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Transferts d’électron photoinduits
Réarrangements intramoléculaires
Transferts de charge intramoléculaires
La famille des récepteurs des facteurs de croissance de l’endothélium vasculaire (Vascular Endothelial Growth Factor receptors, VEGFr) est composée de trois récepteurs tyrosines kinases de plus de 1300 acides aminés (environ 151 kDa) chacun : VEGFr-1, -2 et -3.[57 –59] Comme leur nom l’indique, les VEGFr sont capables de reconnaître et fixer sélectivement les facteurs de croissance de l’endothélium vasculaire (Vascular Endothelial Growth Factor, VEGF) et sont impliqués dans la transduction des signaux d’angiogenèse et de perméabilité des vaisseaux sanguins (pour les VEGFr-1 et -2, Figure 27), de vasculogenèse et de lymphangiogenèse (pour le VEGFr-3). L’angiogenèse se définit comme la croissance de l’endothélium vasculaire, la vasculogenèse comme la croissance des systèmes vasculaire et lymphatique embryonnaires et la lymphangiogenèse comme la croissance de l’endothélium lymphatique. Les VEGFr se retrouvent donc à la surface des cellules de l’endothélium vasculaire mais aussi à la surface des macrophages et des cellules de la moelle osseuse.[60,61]
Les cellules endothéliales vasculaires tapissent la lumière des vaisseaux sanguins, c’est-à-dire qu’elles en composent la paroi intérieure (Figure 28). Ce sont des cellules jointes entre elles de façon étanche et qui sont polarisées. Elles possèdent un apex tourné vers la lumière des vaisseaux et une base qui les ancre et les structure. C’est la recherche des facteurs responsables de la perméabilité des vaisseaux sanguins qui a permis d’isoler les premiers VEGF en 1983, sous le nom de facteurs de perméabilité vasculaire (Vascular Permeability Factors, VPF), avant d’identifier leur rôle également central dans l’angiogenèse en 1989 puis de mettre en évidence les récepteurs associés (VEGFr-1 et -2) en 1992.
Dans le cadre de cette thèse, les récepteurs des facteurs de croissance des vaisseaux sanguins nous intéressent pour leur rôle central dans l’angiogenèse. Sauf mention contraire, nous ne considérerons donc que les VEGFr-1 et -2 lorsqu’il sera question des VEGFr en général.
La régulation, positive comme négative, de l’activité des VEGFr est contrôlée par trois principaux paramètres : la présence de VEGF dans le milieu, la phosphorylation des récepteurs et leur présence à la surface des cellules. En effet, les VEGFr étant des récepteurs spécifiques des VEGF, leur activité est d’abord régulée par la disponibilité de ces derniers. L’activité des VEGFr peut également être régulée par des phosphatases, protéines responsables de la déphosphorylation rapide des tyrosines, en équilibre avec l’autophosphorylation des récepteurs. Enfin, la présence même des récepteurs à la surface des cellules constitue un mécanisme de régulation. Leur recrutement est, comme les VEGF, principalement associé à des facteurs d’hypoxie. À l’inverse, leur dégradation est possible par internalisation des récepteurs puis leur digestion par les lysosomes, ce dernier mécanisme dépendant d’une cascade initialisée par une phosphorylation spécifique au niveau du domaine C-terminal des VEGFr.[60,62]
Leurs domaines extracellulaires sont composés de sept sous-domaines compacts ; la reconnaissance des VEFG circulants s’effectue au niveau des sous-domaines 2 des VEGFr. La formation de ce complexe protéine-ligand permet de stabiliser des dimères de VEGFr et induit un changement conformationnel pour le récepteur (Figure 29). Ce changement conformationnel se transmet du domaine extracellulaire du récepteur au domaine transmembranaire, qui ancre la protéine à la membrane, jusqu’aux domaines juxtamembranaire puis tyrosine kinase. Ces modifications de la structure tridimensionnelle du récepteur rendent possibles la fixation de l’ATP au site actif puis l’autophosphorylation de la protéine.[62] C’est cette phosphorylation qui permet la continuité des signaux extracellulaires à l’intérieur de la cellule en déclenchant la suite de la cascade de prolifération, de migration ou de survie de l’endothélium vasculaire ou de perméabilité des vaisseaux sanguins.
