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Des droits d’accès à l’approche par les capabilités
De l’approche par les capabilités aux libertés réelles
Fonctionnements et capabilités : le pouvoir faire et le pouvoir être de l’individu
Si les fonctionnements traduisent les « états et actions » d’un individu (Stiglitz et al., 2009, p. 46), en revanche les capabilités correspondent « à la capacité d’un individu à être et faire ce à quoi il aspire » : elles représentent les différentes combinaisons de fonctionnements effectivement réalisables auxquels les personnes accordent de la valeur dans un environnement donné mais aussi les différentes combinaisons de fonctionnements possibles dans un environnement différent (Salais, 2009). Il s’agit donc « d’une forme de liberté, c’est-à-dire la liberté substantielle de mettre en œuvre diverses combinaisons de fonctionnements (ou pour le dire de façon plus concrète, la liberté de mener des modes de vie divers) » (Sen, 2003, p. 106).
L’accroissement de leurs possibilités de choix correspond à un accroissement de leurs libertés de faire et d’être (Bryson & Merritt, 2007). Les capabilités d’un individu résultent ainsi de la combinaison de fonctionnements effectifs et de libertés réelles de choix dans tous les moments de la vie, garantissant la possibilité de développement personnel (Falzon & Mollo, 2009) c’est-à-dire « son champ des possibles » (Lambert & Vero, 2007).
Rapportée à la conception de l’organisation, l’approche par les capabilités amène à s’interroger sur les opportunités réelles dont disposent les opérateurs à réinterroger les règles. Elle place ainsi au cœur du débat la possibilité effective pour les salariés d’exprimer leur point de vue et de le faire entendre. Sont donc en jeu les procédures concrètes garantissant l’accès à la délibération, l’accès réel à l’information et la possibilité effective de peser sur la décision des nouvelles organisations. Mais cette distinction entre fonctionnement et capabilité met en exergue aussi les différences entre les individus au regard de la liberté d’agir. Deux personnes réalisant des actes identiques n’auront pas forcément le même degré de liberté réelle. Par exemple dans un contexte de pénurie ou de famine, pour une personne ne pas se nourrir, relève d’une contrainte, tandis que dans un contexte d’abondance cette personne pourra faire le choix de se nourrir ou pas. Entre la famine et le jeûne volontaire, il y a un fossé en termes de liberté réelle, que cette première distinction permet de saisir (Sen, 2010) : « Leur sous-alimentation manifeste – leur fonctionnement accompli – est tout à fait comparable ; pourtant, les capabilités de la personne aisée qui choisit de jeûner sont bien supérieures à celle de la personne qui meurt de faim involontairement par pauvreté et indigence. L’idée de capabilités est en mesure de saisir cette importante distinction puisqu’elle est orientée vers la liberté et les possibilités, c’est-à-dire vers l’aptitude réelle des gens à choisir entre différents types de vie qui sont à leur portée…» (Sen, 2010 p290). Le bien-être et la liberté ne résultent pas de l’existence de différentes options, mais bien de la possibilité réelle de choisir entre ces options (Falzon & Mollo, 2009 ; Orianne 2010).
Sen (2010) insiste sur le fait que l’approche par les capabilités indique « une base informationnelle sur laquelle se concentrer pour juger et comparer les avantages individuels globaux » (Sen, 2010, p285). Il présente l’approche par les capabilités comme une méthode d’évaluation d’ordre général qui axe la réflexion vers l’information sur les avantages individuels, jugés en termes de possibilités et non en fonction d’un projet spécifique sur la bonne façon d’organiser une société.
Dans ce cheminement de l’approche des capabilités comme support de l’évaluation du bien-être et de la liberté des individus, une commission pour la Mesure des Performances Economiques et du Progrès Social (CMPEPS) a été mise en place en février 2008 sur la demande du président de la république française, insatisfait de l’état actuel des informations statistiques sur l’économie et la société. Coordonnée par Joseph Stiglitz, Amartya Sen et Jean-Paul Fitoussi, cette commission propose une nouvelle approche de la performance par la mesure du bien-être.
