne permet d’assurer l’autosuffisance alimentaire 7 de plus de la moitié de la population (65,7% en 2006), surtout en milieu rural. En 2002, le rapport de la FAO (Food and Agricultural Organization) a révélé que les superficies cultivées (terres arables et cultures permanentes) à Madagascar, n’occupaient que 3,55Millions d’hectare soit 68% de s terres dont une superficie moyenne d’exploitation de 1,2 hectare 8 par ménages.
De cet état de précarité de la population rurale algache,m nous pouvons déceler trois causes principales, à savoir : la faible productivi té agricole, l’accès à la terre, enfin l’absence des infrastructures sociaux de base.
La production agricole
La production agricole est la principale déterminante de la pauvreté dans le monde rural à Madagascar. En effet, la production agricol e est en déclin que ce soit sur la qualité que sur le rendement agricole. A titre d’illustration, les rendements rizicoles dans la plupart des zones rurales, sont faibles variant en moyenne entre 1,2 tonne/ha pour le riz. Par conséquent, les périodes de soudure s’allongent jusqu’à plus de 18 semaines par an9.
Les causes déterminantes de cette situation sont les techniques archaïques et traditionnelles dominés par une agriculture extensive, à l’exemple du « tavy » ,qui constitue un système ancestral de production basé sur le défrichement itinérant des forêts naturelles, et les cultures sur brûlis qui engendrent les phénomènes d’érosions ; par les difficultés d’accès de ces paysans pauvres aux intrants agricoles, à sa voir les matériels et engrais et aux techniques nouvelles de production. L’accès aux crédits agricoles est également très faible.
A cela s’ajoute l’insécurité avec les « dahalo » brigands( de grands chemins) qui sévissent en milieu rural sans oublier l’enclavement de nombreuses régions rurales à Madagascar, dû à la vétusté voire l’absence des infrastructures routières empêchant la circulation des biens et des personnes. Les paysans sont alors contraints de vendre les produits agricoles à très bas prix sur le marché pour subvenir à leur besoins quotidiennes. D’où les faibles revenus des ménages ruraux.
L’accès à la terre
Relatifs au contexte de la production agricole, la question d’accès à la terre en milieu rural constitue également une cause de la pauvretéen milieu rural. En effet, la terre est non seulement un important moyen de production des paysans mais surtout source de travail et de revenu, voire de survie pour la population rurale. L’accès à la terre constitue en ce sens une préoccupation socioéconomique majeure pour les ménages ruraux.
D’ailleurs, nous aurons l’occasion de parler un pe u plus sur ce sujet ultérieurement. Mais d’ores et déjà nous pouvons dire que l’accès à la terre est très inégales non seulement entre la le milieu urbain et rural mais aussi entre ce dernier. En effet, La moitié des ménages en milieu rural se partage moins de 2% des superficies de terres irriguées, tandis que près de 10% des ménages sont propriétaires des terres les lusp fertiles.
Les services sociaux
Sur le plan social, les populations rurales sont d’autant plus victimes de l’inexistence des infrastructures sociales de base (sanitaire, scolaire,…).
En terme d’indice développement humain, le taux de scolarisation en milieu rural est encore faible à 45,7% en 2005 (contre 63,0% en mili eu urbain). Ceci s’explique par l’éloignement des écoles obligeant les enfants à efectuer une dizaine de kilomètre par jours pour y accéder, ainsi qu’à des facteurs d’ordre socio-économique et culturel, à savoir la fluctuation des revenus des ménages. L’accès à la santé présente la même situation. Engénérale, moins de 65% de la population est située dans un rayon de 5 km d’un établissement de soins. Ce qui signifie qu’une partie importante de la population, surtout localisée en zones enclavées, n’a pas encore accès aux soins essentiels. D’où la persistance des maladies chroniques (paludisme, diarrhée…) et du problème de la malnutrition dans l es milieux ruraux. En outre, le taux d’accès à l’eau potable s’affiche très faiblement à seulement 16%10.
Le développement durable : genèse et fondements
Genèse et montée en puissance
Avant d’entrer dans le vif de ce sujet, il convient de donner en quelques lignes la définition du concept de développement durable (DD).