En 2012, des chercheurs travaillant pour Pfizer ont résolu les structures cristallographiques de co-cristaux entre les domaines intra-cellulaires de recombinants de KDR et plusieurs de leurs inhibiteurs.[63] Ces travaux ont permis de mettre en évidence deux changements conformationnels essentiels au niveau du site catalytique. En absence de VEGF, la triade DFG (D – acide aspartique, F – phénylalanine, G – glycine), située dans le domaine tyrosine kinase et hautement conservée dans la famille VEGFr, pointe vers l’extérieur de la protéine (DFGout) tandis que le domaine juxtamembranaire pointe vers l’intérieur (JMin). Cette conformation « fermée » empêche la reconnaissance de l’ATP à cause de l’occlusion partielle de son site de fixation par la phénylalanine F1047 (Figure 29 A). En présence de VEGF, la protéine « s’ouvre » : la triade DFG se replie vers l’intérieur de la protéine (DFGin) et le domaine JM vers l’extérieur (JMout), formant ainsi l’entrée du sillon qui fixe l’ATP (Figure 29 B).
Dans le cas des cellules cancéreuses, la production de VEGF est stimulée par des facteurs génétiques liés à la suppression de leurs gènes de contrôle et épigénétiques comme, par exemple, l’hypoxie caractéristique des tumeurs solides. Bloquer de manière efficace la cascade signalétique de la croissance des vaisseaux sanguins est rapidement devenu un enjeu majeur dans le traitement des cancers afin de limiter l’expansion des tumeurs.[64] L’avantage de cette approche est qu’il est possible de cibler sélectivement les cellules endothéliales vasculaires, les cellules cancéreuses n’exprimant pas (ou peu) les VEGFr à leur surface, et donc en de limiter les risques d’apparition de résistances aux traitements car les cellules endothéliales vasculaires sont génétiquement plus stables. Cette approche n’est malheureusement pas généralisable à l’ensemble des cancers mais, seules ou en cocktail avec de la chimiothérapie conventionnelle, ces molécules ont fait leurs preuves pour le traitement d’un certain nombre de cancers et sont aujourd’hui encore un pan actif de la recherche oncologique.
En ophtalmologie, les maladies de néovascularisation rétinienne les plus connues sont la dégénérescence maculaire liée à l’âge (DMLA) et la rétinopathie diabétique. Dans les pays développés, ces maladies sont la cause principale de la baisse de l’acuité visuelle chez les personnes âgées et les travailleurs actifs respectivement.[68,69] La DMLA affecte plus de 10% des personnes de plus de 85 ans en France et environ 10% des plus de 75 ans dans le monde. Pour ces raisons, la Haute Autorité de Santé recommande un diagnostic systématique après 50 ans. Il existe deux formes de DMLA : la DMLA atrophique (ou sèche), qui représente 90% des cas, et la DMLA exsudative (ou humide), qui peut s’aggraver jusqu’à la cécité.[69,70] La DMLA exsudative est caractérisée par la croissance de nouveaux vaisseaux sanguins sous la macula. Ces néovaisseaux exsudent (« suintent »), ce qui forme un œdème sous la macula, responsable de la distorsion de la vision et de la perte de la vision centrale des personnes atteintes. Ses symptômes sont aggravés par le tabagisme et l’hypertension artérielle qui peuvent accentuer l’éclatement des vaisseaux sanguins.[71]
En photothérapie dynamique de manière générale, la destruction de la cible passe par la génération d’espèces réactives cytotoxiques sous irradiation lumineuse. Le passage des photosensibilisateurs à un état excité singulet puis à un état excité triplet, plus stable que les états excités singulets, par croisement inter système (CIS), permet de déclencher des cascades radicalaires par transfert d’un électron ou de générer des espèces réactives de l’oxygène (Reactive Oxygen Species, ROS) ou de l’oxygène singulet (1O2) par transfert d’énergie. Ces espèces peuvent alors réagir avec les protéines voisines soit par oxydation directe, soit par cycloaddition sur les acides aminés aromatiques (histidine, tyrosine ou tryptophane), déstabilisant la structure tertiaire de ces protéines et altérant ainsi leur fonction (Figure 31).