Mais entre la possession ou la disponibilité de ces diverses ressources aux droits formels et la liberté réelle des personnes, il y a une distance importante. Si nous considérons par exemple le droit de vote, d’après Sen ce concept est vide de sens si les conditions qui transforment le droit de vote en capabilité ne sont pas remplies : « ce qui a du sens, c’est la capabilité de voter, qui présuppose l’accès à l’éducation, l’existence de partis politiques, la liberté de parole et de presse, une organisation efficace (transports) et équitable des élections » (Falzon, 2010, p. 61).
Ainsi le droit de vote n’est-il effectif qu’à la condition de pouvoir le « convertir » en capabilité de voter ce qui présume l’existence de nombreux éléments : un niveau d’éducation convenable pour tous, un accès assuré et impartial à l’information politique, une organisation efficace des processus électoraux. En conséquence, dans un pays donné, il peut y avoir un droit formel de vote pour tous et une capabilité réelle de voter très hétérogène selon les individus. L’objectif des pouvoirs publics devrait consister à ce que les personnes soient égales en capabilités, pas seulement en droits formels ou en ressources économiques (Falzon, 2006).
L’approche par les ressources ne suffit pas à définir la notion de capabilités car elle n’aborde pas d’information précise sur la manière dont les individus peuvent effectivement convertir leurs ressources en fonctionnements de valeur. Afin de dépasser ces limites, Sen introduit un levier théorique essentiel : la prise en compte des « facteurs de conversion ».
Trois types de facteurs de conversion, de natures diverses, peuvent être distingués d’après Bonvin & Farvaque (2007) reprenant les travaux de Robeyns (2003, 2005) :
des facteurs strictement personnels : l’aptitude intellectuelle, le sexe, l’âge, les caractéristiques physiques, etc.,
des facteurs sociaux : normes sociales et religieuses, rôles et statuts, stéréotypes sociaux discriminants, etc.
ou encore des facteurs externes ou environnementaux : opportunités géographiques, institutionnelles, politiques ou culturelles.
Bryson & Meritt (2007), s’appuyant sur un programme de recherche intitulé «Développement des capacités6 humaines : institutions de l’emploi, organisations et individus» réalisé à l’université Victoria de Wellington en Nouvelle-Zélande, étudient l’influence que les individus, les organisations et les institutions exercent les uns sur les autres en matière de développement des capabilités et élaborent un cadre permettant de comprendre le développement des capabilités dans le contexte d’organisations données.
Le projet a utilisé une approche multiniveaux en introduisant la notion d’ensemble de capabilités dans la recherche empirique. Cela signifie que la recherche porte sur les capabilités individuelles dans le contexte élargi d’un réseau de connexions entre organisation, industrie et région géographique, autant de facteurs considérés comme influençant le développement des capabilités. Leur analyse repose sur trois études de cas 7 menées chez un fabricant de produits de consommation courante, dans une industrie du vin et de fabrication de meubles. Les conclusions de leur recherche concernent les moteurs, les éléments contributifs et les freins au développement des capabilités.
