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MATIERES PREMIERES
Le saccharose
Les additifs
Ce réfractomètre a été décrit, en 1874, par son inventeur, Ernst Abbe. Dans son étude sur les réfractomètres de 1901, Culmman décrit cet instrument comme constitué de deux prismes en verre flint enfermant une mince couche de 1/20e de millimètre d’épaisseur du liquide à examiner. Le prisme inférieur sert surtout à maintenir le liquide et à permettre l’éclairage du prisme supérieur. Dans les réfractomètres modernes, le prisme supérieur sert à l’éclairage et le prisme inférieur est celui qui permet la mesure.
Le principe consiste à éclairer le liquide à analyser en lumière rasante et à déterminer l’angle limite noté e qui dépend de l’indice n cherché et de l’indice N du matériau sur lequel repose le liquide et dans lequel le rayon rasant rentre.
N = N sin e Ce rayon poursuit son chemin et attaque la face de sortie du prisme avec l’angle : r = α – e où α est l’angle du prisme. Le rayon sort donc du prisme avec l’angle i tel que : N sin r = sin i
L’angle i est en relation avec l’indice recherché n. Un viseur pointe l’angle et est gradué directement en indice de réfraction. La valeur est précise à deux unités de la quatrième décimale de la valeur de l’indice n. Comme il n’est pas possible d’avoir un unique rayon rasant qui rentre au bon endroit dans le support matériel sous-jacent, le dispositif met en jeu un faisceau de lumière dont la limite est, par construction, le rayon rasant. Ce faisceau constitue la plage de lumière dont la limite sera ajustée au réticule et sera la base de la mesure. La figure ci-dessous représente ce dispositif. Le prisme supérieur est éclairé et contient le rayon rasant. La lumière entre dans le prisme inférieur en une plage de lumière dont le rayon supérieur correspond au prolongement du rayon rasant.
À la sortie du prisme, cette plage de lumière est réfléchie par un miroir et est observée par une lunette collimatrice. L’utilisateur peut observer, dans cette lunette, la plage de lumière et sa limite qui porte l’information sur l’angle limite, donc sur l’indice de réfraction du liquide étudié (figure 5) [7].
Pour les solutions de saccharose, l’échelle est graduée en outre, en pourcentage de saccharose dans la solution. L’indice d’une substance dépendant beaucoup de la température. Les prismes comportent un ensemble thermostaté permettant d’obtenir une température constante
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Table des matières
Introduction
Première partie : Généralités sur les boissons gazeuses et l’indice de réfraction
CHAPITRE I : GENERALITES SUR LES BOISSONS GAZEUSES
I. DEFINITION
II. HISTORIQUE
III. MATIERES PREMIERES
1. Le saccharose
2. Les additifs
2.1 Les acidifiants
2.2 Les édulcorants
2.3 Les arômes
2.4 Les conservateurs
2.5 Les émulsifiants
3. Le dioxyde de carbone
IV. FABRICATION
V. QUALITE DES BOISSONS RAFRAICHISSANTES
CHAPITRE II : GENERALITES SUR L’INDICE DE REFRACTION
I. L’INDICE DE REFRACTION
1. DEFINITION ET CARACTERISTIQUES
1.1 Définition
1.2 Caractéristiques
a La température
b La pression
c La longueur d’onde
d Cas des solutions
II. MESURE DE L’INDICE DE REFRACTION
1. . Généralités
2. Les réfractomètres
2.2 Le réfractomètre universel (type OPL)
2.3 Les réfractomètres différentiels
2.4 Les réfractomètres différentiels automatiques
3. APPLICATIONS
3.1 La réfractométrie simple
3.2 la réfractométrie différentielle
Deuxième partie : Travail expérimental
CHAPITRE I : MATERIEL ET METHODE
I. CADRE DE L’ETUDE
II. MATERIEL
1. Echantillons
2. Appareillage et verrerie
III. METHODE
1. Vérification des données sur l’emballage
2. Préparation des solutions étalon de saccharose
3. Le réfractomètre type Atago T2
3.1 Principe
3.2 Mode opératoire
CHAPITRE II : RESULTATS
I. DONNEES MENTIONNEES SUR LES EMBALLAGES
II. MESURE DE L’INDICE DE REFRACTION
1. Avec les solutions étalons
2. Avec les échantillons de boissons gazeuses
3. Comparaison des valeurs obtenues avec le réfractomètre avec celles obtenues sur le territoire français (métropole et outre-mer)
CHAPITRE III : DISCUSSION
Conclusion
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES
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