Ces thérapies laser sont cependant destructives, elles entraînent plusieurs complications du fait de l’utilisation du laser lui-même et de leur absence de sélectivité. En effet, l’utilisation d’un laser induit une marge d’erreur sur la profondeur de la focale et peut endommager des couches plus profondes du tissu que celles à traiter. De plus, lors de cette irradiation non-sélective, les cellules des vaisseaux sanguins comme celles responsables de la vision sont détruites ce qui peut entraîner une diminution voire une perte de la vision centrale chez le patient. Pour la photothérapie dynamique, il existe également des risques liés à l’utilisation de l’oxygène naturellement présent dans les tissus comme intermédiaire pour détruire les cellules de l’endothélium vasculaire. Cette destruction passant principalement par la génération de ROS (ou de 1O2), l’opération comporte des risques d’inflammation. En outre, la consommation de l’oxygène dans les tissus pendant l’irradiation conduit à une hypoxie, accentuée par la diminution de la vascularisation de la zone, qui favorise la production indirecte de VEGF et de VEGFr et donc de nouveaux vaisseaux sanguins. Ce dernier problème a pu être contourné combinant la photothérapie dynamique avec l’administration d’inhibiteurs de l’angiogenèse.[72]
Cette approche de photocoagulation directe des vaisseaux sanguins pour contrôler la néovascularisation des tissus reste malgré tout séduisante car elle offre des solutions qui permettraient de lutter sur le long terme contre la néovascularisation néfaste. De ce fait, elle a également été envisagée dans le cadre des traitements contre certains cancers. Cependant, si l’emploi d’une irradiation laser est possible dans le cas de la DMLA car le tissu à traiter se trouve dans l’œil et est donc transparent aux longueurs d’ondes employées, dans le cas des cancers, les tissus à traiter sont souvent profondément enfouis et la thérapie laser rencontre donc les mêmes limites de pénétration des tissus que celles décrites précédemment pour l’imagerie de fluorescence.
L’inhibition des signaux de croissance des vaisseaux sanguins peut se faire selon deux modes : soit par inhibition du VEGF circulant,[65] soit par inhibition des VEGFr.[66,67] Afin de reconnaître sélectivement les VEGF et de les piéger de manière efficace, les principes actifs développés sont des macromolécules comme les anticorps ou des protéines de fusion. Les VEGFr, en revanche, peuvent être inhibés par des anticorps comme des petites molécules. À noter que, les VEGF et les VEGFr étant identiques pour toutes les cellules endothéliales vasculaires peu importe où elles se situent dans le corps, un certain nombre de principes actifs se retrouve en oncologie comme en ophtalmologie.