Les auteurs classent les commentaires sur le développement des capabilités (issus des entretiens) en trois catégories :
les moteurs : facteurs qui catalysent activement le développement des capabilités ;
les éléments contributifs : facteurs qui soutiennent le développement des capabilités mais qui sont incapables de déclencher un processus de développement sans la présence d’un moteur ;
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Table des matières
REMERCIEMENTS
RESUME
RÉSUMÉ EN ANGLAIS
LISTES DES TABLEAUX
LISTES DES FIGURES
INTRODUCTION ET CONTEXTE DE LA RECHERCHE
1. L’INTERVENTION ERGONOMIQUE SOUS LE PRISME DU DEVELOPPEMENT 15
2. LE CONTEXTE DE L’INTERVENTION
2.1. La chirurgie ambulatoire : laboratoire de changement à l’hôpital
2.1.1. La chirurgie ambulatoire : une définition
2.1.2. La chirurgie ambulatoire : un concept de soin innovant
3. L’INTERVENTION ERGONOMIQUE DANS UN PROJET DE TRANSFORMATION DE L’ORGANISATION : DEVELOPPER LES INDIVIDUS, LES COLLECTIFS ET LES ORGANISATIONS
PREMIERE PARTIE : CADRE THEORIQUE
CHAPITRE 1. DES CAPABILITES INDIVIDUELLES AUX CAPABILITES COLLECTIVES DES ACTEURS SOCIAUX
1. L’APPROCHE DES CAPABILITES : AU SERVICE DE LA LIBERTE DE L’INDIVIDU
1.1. Le choix social comme fondement théorique
1.2. Des droits d’accès à l’approche par les capabilités
1.3. De l’approche par les capabilités aux libertés réelles
2. CONCEPTS FONDATEURS DE L’APPROCHE PAR LES CAPABILITES : FONCTIONNEMENT, CAPABILITE ET RESSOURCES
2.1. Fonctionnements et capabilités : le pouvoir faire et le pouvoir être de l’individu
2.2. Entre ressources et capabilités : une distance à parcourir
2.3. Les facteurs de conversion : un levier essentiel
3. AU-DELA DE SEN : AGENCEITE, DIMENSION COLLECTIVE DE LA LIBERTE INDIVIDUELLE ET CAPABILITES COLLECTIVES
3.1. La notion d’agencéité
3.2. La dimension collective de la liberté
3.3. Les capabilités collectives : des éléments de compréhension
4. POUR CONCLURE : DES CAPABILITES COLLECTIVES A L’ACTIVITE COLLECTIVE
CHAPITRE 2. L’ACTIVITE COLLECTIVE : TEMOIN DE LA MISE EN ŒUVRE DE L’AGENCEITE COLLECTIVE ET MOTEUR DES CAPABILITES COLLECTIVES
1. LE TRAVAIL COLLECTIF RESSOURCE POUR L’AGENCEITE COLLECTIVE ET L’EFFICACITE DE L’ACTION COLLECTIVE
1.1. Les différentes formes du travail collectif
1.1.1. La co-activité
1.1.2. La co-action
1.1.3. La coopération
1.1.4. La collaboration
1.1.5. L’aide et l’entre-aide
1.2. La présence de tous dans l’activité de chacun : ressource essentielle au travail collectif
1.2.1. La synchronisation cognitive : la construction de connaissances et de références communes
1.2.2. La synchronisation opératoire : la coordination des actions à réaliser
1.3. Pour conclure : le comment et le pourquoi du travail collectif
2. LES COLLECTIFS DE TRAVAIL PENSES COMME RESSOURCE POUR LES CAPABILITES COLLECTIVES
2.1. Le collectif métier : une référence en ergonomie