La définition la plus connue est celle qui figuredans le rapport de Brundtland (CMED, 1987 ; 47), c’est « le développement qui répond auxbesoins du présent sans compromettre la capacité de satisfaire ceux des générations futures». Ainsi, l’idée de durabilité et d’intergénérationnalité est inhérente à ce conceptDe. ce fait, le DD est censé concilier les trois dimensions suivantes des sociétés humaines : économique, sociale et écologique. Autrement dit, c’est un modèle de développement économique et social visant à assurer la pérennité du patrimoine naturel de la terre.
C’est à la conférence International qui s’est déroulé à Stockholm en 197211 qu’a débuté les discussions concernant le terme de DD. Depuis cette conférence une nouvelle donne d’idéologie à été adopté concernant les rapports entre le développement et l’environnement. Mais la plus incontournable en matière de question sur le développement et de l’environnement au niveau mondiale est la conférence de Rio en 199212. L’importance est, selon AGGERI, que « Rio a donné naissance à une définition extensive des rapports de développement et de l’environnement, en englobant les rapports Nord-Sud, la lutte contre la pauvreté, l’équité sociale.. . ». Mais surtout que Rio a refléter les initiatives des pays participants, aussi bien des PD que des PED, à met tre en œuvre des programmes d’actions qui concilient à la fois le développement humain, la protection des ressources naturelles et enfin contre la pauvreté, la condition indispensable du développement durable. Il est à noter que ces actions sont à réaliser grâce au programme d’action, baptisé « Agenda 21 ».
Dans l’atteinte de ces objectifs, la FAO joue un rôle capital, principalement en ce qui concerne le développement agricole, la gestion des terres, et la lutte contre la déforestation et la désertification.
Les fondements du développement durable
Durant la conférence de Rio, de nombreuses questions ont suscité l’intérêt de participants, à savoir : la pauvreté, la participation des minorités aux processus de décisions, gestion de différentes ressources, l’aménagement del’espace…A cet effet, la notion fait du concept « durabilité » son objectif à travers les trois dimensions économique, écologiques et sociales.
La durabilité économique s’exprime évidemment en ermest de croissance auto entretenu. Ainsi, elle s’appuie sur les principes « macro-économiques d’équilibre », aussi qu’à des règles d’investissements comme les allocat ions budgétaires, les niveaux de productivité, etc. entre les pays Nord et Sud. Le but étant d’alléger les dettes des pays pauvres, et permettre à ces derniers de constituer des épargnes pour la génération future.
Pour ce qui est de la durabilité environnementale, celui- ci se concentre particulièrement sur les luttes contre la dégradation de l’environnement, exemple la pollution, la préservation des ressources non renouvelables. Sur cette base ont été élaboré des principes et des règles de conduites y afférents. A ce propos, est il opportun de remarquer que cette dimension a pris le forme des créations des Parcs Nationaux et des zones protégés, depuis les années soixante dix, surtout dans les pays du Sud. Ainsi peut donc s’expliquer la présence massive des acteurs « supranationaux » (Conservation International, WWF…), qui œuvrent spécialement dans des projets environnementaux, en particulier dans les pays qualifiés de « riche en écologie ».
Quant à la durabilité sociale, selon Yves MARTIN, elle trouve sa légitimité dans la relation d’intergénérationnelle des satisfactions des besoins14, que ce soit dans son sens étroit, que dans son sens large. Autrement dit la transmission des ressources disponibles, à l’exemple des ressources naturelles, les infrastructures, les capitaux de toutes sortes. De ce fait, la durabilité sociale du DD se concentre sur deux concepts, à savoir : la lutte contre la pauvreté et l’exclusion sociale.
Dans le contexte de lutte contre la pauvreté, à la question de l’accessibilité aux ressources et protection de la biodiversité, de nouveaux concepts ont émergé dans les débats : l’appropriation par la gestion communautaire des ressources naturelles et la « patrimonialisation » de la biodiversité. Désormais, il n’est plus possible de discuter environnement et développement sans intégrer cette dimension communautaire. Une politique, qui semble à priori mettre en avant le d éveloppement du monde rurale.