Les premières cibles de l’inhibition de l’angiogenèse ont été les facteurs de croissance, caractérisés avant leurs récepteurs et dont les séquences ont été rapidement identifiées. Dès le milieu des années 90, il a été démontré que l’utilisation d’anticorps ciblant les VEGF provoque une inhibition de la croissance de tumeurs cancéreuse chez la souris et une suppression de la néovascularisation rétinienne par injection intravitréenne chez le singe.[65] Ces preuves de concept ont permis de valider cette approche « anti-VEGF » par des macromolécules dont font partis les premiers inhibiteurs d’angiogenèse approuvés par l’agence européenne des médicaments (European Medicines Agency, EMA) : le bevacizumab en 2005 (anticorps, Avastin®) suivi du pegaptanib en 2006 (oligonucléotide, Macugen®), qui sont des traitements contre certains cancers et la DMLA humide respectivement. Bien que le pegaptanib ait été retiré du marché en 2011 car son efficacité a été jugée de trop courte durée, l’approche « anti-VEGF » pour combattre la DMLA exsudative reste en cours de développement avec l’apparition régulière de nouveaux principes actifs sur le marché : ranibizumab approuvé en 2007 (anticorps, Lucentis®, leader du marché), aflibercept en 2012 (protéine de fusion, Eylea®) et brolucizumab en 2020 (anticorps, Boevu®). Aujourd’hui, les thérapies laser initialement employées pour soigner la DMLA exsudative jugées trop destructives ne sont plus qu’employées en absence de réponse aux autres traitements. La DMLA humide est maintenant traitée par l’administration intravitréenne de molécules « anti-VEGF » qui piègent les VEGF, inhibant ainsi la croissance des néovaisseaux. Ces traitements moins destructifs que les lasers permettent un ralentissement de la maladie, voire une amélioration dans les premiers mois, sous condition d’être effectués régulièrement (plusieurs injections par an). Malheureusement, des études montrent que l’effet de ces traitements est souvent en-deçà des effets démontrés lors des tests cliniques, probablement dû à un sous traitement lié à la rigueur nécessaire pour suivre régulièrement un traitement désagréable et particulièrement onéreux.[65] D’après un rapport publié par la Cour des Comptes, en France, ces molécules « anti-VEGF » ont coûté 583 M€ à la sécurité sociale en 2016.[70]
Dans le contexte actuel où la population mondiale est vieillissante, donc de plus en plus à même de contacter des maladies telles que la DMLA,[69] la nécessité de développer des traitements efficaces sur long terme et moins coûteux apparaît comme évidente.
Il existe aujourd’hui douze inhibiteurs des VEGFr sur le marché européen, dont un anticorps : le ramucirumab (Cyramza®, approuvé en 2014 par l’EMA) ; et neuf petites molécules actives : sorafenib (Nexavar®, 2006), sunitinib (Sutent®, 2006), pazobanib (Votrient®, 2010), vandetanib (Caprelsa®, 2012), axitinib 15 (Inlyta®, 2012), ponatinib (Iclusig®, 2013), regorafenib (Stivarga®, 2013), nintedanib (Vargatef®, 2014), cabozantinib (Cometriq®, 2014), lenvatinib (Lenvima®, 2015), tivozanib (Fotivda®, 2017) (Figure 32). Le ramucirumab agit par compétition directe avec le VEGF à son site de reconnaissance extracellulaire tandis que les petites molécules, capables de diffuser au travers de la membrane cellulaire, agissent au site de fixation de l’ATP. De nombreux autres inhibiteurs sont en cours de développement, tels que l’anlotinib et le rivoceranib par exemple.