2.2. Vers de nouvelles formes de collectif de travail : collectif transverse versus opérateur collectif
2.3. Les conditions d’émergence et de développement d’un opérateur collectif
2.3.1. Des espaces de délibération : possibilité effective de faire mieux ensemble
2.3.2. Du temps pour établir des relations de confiance
2.3.3. Des marges de manœuvre : soutien à la reconnaissance des compétences et de la qualité du travail de l’autre
3. L’ACTIVITE COLLECTIVE : POUR LE DEPLOIEMENT DE L’AGENCEIETE COLLECTIVE ET L’EMERGENCE DES CAPABILITES COLLECTIVES
3.1. L’activité collective : couplage du travail collectif et du collectif de travail
3.2. L’activité collective conjointe : zone construite entre des systèmes d’activités en interaction
3.3. Vers un développement de l’activité collective : déploiement de l’agenceiété collective et émergence des capabilités collectives
DEUXIEME PARTIE : PROBLEMATIQUE ET METHODOLOGIE DE RECHERCHE
CHAPITRE 3. PROBLEMATIQUE DE RECHERCHE
CHAPITRE 4. LE TERRAIN DE RECHERCHE
1. LA « CHIRURGIE AMBULATOIRE » : UN PROCESSUS ORGANISATIONNEL COMPLEXE
1.1. Le processus de chirurgie ambulatoire au CHU de Toulouse
1.2. Les trois étapes clés du processus de chirurgie ambulatoire
1.2.1. La sélection des patients : les critères d’éligibilité
1.2.1.1. Critères de sélection médicaux et chirurgicaux (ANAP, 2012)
1.2.1.2. Critères de sélection psycho-sociaux et environnementaux (ANAP, 2012)
1.2.2. L’appel de la veille
1.2.3. La sortie du patient
2. LA CHIRURGIE AMBULATOIRE AU CHU DE TOULOUSE : DES CHOIX INSTITUTIONNELS
2.1. Les unités de chirurgie ambulatoire : des structures autonomes-intégrées
2.2. Le fonctionnement des unités de chirurgie ambulatoire
2.3. Des unités de chirurgie ambulatoire à l’activité chirurgicale multidisciplinaire
CHAPITRE 5. LA METHODOLOGIE DEPLOYEE : UNE COMBINAISON DE METHODES
1. LES OBSERVATIONS IN SITU
1.1. Les observations ouvertes
1.2. Les observations systématiques
1.2.1. La première phase d’observation
1.2.2. La seconde phase d’observation
2. DES ENTRETIENS SEMI-DIRECTIFS REALISES AUPRES DES PROFESSIONNELS ET DES PATIENTS
2.1. Le protocole d’entretien
2.1.1. Les entretiens menés auprès des patients
2.1.2 . Les entretiens menés auprès des professionnels
2.2. Mise en œuvre pratique
2.2.1. Les entretiens avec les patients
2.2.2. Les entretiens avec les professionnels
2.3. Méthodes d’analyse des entretiens
3. LA MISE EN ŒUVRE D’UN PROBLEME DE SIMULATION : L’ANALYSE DES CRITERES D’ELIGIBILITE EN CHIRURGIE AMBULATOIRE
3.1. La construction des cas fictifs
3.2. Mise en œuvre
3.3. L’analyse des données expérimentales
4. LA MISE EN ŒUVRE D’UNE CONCEPTION PARTICIPATIVE : CONSTRUIRE COLLECTIVEMENT LE TRAVAIL
4.1. Construire un système partagé : simuler collectivement le processus réel
4.1.1. La verbalisation conjointe à l’activité réelle simulée
4.1.2. L’utilisation d’aides au rappel constructifs de l’activité : les situations d’action dynamiquement évoquées dans l’interaction et les demandes de clarification par questionnement
4.1.2.1. Introduction de situations d’action dynamiquement évoquées dans l’interaction au cours de la phase de construction du processus
