Infiltration des eaux de ruissellement par les bas-côtés
Elaboration de la méthodologie
Cette étape était requise par le mandant, or elle est, selon moi, indispensable dans tout projet et d’autant plus lorsque ce dernier nécessite l’utilisation des SIG. Son établissement est un bon moyen d’acquérir une vue d’ensemble des tâches à accomplir et d’être ainsi en mesure de les ordonner dans le temps en fonction de leurs importances et de leurs durées. En outre, son élaboration aide à identifier le type de couches SIG requises pour mener à bien le projet. Voilà, ci-dessous, une vue synthétique des étapes que comprend notre méthodologie ( Figure 4 : Vue synthétique des différentes étapes que comprend la méthodologie élaborée pour ce mandat
Etape 1 : Obtention des résultats pour chacun des trois critères
La méthodologie détaillée a consisté à définir les couches en inputs, la forme que devaient prendre les résultats, ainsi que les outils SIG ou autres, nécessaires à l’obtention des résultats pour chacun des trois critères.
La géométrie
Le but de cette étape est de sélectionner les bas-côtés en déblai (pente descendante) qui sont suffisamment larges pour permettre l’infiltration (minimum 1 mètre de large).
l’état de surface
Output :
2 Couches de polylignes (une pour chaque bord de chaussée) en coordonnées CH1903.
Le but de cette étape est de sélectionner les bas-côtés qui ne présentent pas une surface imperméable, les surfaces imperméables étant les surfaces bâties. Cette étape va donc consister à distinguer les surfaces bâties de celles qui ne le sont pas. Deux méthodes ont été développées ici en raison de l’incertitude au sujet de la disponibilité d’orthophotos présentant un canal infrarouge (proche) au moment du traitement de cette étape.
La texture
Outils spécifiques :
ArcGIS, outils de classification d’image supervisée, algorithme de classification : « maximum de vraisemblance »
Outils spécifiques : ArcGIS, NDVI
Output :
2 Couches de polylignes (une pour chaque bord de chaussée) en coordonnées CH1903.
Le but de cette étape est de sélectionner les bas-côtés qui présentent un sol ayant un pourcentage d’argile strictement inférieur à 25% d’argile et un pourcentage en limon strictement inférieur à 70%.
Etape 2 : Croisement des résultats pour chacun des trois critères
Le but de cette étape est de compiler en 2 couches de type polylignes, les résultats obtenus à l’étape 1. Ces deux couches vont servir de base à l’évaluation du potentiel d’infiltration en fonction des 3 Critère
Etape 3 : Vérification des résultats sur le terrain, puis établissement d’indices de fiabilité
Cette étape va permettre de vérifier la validité des résultats obtenus pour chacun des trois critères.
Pour ce faire, nous allons relever, la géométrie, l’état de surface et la texture d’un nombre statistiquement représentatif de bas-côtés. Les bas-côtés au niveau desquels l’analyse de terrain sera faite seront distribués de manière aléatoire le long de réseau RN*
Puis nous comparerons, les résultats de terrain, aux résultats théoriques obtenus lors des étapes 1, 2 et 3 afin de calculer des indices de fiabilité par critère. Ces indices nous permettrons d’évaluer la pertinence de la méthodologie mise en œuvre pour cette évaluation.
Etape 4 : Établissement de la typologie
Pour chacun des critères pris séparément, nous prévoyons de classer les bas-côtés de la façon suivante :
– Infiltration possible (oui)
– Infiltration impossible (non)
– Infiltration potentiellement possible (peut-être) Pour ce type de cas, nous créerons un champ qui sera appelé, par exemple, « précisions_ (NOM DU CRITERE) » et qui spécifiera le l’origine de l’incertitude.
A partir de ce pré-classement, nous souhaitons classer les bas-côtés en fonction des résultats obtenus pour l’ensemble des 3 critères dans ces trois catégories :
– Infiltration possible (oui), si les trois critères sont adaptés à l’infiltration
– Infiltration impossible (non), si au moins un des trois critères n’est pas adapté à l’infiltration
– Infiltration potentiellement possible (peut-être), si au moins un des critères est potentiellement inadapté à l’infiltration. Pour ce type de cas, les filiales pourront se référer au 3 champs « précisions » qui spécifieront l’origine de ou des incertitudes.
Tableau 1 : Exemples permettant de comprendre l’obtention de la typologie finale à partir d’une des couches de polylignes obtenues à l’étape 2 (oui = infiltration possible, non = infiltration impossible, peut-être = infiltration potentiellement possible)
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Table des matières
I. Introduction
I.1. Objectif du mandat
I.2. Critères sur lesquels sont basés l’évaluation du potentiel d’infiltration des eaux de ruissellement par les bas-côtés
I.2.1. Critères qui conditionnent l’infiltration des eaux de ruissellement au niveau d’un bas-côté
I.2.2. Conditions optimales de l’infiltration des eaux de ruissellement au niveau d’un bas-côté
I.3. Typologie
I.4. Objectif de la cartographie du potentiel d’infiltration des eaux de ruissellement par les bas-côtés
II. Elaboration de la méthodologie
II.1. Etape 1 : Obtention des résultats pour chacun des trois critères
II.1.1. La géométrie
II.1.2. l’état de surface
II.1.3. La texture
II.2. Etape 2 : Croisement des résultats pour chacun des trois critères
II.3. Etape 3 : Vérification des résultats sur le terrain, puis établissement d’indices de fiabilité
II.4. Etape 4 : Établissement de la typologie
II.5. Etape 5 : Établissement de la cartographie de potentialité
III. Application de la méthodologie
III.1. Données utilisées
III.2. Déroulement du travail
III.2.1. La Géométrie
III.2.2. L’état de surface
III.2.3. La texture
III.3. Acquisition des données pour la création de la carte des textures
III.4. Préparation des données : création d’un couche constituée d’une seule polyligne, représentant le réseau des routes RN*
III.5. Obtention et validation de la couche de type polyligne renfermant les informations texturales pour l’ensemble des cantons
III.6. Résultats et Statistiques de la couche de type polyligne renfermant les informations texturales pour l’ensemble des cantons excepté Neuchâtel.
III. 7. Distribution des points de vérification des résultats sur le terrain le long de la couche de type polyligne renfermant les informations texturales pour l’ensemble des cantons
IV. Conclusion
V. Bibliographie
VI. Table des illustrations
VII. Glossaire
VII. Annexe
VII.1. Modèle de données de la base de données pédologiques du canton de Vaud (source : canton de Vaud
VII.2. Description détaillée de l’élaboration de la carte des textures des sols Vaudois traversés par l’autoroute.
VII.2. 1.Création de jointure entre les tables de la base de données pédologiques fournies par le canton de Vaud permettant d’exploiter les informations texturales qu’elle renferme.
VII.2.2. Scannage et géo-référencement de la carte pédologique du canton de Vaud
VII.2.3. Création de la couche contenant les textures des sols des bas-côtés le long des RN du canton de Vaud
VII.4. Obtention d’une couche unique en fusionnant la couche « RN_swisstopo_ UNITECARTOGRAPHIQUE_Intersect» avec la couche « RN_swisstopo_ UNITECARTOGRAPHIQUE_Intersect_Erase »
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