Considération en matière d’environnement
De prime abord, il convient de donner une tentative de définition de l’environnement. Le terme environnement est un anglicisme signifiant milieu. C’est le milieu dans lequel un être vivant fonctionne, il inclue l’air, l’eau, laterre, les ressources naturelles, la flore, la faune, les êtres humains et leurs interrelations. Dans la charte de l’Environnement Malagasy, l’environnement est l’ensemble des milieux naturels et artificiels y compris les milieux humains et les facteurs sociaux culturels qui intéressent le développement national.
Par ailleurs, l’environnement évoque un ensemble considéré comme un système dynamique, constitué de sous système, à savoir : la composante physique qui se composent des éléments naturels, la composante biologique (faune, flore), la composante humaine : social (population, santé, éducation, ..) culturell (fady, us et coutume), économique (revenus des ménages, production, …) et la composante crée p ar l’homme pour satisfaire ses besoins (routes, bâtiments…). A noter que ces composantes s ont en interrelation et en interaction les unes des autres, à l’exemple de l’interaction d’ori gine anthropique par l’utilisation de l’Homme des ressources naturelles (coupe des bois,..).
Enfin, l’environnement est la base de toutes activités que ce soient écologiques, économiques et sociales
Etat des lieux de l’environnement dans le Monde et à Madagascar
La problématique de l’environnement
A partir de la deuxième moitié du XXème siècle, sle préoccupations environnementales ont commencé à émerger au niveauInternational, aussi bien dans les PD, que dans les PED, si auparavant, celles-ci ne sont reléguées qu’au second plan.
Dans les PD, cette problématique se pose surtout par le fonctionnement de la société de consommation qui implique l’industrialisation massive de ces pays dès les années 1960, afin de satisfaire les besoins de la population. Par conséquent, les déchets industriels déversés sous toutes ses formes sont les responsables des graves problèmes sur l’environnement, dont les plus connus sont les pollutions (air, eau, sol), l’effet de serre, la destruction de la couche d’ozone, le réchauffement climatique…
Mais à la grande différence des PD, les astreintes écologiques émis par les PED, à l’exemple de l’Afrique, sont dues au sous développement et au mal développement. En effet, de nombreux problèmes environnementaux sont reliés à la pauvreté de la population contrainte d’assurer leur besoin de survie immédiate. Autrement dit, de leur état de pauvreté, la population est contrainte d’exploiter « abusivement » les RN (renouvelables ou non renouvelables)de leurs terroirs, tel les ressources forestières, les ressources minières, qui force est de signaler font rué tant les grands exploitants Multinational que les petits exploitants individuels ou familiales.
De cette surexploitation des RN, les dommages les plus visibles dans les PED sont la déforestation et l’érosion. Il convient de noter que la déforestation prive en moyen 200 à 500 millions personnes de leurs ressources de survie. Ainsi, elle représente une menace considérable en alimentation dans la plupart des pays du tiers monde.
En outre, la plus grande menace qui a suscité l’inquiétude des chercheurs et scientifique du monde entier est le changement climatique16. En fait, les manifestations de ce problème sont de plus en plus visibles (augmentation de la température, montée du niveau de la mer,… ) et les conséquences sur les activités et le quotidien des hommes sont énormes, à savoir, les inondations, la sécheresse qui perturbeles activités agricoles, les maladies… mais la plus grave est celui de la difficulté d’approvisionnement en eau dans le Monde. En ce sens, le changement climatique a dépassé le seuil d’une imples préoccupation pour se relever dans les priorités sociales et économiques étant données llourdes charges qu’ils représentent.
Par ailleurs, la pression démographique, bien qu’elle soit indépendante du changement climatique aggrave les effets de ce dernier. Aujourd’hui peuplée de six milliards d’habitants, la satisfaction des besoins en matière première et en terres devient de plus en plus difficile d’autant plus que la population s’accroît à un ryth me galopant, surtout dans les pays du Sud. D’où l’expression devenu en vogue de Paul Ehrlich « Bombe P » (P comme population).