4.1.2.2. L’introduction de demandes de complément et de clarification des données
4.2. Analyser collectivement l’existant et décider des objectifs à atteindre
4.3. Concevoir collectivement des solutions de l’activité future
4.3.1. Favoriser l’émergence de solutions multiples : la recherche de solutions en sous-groupes
4.3.2. Le rôle de l’argumentation dans l’activité de conception
5. VALIDATION DES DONNEES
TROISIEME PARTIE : PARTIE EMPIRIQUE
CHAPITRE 6 : ANALYSE DE L’ACTIVITE ET DIAGNOSTIC
1. DES REPRESENTATIONS DIFFERENTES D’UNE SITUATION COMMUNE
1.1. La chirurgie ambulatoire : un débat autour de la notion de « pour ou contre »
1.1.1. Le point de vue des patients
1.1.2. Le point de vue des professionnels
1.2. Au-delà des critères : qu’est-ce qu’un patient éligible ?
1.2.1. Caractéristiques générales des raisonnements observés
1.2.1.1. La compréhension des critères chirurgicaux : la mise en évidence d’un collectif métier
1.2.1.2. La compréhension des critères sociaux : une interprétation personnelle
1.2.1.3. Le choix d’une chirurgie ambulatoire : une prise de décision ambigüe
2. LE PROCESSUS DE CHIRURGIE AMBULATOIRE : DES SYSTEMES D’ACTIVITE QUI COHABITENT
2.1. Des patients attentifs à l’organisation ambulatoire
2.2. Une organisation du travail orientée spécialités plutôt qu’ambulatoire
2.2.1. Une coordination des équipes difficiles
2.2.2. Un parcours discontinu : des récupérations d’aléas
2.2.2.1. Le dossier de chirurgie ambulatoire
2.2.2.2. L’appel de la veille
3. DISCUSSION DES RESULTATS DU DIAGNOSTIC
4. QUELLES CONSEQUENCES POUR LA TRANSFORMATION DE L’ORGANISATION ?
CHAPITRE 7. CONCEVOIR COLLECTIVEMENT UNE ORGANISATION EN CHIRURGIE AMBULATOIRE : L’ACTIVITE COLLECTIVE RESSOURCE DU DEVELOPPEMENT
1. LA CONSTRUCTION SOCIALE DU PROJET « DEVELOPPEMENT COLLECTIF DE LA CHIRURGIE AMBULATOIRE »
1.1. L’objectif du projet : développer collectivement une organisation de chirurgie ambulatoire
1.2. La communication sur le projet « Développement de la chirurgie ambulatoire »
1.2.1. L’implication des pôles dans le projet
1.2.2. Mise en place d’un comité de pilotage
1.3. Les acteurs du projet « Développement de la chirurgie ambulatoire »
2. LE ROLE DE L’EQUIPE D’ANIMATION : CONDUIRE L’ACTION ET LA REFLEXION SUR L’ACTION
2.1. Construire le contenu des réunions
2.2. Animer, alimenter et soutenir les débats
2.3. Les moments réflexifs sur l’action de conception
2.3.1. La nécessité d’une synchronisation cognitive pour un travail collectif de coanimation
2.3.2. Une démarche itérative entre réflexion et construction
2.3.3. Analyse réflexive de la pratique de l’ergonome
3. LA CONSTRUCTION COLLECTIVE DES PRATIQUES PRESENTES ET FUTURES
3.1. Définir un cadre participatif lisible et explicite pour chaque participant
3.1.1. Soutenir la démarche par un engagement institutionnel
3.1.2. Etre transparent pendant et après les réunions
3.1.3. La contractualisation des règles de fonctionnement du groupe : préalable à l’engagement des participants au projet collectif
3.2. Le partage du diagnostic : une première mise en commun des résultats pour comprendre ensemble 224
3.3. Un outil d’aide à la synchronisation cognitive des participants : construction des séquences du processus de chirurgie ambulatoire
3.3.1. La nécessité des participants de s’ajuster sur les notions de besoin, comment, résultat pendant la phase de préparation
3.3.2. La constitution des sous-groupes : une configuration collectif métier et collectif transverse
3.3.2.1. Les sous-groupes du type « activité » : une ressource pour générer des comportements coopératifs
3.3.2.2. Les sous-groupes du type « métier » : une ressource pour harmoniser les pratiques
3.3.3. Le rôle de l’ergonome dans la phase de préparation : mobiliser les ressources
3.4. La cartographie du processus réel pour mieux comprendre ensemble : développement conjoint d’une culture collective et d’une analyse de l’activité réelle
3.4.1. La construction d’un artefact : ressource au développement de l’activité collective conjointe
3.4.2. Le rôle de l’ergonome : mobiliser les ressources dans la construction
3.4.3. L’émergence de différence : une ressource pour l’analyse collective de l’activité réelle et la construction de l’activité future
3.4.1.1. L’utilisation de situations d’action dynamiquement évoquées : un moyen pour atteindre un objectif différent entre l’ergonome et les participants
3.4.3.2. L’émergence d’un collectif de travail transverse
3.5. Le développement de l’agencéité collective : décider des objectifs à atteindre collectivement
3.6. Formaliser l’activité future et confronter les solutions
3.6.1. L’émergence de solutions multiples
3.6.2. Conception collective de l’activité future : la recherche de solutions consensuelles
3.6.3. Le rôle de l’ergonome : transformer les capabilités en action
3.7. Les résultats de l’intervention
DISCUSSION GENERALE
1. POUR UNE INTERVENTION ERGONOMIQUE CAPACITANTE
1.1. Le diagnostic : la première étape à la construction d’une intervention capacitante
1.2. Construire socialement l’intervention versus implication des parties prenantes
1.3. Conduire le changement : proposition de méthodologie et rôle de l’ergonome
2. LA GENERALISATION DE LA METHODOLOGIE
3. QUEL ROLE POUR L’ERGONOME DANS UNE INTERVENTION CAPACITANTE ?
3.1. L’ergonome : un facteur de conversion dans la transformation de l’organisation
3.2. L’intervention une ressource pour développer le potentiel d’actions de l’ergonome : modélisation d’une forme outillée de la pratique réflexive de l’ergonome
BIBLIOGRAPHIE
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