[76] Ces principes actifs sont utilisés dans les traitements de divers cancers mais présentent presque tous la même limite. En effet, il est difficile de prédire leur profil pharmacocinétique chez les patients ce qui peut induire des risques de perte d’efficacité à cause d’un sous-dosage ou de toxicité par surdosage. De plus, les sites catalytiques, qui fixent l’ATP, sont hautement conservés dans la famille des récepteurs tyrosine kinases, la plupart de ces inhibiteurs sont donc multi-cibles. L’intérêt de cette approche « multi-kinase » est un effet synergique lié à l’inhibition d’un ensemble de récepteurs,[77] tels que les récepteurs du facteur de croissance dérivé des plaquettes (Platelet Derived Growth Factor receptors, PDGFr), tous impliqués dans le développement cellulaire mais c’est aussi sa faiblesse. La toxicité des petits inhibiteurs des VEGFr naît d’évènements off-target qui peuvent conduire à de l’hypertension chez le patient, notamment en cas de surdosage.[66,67,77] La communauté s’accorde malgré tout à dire que ces petites molécules présentent moins de risques que la chimiothérapie conventionnelle et que des traitements dose-dépendants pourraient améliorer significativement leur efficacité.[66]
De manière générale, il est possible de classer l’ensemble des inhibiteurs des récepteurs tyrosine kinases en deux grandes catégories selon leur mode d’action : soit par compétition au site de fixation de l’ATP (type I), soit en bloquant la protéine dans une conformation inactive (type II). L’ensemble des inhibiteurs présentés ci-dessous fonctionnent en bloquant les VEGFr dans une conformation inactive, cependant, ils présentent des profils pharmacologiques divers avec des quantités, des durées et des fréquences d’exposition différentes. Ces différences de cinétiques ne sont pas expliquées par les protéines modèles ne comportant que le domaine tyrosine kinase de KDR, l’inhibition de l’activité des VEGFr étant plus faible dans ce cas-là que celle observée in vivo. Seuls les modèles recombinants possédant également le domaine juxtamembranaire des récepteurs ont permis de reproduire les ordres de grandeur d’inhibition observés in vivo.[78] Ces résultats sont appuyés par des données cristallographiques pour cinq des composés présentés ci-dessus (composés noir, Figure 32).[63]
La résolution de ces structures a pu mettre en évidence deux modes d’inhibition liés aux changements conformationnels des VEGFr présentés précédemment (cf. 2.1) Figure 29 p. 52). Le sorafenib et le tivozanib par exemple, se comportent comme des inhibiteurs de type II : ils bloquent la triade DFG dans sa conformation inactive (DFGout). La taille de leurs substituants entraîne cependant une gêne stérique avec le domaine juxtamembranaire qui se replie hors de sa position d’auto-inhibition (JMout). En revanche, le sunitinib, le pazopanib et l’axitinib 15 bloquent KDR dans sa conformation entièrement « fermée » (DFGout JMin) en créant notamment des interactions avec différents acides aminés du domaine juxtamembranaire.
De tous les composés présentés ci-dessus, l’axitinib 15 est le plus affin et le plus sélectif des VEGFr (Figure 33 A) avec une activité inférieure au nanomolaire. Cette affinité est explicable par le nombre d’interactions qu’il est capable de créer avec les VEGFr dans leur conformation « fermée », inactive.[74]
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Table des matières
INTRODUCTION GENERALE
CHAPITRE 1 INTRODUCTION BIBLIOGRAPHIQUE
1) IMAGERIE DE FLUORESCENCE DANS LE DOMAINE BIOMEDICAL
1.1) Enjeux, avantages, inconvénients et contraintes de l’imagerie de fluorescence en biologie et en médecine
1.1.1) Imagerie biologique
1.1.2) Imagerie médicale
1.1.3) Imagerie de fluorescence : avantages, inconvénients et contraintes
1.2) Outils de détection en imagerie de fluorescence
1.2.1) Fluorophores intrinsèques et protéines fluorescentes
1.2.2) Fluorophores extrinsèques covalents : les rapporteurs bioconjugués
1.2.3) Fluorophores extrinsèques non-covalents : une approche de la cible à la molécule par criblage haut-débit de fluorescence
1.3) Sondes pro-fluorescentes
1.3.1) Des sondes par couplage ligand-fluorophore
1.3.2) Des sondes par modification de molécules bioactives
