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Température de transition vitreuse
Taux de cristallinité
Synthèse du PA 6
La DSC conventionnelle (Differential Scanning Calorimetry) consiste à mesurer la différence de flux de chaleur à apporter à deux cre usets, l’un contenant l’échantillon et l’autre contenant une référence, de manière qu’ils suivent exactement la même rampe de température. En DSC modulée (MDSC), on utilise le rincipe expérimental qu’en DSC classique, mais une oscillation sinusoïdale de la température (modulation) est superposée à la rampe de température conventionnelle. La températur T de l’échantillon vaut, à un instant t : T (t) T0.t.sin(.t) (I-2)
avec,
T0, la température de départ de l’essai ;
, la vitesse de chauffe ;
, l’amplitude de la modulation ;
, La fréquence des oscillations.
Pour balayer une large plage de température, nous avons démarré les essais à T0 = – 40 °C pour le PA6 sec et à -80°C pour le PA6 s aturé en humidité.
Nous avons également estimé que la vitesse de chauffe la plus adéquate pour déterminer les températures de transitions du PA6 était = 2°C/min. Il s’est avéré qu’une amplitude de +/- 2°C nous donnait les meilleurs résultats. La fréquence des oscillations se détermine en rapport avec leur amplitude. Nous avons réglé une oscillation de la vitesse dechauffe de +/- 2 °C par minute, soit un paramètre égal à 2/60 s-1.
Ces valeurs ont été déterminées expérimentalement,après avoir testé plusieurs jeux de paramètres. Elles permettent ainsi une meilleure identification du point d’inflexion, peu marqué dans notre cas et difficilement identifiablepour les autres jeux de paramètres étudiés. Nous avons ainsi accès à la température de transition vitreuse Tg avec une précision accrue.
La vitesse de chauffe résultante est donc parfois plus rapide, parfois plus lente, que la vitesse de chauffe linéaire sous jacente représentépar le paramètre. Cette évolution de température non plus constante mais modulée sinusoïdalement est utilisée de façon à pouvoir déconvoluer le signal obtenu par transformées de Fourier en un signal réversible et un signal irréversible. Cette méthode est particulièrement intéressante lorsque l’on s’intéresse à des matériaux dont les transitions vitreuses sont trèsfaiblement marquées, comme le PA6, la DSC conventionnelle ne pouvant faire la part du bruit et du signal lors des transitions. En utilisant la MDSC, le signal réversible n’est pas bruité parle passage de phénomènes irréversibles (perte d’eau, recristallisation, …) contrairement a u signal irréversible qui présente des fluctuations dues à ces phénomènes (Figure I-10 a)). Néanmoins, même avec la technique MDSC, la transition vitreuse du PA6 n’est pas très prononcée sur le signal réversible (Figure I-10). JIN[JIN84] a montré que sa détection est d’autant plus difficle que les taux de cristallinité et d’orientation de l’échantillon sont élevés.
Afin de réaliser nos mesures et de s’assurer de la reproductibilité des résultats, des échantillons de PA6 de quelques milligrammes sont prélevés et placés dans des creusets en aluminium. L’expérience s’effectue en mesurant la ifférenced de flux de chaleur entre l’un de ces creusets et un creuset identique vide. Le signal réversible présente un point d’inflexion caractérisant la température de transition vitreuseTg (Figure I-10). La fusion est une transition endothermique qui, au cours du chauffage, fait passer un matériau d’un état solide cristallin ou amorphe à un état liquide. En calorimétrie la température de fusion T est déterminée à F partir de l’extremum du pic de fusion (Figure I-11) .