La conséquence sur l’environnement est qu’ « une population nombreuse ou dense serait plus encline à dégrader l’environnement »17. En revanche, force est de souligner que, l’exploitation des RN ne concerne pas uniquement les activités économiques, mais également certaines activités relevant du domaine culturelles, tel l’accomplissement de certains rites médicaux-magiques et magico-religieux…
Aspect de l’environnement à Madagascar
Richesse de la biodiversité
Du point de vue de la biodiversité, Madagascar estl’un des endroits les plus riches de la planète en matière de faune et de flore. Du faitde l’abondance des forêts tropicales de l’île, 5% des espèces répertoriées dans le monde s’y trouvent, en plus elle représente un taux d’endémicité à 90%. Cette richesse en patrimoine écologique confère à l’île sa place au cinquième rang (sur dix septième) au classement «Global biodiversity Hotspots ». Autrement dit, Madagascar fait partie des catégories des B7, à savoir les « sept pays les plus importants de la planète en terme de biodiversité et dont le poids écologique à l’échelle mondiale est comparable au poids économique du G7 » . A cet effet, le pays fait l’attrait de nombreux acteurs: touristiques, chercheurs et scientifiques renommés venus des quatre coins du globe.
Ici, est-il opportun de mettre en exergue le secteur touristique qui est l’un des piliers pour la rentrée des devises à Madagascar. En effet, grâce aux activités écotouristiques qu’offre le pays, pour l’année 2010, la recette est estimée à 90,81 Millions US de dollars19. Une hausse est ainsi affichée par rapport à l’année 2009, au cours duquel le secteur a gravement subi les conséquences de la crise dans lepays.
Devant ces faits, la gestion de cet exceptionnel patrimoine relève d’une affaire de la communauté International.
Handicap de l’environnement
À l’instar des autres PED, qui ont cette potentia lité en matière environnementale, les menaces tendent de plus en plus à la dégradation de l’environnement et donc à un souci de développement économique et sociale durable. Pourtant pour les Malgaches, les forêts constituent une ressource très indispensable dans le quotidien tant sur plan socioculturel mais surtout économique.
La cause anthropique, reste la plus déterminante dans la mesure où une grande proportion à 90%de la population reste tributaire p ermanente des ressources naturelles dont 75% de la population rurale. D’une manière générale, le problème de l’environnement se manifeste par la déforestation et l’érosion. Mais d’autres causes économiques et sociologiques ont aussi un lien direct à la dégradation des ressources naturelles, à savoir : les moyens de subsistance, les facteurs socioculturels et structurels.
Le facteur économique
Tout d’abord. force est de noter que l’économie Malgache dépend des ressources naturelles pour au moins 50% et neuf emplois sur dix y sont liés directement , à l’exemple de l’exploitation des charbon de bois et le bois de chauffe, sur lequel dépend encore plus de 80% des ménages, les activités agricoles, de l’artisana et les offres relatifs aux activités touristiques.
Comme nous l’avons dit précédemment, l’activité agricole reste le principal moyen de subsistance des ruraux. Pourtant les techniques agricoles engendrent des conséquences néfastes sur l’environnement. Mais la place de l’élevage est également à considérer dans ce facteur de dégradation de l’environnement, comme l’affirme REAU.B21 que «A Madagascar, les hommes ont sacrifié la forêt pour l’élevage etl’agriculture », ce qui a favorisé la formation des savanes.
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Table des matières
INTRODUCTION GENERALE
Problématique
Objectifs
Hypothèses
Méthodologie
Problèmes rencontrés et limites de l’étude
Mouvement global du document
PARTIE I : CADRAGE CONCEPTUEL ET APERCU SUR L’ETAT GLOBALE DE L’ENVIRONNEMENT ET DU DEVELOPPEMENT
Introduction partielle
CHAPITRE I: ACCEPTION DES TERMES DEVELOPPEMENT ET ENVIRONNEMENT7
Section I: Evolution des idées en matière de Développement Durable
1. Généralités sur le développement
2 .Réalité du développement au niveau Mondial
2.1 Le développement dans le Sud
2.2 Réalité du développement à Madagascar
2.2.1 Aspect de la pauvreté socio-économique
2.2.2 La pauvreté rurale
a) La production agricole
b) L’accès à la terre
c) Les services sociaux
3 Le développement durable : genèse et fondements
3.1 Genèse et montée en puissance
3.2 Les fondements du développement durable
Section II Considération en matière d’environnement
1 Etat des lieux de l’environnement dans le Monde et à Madagascar
1.1 La problématique de l’environnement
1.2 Aspect de l’environnement à Madagascar
1.2.1 Richesse de la biodiversité
1.2 .2 Handicap de l’environnement
a) Le facteur économique
b) À travers les facteurs socioculturels
c) Les causes structurelles
2. Couplage du développement durable et de l’environnement à Madagascar
2.1 Gestion communautaire des ressources Naturelles (GCRN)
2.1.1 Le cas malgache
2.1.2 La Gestion Locale Sécurisée (GELOSE)
Section III: La Réalité du système foncier à Madagascar
1. Modes d’accès à la terre1.1 La transmission intergénérationnelle
1.2 L’achat des terres
1.3 Le mode de location
2. Problèmes du système foncier malgache
2.1 La législation foncière
2.2 Evolution du système foncier coutumier
3. La nouvelle politique foncière
CHAPITRE II: PRESENTATION DU MILIEU D’ETUDE
Section I: Description générale du Fokontany Ambohitrambo
1. Caractéristiques administratives et physiques du Fokontany Ambohitrambo
1.1 Localisation administrative du Fokontany
1.2 Infrastructures existantes
1.2.1Infrastructures routières
1.2.2 Infrastructures sanitaires
1.2.3 Infrastructures scolaires
1.2.4 Les marchés
1.3 Organisation du Fokontany
2. Aspect physique
Section II Caractéristiques de la population et mode de production sociale prévalent dans la communauté rurale