1.4) Particularités mécanistiques des sondes conformationnelles
2) FONCTIONS BIOLOGIQUES ET PATHOLOGIQUES DES VEGFR ET ENJEUX LIES AUX TRAITEMENTS ACTUELS ET A LEUR RECHERCHE
2.1) Les récepteurs des facteurs de croissance de l’endothélium vasculaire
2.1.1) Localisations et fonctions de ces récepteurs
2.1.2) Activité enzymatique des VEGFr
2.1.3) Structures des VEGFr
2.1.4) Implications des VEGFr et des facteurs de croissance associés dans les maladies liées à une néovascularisation néfaste
2.2) Traitements actuels contre la croissance pathologique de l’endothélium vasculaire et développement de nouveaux inhibiteurs
2.2.1) La coagulation directe des vaisseaux sanguins : des thérapies laser pour soigner la DMLA exsudative
2.2.2) L’approche « anti-VEGF » pour inhiber l’angiogenèse
2.2.3) Les inhibiteurs des VEGFr : le développement des petites molécules
CHAPITRE 2 FLUOROPHORES AVEC UN DONNEUR INDAZOLE : SYNTHESES, PROPRIETES PHOTOPHYSIQUES ET IMAGERIE DE FLUORESCENCE
1) BIBLIOGRAPHIE AUTOUR DES INDAZOLES
1.1) Propriétés physicochimiques intrinsèques des indazoles
1.2) Synthèses des indazoles substitués en position C3
1.2.1) Par substitution directe
1.2.2) Par cyclisation du noyau indazole
2) SYNTHESE DES FLUOROPHORES AVEC UN DONNEUR INDAZOLE « SIMPLE » Ligands photo-actifs pour l’imagerie de fluorescence du VEGFr Novembre 2020
2.1) Synthèse des donneurs
2.1.1) 1H-indazole-3-carboxaldéhyde
2.1.2) 1- & 2-méthylindazole-3-carboxaldéhyde
2.2) Condensations Knoevenagel
2.2.1) Synthèse des accepteurs
2.2.2) Synthèse des sondes par condensation de Knoevenagel
2.3) Réactions de Wittig
2.3.1) Synthèse des accepteurs
2.3.2) Synthèse des sondes par réaction de Wittig
2.4) Couplages de Heck
2.4.1) Synthèse des accepteurs : styryles
2.4.2) Synthèse des sondes par couplage de Heck
3) ÉTUDES PHOTOPHYSIQUES
3.1) Solvatochromisme
3.1.1) Comparaison des différents groupements électroaccepteurs
3.1.2) Effet de la méthylation sur les azotes N1 ou N2 de l’indazole
3.1.3) Évaluation de l’indazole comme groupement électrodonneur
3.1.4) Études de la variation des moments dipolaires : modèle de Lippert-Mataga
3.1.5) Mécanismes d’extinction de photoblanchiment : discussion et pistes de réflexion
3.2) Études en viscosité
3.2.1) Étude en gamme de solvants et limitations
3.2.2) Étude en gamme de température
4) IMAGERIE SUR CELLULES VIVANTES & COLOCALISATION
4.1) Fluorophores avec accepteurs chargés
4.2) Fluorophores avec accepteurs neutres
5) CONCLUSIONS ET PERSPECTIVES
CHAPITRE 3 SYNTHESES DE LIGANDS PHOTO-ACTIFS SELECTIFS DU VEGFR ET ETUDES PHOTOPHYSIQUES
1) DEFIS SYNTHETIQUES DES SONDES SELECTIVES PAR COUPLAGE DE BUCHWALD HARTWIG
1.1) Réaction de Buchwald-Hartwig sur les indoles et les indazoles : bibliographie & expérience acquise
1.1.1) Contrôler la régiosélectivité de la réaction sur les indoles
1.1.2) Contrôler la régiosélectivité de la réaction sur les indazoles
1.2) Résultats de synthèse
1.2.1) Optimisation de deux voies de synthèse
1.2.2) Tentatives de couplages avec des substrats plus complexes
1.2.3) Exploration de synthèses alternatives
2) SYNTHESE DE SONDES SELECTIVES PAR COUPLAGE DE MIGITA
2.1) Le couplage de Migita dans la synthèse de l’axitinib
2.2) Résultats de synthèse
2.2.1) Sur le 6-bromo-1H-indazole
2.2.2) Sur le 6-bromoindazole-3-carboxaldéhyde
3) ETUDES PHOTOPHYSIQUES
3.1) Influence de la substitution du donneur indazole
3.1.1) Solvatochromisme
3.1.2) Études du photoblanchiment
3.1.3) Études en viscosité
Ligands photo-actifs pour l’imagerie de fluorescence du VEGFr Novembre 2020
3.2) Influence de la nature du lien D--A
3.2.1) Solvatochromisme
3.2.2) Études en viscosité
4) CONCLUSIONS ET PERSPECTIVES
CONCLUSION GENERALE & PERSPECTIVES
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES
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