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Table des matières
LISTE DES TABLEAUX
INTRODUCTION GENERALE
I. CARACTERISATION DU MATERIAU
I.1. STRUCTURE ET MORPHOLOGIE DES POLYMERES SEMI-CRISTALLINS
I.1.1. Chaîne macromoléculaire
I.1.2. Lamelles cristallines
I.1.3. Structure sphérolitique
a. Phase amorphe intersphérolitique
b. Propriétés optiques des sphérolites
I.1.4. Caractéristiques des polymères semi-cristallins
a. Température de fusion
b. Température de transition vitreuse
c. Taux de cristallinité
I.2. ELABORATION ET ETUDE DU POLYAMIDE 6
I.2.1. Le Polyamide 6, un polymère technique
a. Historique
b. Synthèse du PA 6
c. Morphologie cristallographique
I.2.2. Technique de mise en forme
I.2.3. Vieillissement hydrolytique du PA 6
a. Diffusion de l’eau dans les PA
b. Prise de masse
I.3. CARACTERISATION
I.3.1. Physico-chimique
a. Microsonde de Castaing
b. Modulated Differential Scanning Calorimetry
I.3.2. Microstructurale
a. Microtome
b. Microscopie Electronique à Balayage
II. PROCEDURE EXPERIMENTALE & RESULTATS
II.1. OBJECTIF DES ESSAIS
II.1.1. Choix des éprouvettes
II.1.2. Conditions expérimentales
II.1.3. Types d’essais
II.2. RESULTATS POUR LE MATERIAU « SEC »
II.2.1. Traction
II.2.2. Fluage sur éprouvettes lisses
II.2.3. Fluage sur éprouvettes fissurées
II.2.4. Fluage sur éprouvettes entaillées
II.3. RESULTATS POUR LE MATERIAU SATURE EN HUMIDITE
II.3.1. Traction
II.3.2. Fluage sur éprouvettes lisses
II.3.3. Fluage sur éprouvettes fissurées
II.4. CONCLUSION
III. ETUDES DES MECANISMES DE DEFORMATION ET D’ENDOMMAGEMENT VIA LES OBSERVATIONS MICROSCOPIQUES
III.1. OBSERVATIONS DE LA MICROSTRUCTURE
III.1.1. Microstructure initiale (rappel : Porosité initiale)
III.1.2. Microstructure endommagée (porosité dans la striction, matériau blanchi)
III.2. MECANISMES D’ENDOMMAGEMENT ET OBSERVATIONS DANS LE SENS LONGITUDINAL SUR EPROUVETTES ENTAILLEES
III.2.1. Zone blanchie, observation à l’œil nu
III.2.2. Coupes longitudinales sur essais de fluage interrompus pour le plus faible rayon en fond d’entaille 80
III.3. MECANISMES DE RUPTURE VIA LA FRACTOGRAPHIE
III.3.1. Rupture sur éprouvettes lisses
a. Traction monotone
b. Rupture par fluage
III.3.2. Rupture par fluage sur éprouvettes entaillées
a. Influence du rayon en fond d’entaille
b. Influence du chargement sur éprouvette avec r = 1,6mm
c. Etude particulière du faciès de rupture sur éprouvettes à rayon en fond d’entaille faible (quasi-fissure)
d. Taux de triaxialité des contraintes et faciès de rupture
e. Exploitation des données provenant des faciès de rupture
III.4. CONCLUSION
IV. MODELISATION DU COMPORTEMENT EN FLUAGE D’UN ELEMENT DE VOLUME
IV.1. MODELE ANALYTIQUE
IV.2. MODELE NUMERIQUE
IV.3. CONCLUSION
V. MODELISATION DE L’ENDOMMAGEMENT ET DE LA RUPTURE EN FLUAGE DU PA6
V.1. APPROCHE GLOBALE DE LA MECANIQUE NON LINEAIRE DE LA RUPTURE (MNLR) EN VISCOPLASTICITE
V.2. APPROCHE LOCALE DE LA MECANIQUE DE LA RUPTURE
V.2.1. Modèle non couplé : calcul de l’endommagement en post-processeur
V.2.2. Modèle couplé : 2M2C couplé à l’endommagement (prise en compte de la porosité)
a. Implémentation du modèle
Notre approche est basée sur la Mécanique des Milieux Poreux où, mis à part dans les matériaux métalliques, il n’existe pas, contrairement à la traction monotone, de référence en fluage sur ces approches. Lefebvre [LEF02] a utilisé le modèle GTN sur le PA11 vieilli et a réalisé des comparaisons entre les modèles couplé et non couplé. Cette étude s’est basée sur le modèle à Deux Déformations Inélastiques, en ne tenant pas compte du taux de cristallinité.
b. Présentation des maillages
c. Influence des paramètres du modèle
V.3. CONCLUSIONS & PERSPECTIVES
V.3.1. Conclusions
V.3.2. Perspectives
CONCLUSIONS & PERSPECTIVES
RÉFÉRENCES
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