1. Description de la population
2. Profil historique de la communauté
2.1 Bref historique
2.2 Identité culturelle de la population
3. Situation économique dans la zone d’investigation
CHAPITRE III: CADRE THEORIQUE ET APPAREILLAGE METHODOLOGIQUE
Section I: Repères Méthodologiques
1. Etapes de la recherche
2. Techniques d’enquêtes
3. Techniques d’échantillonnage
4. Traitement et Analyse des données
Section II Cadres théoriques de la recherche
1. Repères théoriques et outils conceptuels
2. Domaines appliquées an sciences sociales
2.1 La sociologie rurale
2.2 Sociologie du développement
2.3 La sociologie de l’environnement
2.4 La géographie sociale
Conclusion partielle
PARTIE II: INVESTIGATIONS SUR LA GESTION COMMUNAUTAIRE DE LA FORET TAPIA DANS LA COMMUNAUTE RURALE D’AMBOHITRAMBO
Introduction partielle
CHAPITRE I: MODE D’ORGANISATION ET IMPLICATION PAYSANNE DANS LA GESTION DE LA FORET TAPIA PAR LES COBA
Section I: Description du mode de gestion
1. Historique de gestion
2. Activités des COBA
2.1 Projets d’activités des COBA
2.2 Zonage de la communauté
2.3 Appui au développement et gestion de la FT
2.3.1 Appui au développement de la communauté locale
a) Plan de gestion sociale
b) Plan de gestion éducation
c) Plan de gestion économique
Section II: Perception paysanne sur l’importance de l’environnement
1. Présentation générale des enquêtés
1.1 Présentation par âge et par sexe
1.2 Catégorie socioprofessionnelle des enquêtés
2. Les motifs d’adhésion de la population dans la GELOSE
2.1 Intégration des membres dans les Organisations paysannes (OP)
2.2 Répartition des membres dans les organisations paysannes
3. Perceptions sur l’importance de l’environnement
3.1 Connaissance de la population sur les bénéfices de la GELOSE
3.2 Avantages de la protection de la forêt dans la vie socio économique
Section III: Problèmes organisationnelles de la GELOSE dans la communauté
1. Points de vue des responsables
1.1 Discordance entre Etat et les responsables du COBA
1.2 Crise administrative
2. Au niveau des membres
3 Satisfaction des membres et suggestion
3.1 Degré de satisfaction des membres sur la GELOSE
3.2 Relation entre satisfaction et lieu d’habitation
CHAPITRE II: PROCESSUS PRODUCTIF ET MODE D’EXPLOITATION, DE L’ESPACE
Section I: Economie rurale et dépendance aux ressources
1. Exploitation des ressources forestières
1.1 La collecte des ressources.
1.2 Destination des ressources forestières
1.3 Lieux de vente des produits
2 Valeurs de ressources et vie quotidienne
2.1 Utilisation des bénéfices
2.2 Approvisionnement en bois
2.3 Santé et ressources forestières
Section II: Caractéristiques du système d’exploitation
1 Les caractéristiques de l’agriculture et de l’élevage
1.1 Système de culture dominante dans la communauté
1.2 Le système d’élevage
2. techniques de production
3. Destination des produits agricoles
Section III: Activités de production et gestion de l’espace
1. Disposition de terre
1.1 Relation entre productivité et présence des FT
1.2 Comparaison des rendements agricoles
2. La situation foncière dans la communauté
2.1 Mode d’accès à la terre
2.2 Les besoins en terre de la population
3. Conservation et restriction d’accès
3.1 Droit d’usage et relation inter villageoise
3.1.1 Droit d’accès dans la zone4
3.1.2 Relation entre droit d’usage et conflit social
3.2 Opinion des habitants sur les droits d’accès
4. Proposition de solution liée au problème du système d’exploitation agricole
Conclusion partielle
PARTIE III:ANALYSES DES ENJEUX DE LA GESTION COMMUNAUTAIRE ET APPROCHES PROSPECTIVES
Introduction partielle
CHAPITRE I: REFLEXION SOCIOLOGIQUE SUR LES ENJEUX DE LA GESTION COMMUNAUTAIRE DE L’ENVIRONNEMENT
Section I: COBA : Calquage ou piratage de la communauté villageoise ?
1. De la notion de communauté à la communauté de base
1.1 GELOSE : facteur de reproduction de la structure sociale.
1.2 Représentativité du COBA : les enjeux du pouvoir
1.2.1 Reconsidération du pouvoir local
1.2.2 Un face à face entre pouvoir traditionnel et pouvoir moderne
1.3 COBA : source de distorsion de la hiérarchie sociale
2. Participation de la population : facteur de réussite de la GELOSE
2.1 L’intégration sociale : source de participation et de développement des membres
2.2 Paradoxe Citoyenneté et rôle de l’Etat
2.3 La proximité spatiale, source d’intégration effective
3. Les stratégies de l’acteur dans le processus de gestion et de développement local
4. Pratiques sociales et dynamique de gestion
4.1 Capital culturel des paysans : un facteur de blocage dans le développement
4.2 Le capital social des paysans en jeu
Section II: Ressources naturelles et développement local
1. Les avantages socioéconomiques de la GELOSE
2. Association paysanne et développement locale
CHAPITRE II: ANALYSE PSYCHOSOCIALE DE LA PERCEPTION PAYSANNE SUR L’ENVIRONNEMENT
Section I: L’environnement : un objet de représentation sociale pour la communauté
1. La notion de représentation en psychologie sociale et environnementale
1.1 L’action environnementale : une confrontation d’acteurs aux logiques divergentes
1.2 Représentation sociale et pratique communautaire:
2. Psychologie paysanne malgache61: un obstacle ou un levier du Développement.
2.1 Les fondements de la psychologie des paysans malgaches
2.2 Gestion communautaire: valorisation ou domination de la psychologie paysanne ?
2.2.1 Les paysans: figure emblématique du développement
2.2.2GELOSE : une approximation des perceptions paysannes.
CHAPITRE III: ANALYSE DES ENJEUX DE LA PROTECTION DE L’ENVIRONNEMENT SUR L’ESPACE RURAL
Section I: Gestion des ressources naturelles et les logiques de l’espace
1. Conceptualisation de la notion d’espace
2. L’espace : un territoire de rencontre des différents capitaux
2.1 Le foncier : un capital économique pour les paysans
2.2 Capital social et interaction spatiale
2.3 Le capital culturel dans l’espace paysanne
2.4 Les symboliques des lieux
Section II: Paradoxe de la gestion des ressources naturelles dans l’espace paysanne
1. GELOSE : une sécurisation foncière et un droit à la parole reconquis ?
2. Conservation de la biodiversité : un risque de tensions sociales pour les paysans
2.1 GELOSE : une tromperie pour les paysans
2.2 GELOSE : facteurs d’implosion sociale et de conflits fonciers
3. Enclosure de la biodiversité : un effet pervers sur le système de production
4. De la conservation à l’exclusion foncière des paysans
Section III: Les alternatives du développement
1. Prospectives sur la politique de gestion
2. Alternatives du développement socio-économique de la population
2.1. La sécurisation foncière
2.2. Développement du secteur agricole
Conclusion partielle
CONCLUSION GENERALE
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