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Contribution en nutriments
Couverture énergétique des aliments de complément
Ingéré énergétique
D’autre part, une bonne hygiène et un maniement correct des aliments sont nécessaires (Dewey et Lutter, 2001).
Pour découvrir ces solutions, il faut mener une enquête sur la déviance positive dans la communauté. Dans ce programme nutritionnel, l’enquête cherche à savoir ce que les familles déviantes positives font différemment des autres familles, leur permettant de trouver les meilleurs moyens de prévenir la malnutrition alorsqu’elles disposent les mêmes ressources et sont confrontées aux mêmes risques. Cette approcheDéviance Positive est la base sur laquelle les sessions FARN sont crées. En effet, ’analyse des résultats et l’ébauche d’une intervention nutritionnelle permettent aux familles ayant des enfants malnutris d’apprendre et d’utiliser ces habitudes bénéfiques et efficaces.
Les pratiques choisies proviennent à la fois des résultats de l’enquête sur la déviance positive et des comportements recommandés par des experts ensanté publique.
Un FARN peut accueillir 5 à 12 enfants de 6 à 36 mois modérément malnutris.
Les communautés cibles doivent aussi avoir une disponibilité d’aliments locaux à bas prix, des leaders et des chefs de village engagés ainsi que des femmes possibles de devenir des volontaires pour mener les sensibilisations.
Les enfants sévèrement malnutris ou malades sont éférés pour prise en charge avant le début du foyer et n’ y sont plus intégrés si lesessions ont commencé depuis 4 jours.
Trois recettes sont successivement pratiquées durant la session et la contribution journalière de nourriture et des accessoires est assurée par chaque famille participante. Les recettes varient d’ une saison à une autre en fonction de la disponibilité des ingrédients.
Après chaque séance, chaque participant est sensibilisé à répliquer la recette du jour à domicile pour s’habituer à la nouvelle pratique.
Une séance dure environ 2 heures par jour dans une atmosphère détendue. A chaque séance, un message relatif à la préparation des repas sains et équilibrés est émis. La séance se tient dans la matinée ou l’après midi selon le choix descibles.
selon le gain ou la perte de poids en utilisant les fiches de contrôle de la croissance (poids par rapport à l’âge) utilisées par la plupart des centr es de santé.
Les enfants qui ont gagné plus de 400g durant la session seront classés dans le « gain de poids ». Ceux qui ont gagné entre 200 à 400g sont classés dans la « croissance normale ». Ceux qui ont perdu, sont restés stationnaires ou ont gagné un poids inférieur ou égal à 200g sont classés dans « l’échec ».
Dans ce dernier cas, les éducateurs de santé sontenust à déterminer les facteurs responsables de l’échec de la croissance de l’enfant et à aider leurs familles à résoudre le problème par des visites à domicile.
Au 30ème jour, une autre pesée des enfants est faite. (Sillan et al., 2002)
Matière sèche (M.S)
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Table des matières
INTRODUCTION
CHAPITRE I –GENERALITES
I- Malnutrition
I.1- Définition
I.2- Les différentes formes de malnutrition protéino – énergétique
I.2.1- Retard de croissance
I.2.2-Emaciation
I.2.3- Insuffisance pondérale
I.3- Les principales carences en micronutriments
I.3.1- La carence en vitamine A
I.3.2- L’anémie nutritionnelle
I.3.3-La carence en iode
I.4- Principales causes de la MPE
II- Les besoins nutritionnels des jeunes enfants
II.1- Besoins en énergie
II.2- Apport protéique de sécurité
II.3- Besoins en acides aminés
II.4- Besoins en lipides et acides gras essentiels
II.5- Besoin en eau
III- Apport du lait maternel
III.1- Contribution du lait maternel à l’apport énergétique total
III.2-Contribution en nutriments
IV- Recommandation sur l’alimentation du nourrisson et du jeune enfant
IV.1- Age d’introduction des aliments de complément
IV.2- Couverture énergétique des aliments de complément
IV.3- Ingéré énergétique
IV.3.1- Déterminants immédiats
IV.3.2- Densité énergétique
IV.4- Apports quantitatifs en macronutriments
IV.4.1- Protéines :
IV.4.2- Lipides
IV.5- Consistance
IV.6- Aspect hygiénique et relationnel
V. Déviance Positive
V.1- Définition : Déviance positive FARN
V.2- L’implémentation du « Modèle Positif en nutrition »
VI- Foyer d’Education et de Réhabilitation Nutritionnelle (FARN)
VI.1- Définition
VI.2- But
VI.3- Objectifs spécifiques
VI.4- Cibles
VI.5- Déroulement de la session FARN
VI.6- Normes recettes FARN
VI.7- Indicateur de succès
VI.8- Suivi du FARN
VI.9- Organigramme
CHAPITRE II- METHODOLOGIE
I- Collecte des données
I.1- Lieux d’étude
I.1.1-Profil des deux Diocèses choisies
I.1.2- Zone d’intervention
I.1.3 Collectes des données sur les aliments de complément traditionnels
I.1.4-Collectes des données sur les aliments de complément des FARN
II- Caractérisation des aliments de complément des FARN
II.1.Préparations des ingrédients
II.2- Préparation des échantillons à analyser
II.2.2- Matière sèche
II.2.3- Dosages des protéines totales
II.2.4- Détermination de la matière grasse totale
II.2.5- Détermination de la teneur en cendres brutes
II.2.6- Détermination de la teneur en glucides
II.2.7- Détermination de la valeur énergétique globale
II.2.8- Détermination de la densité énergétique
II.2.9- Contribution calorique des macronutriments
II.3- Préparation des plats à analyser
II.3.1-Mode de préparation
II.3.2- Mode de cuisson
II.3.3- Détermination de la consistance
II.3.4- Détermination du pH
III- Suivi de la bonne pratique des recettes FARN
III.1-Au niveau des FARN
III.1.1- Modalité d’intervention
III.1.2-Caractérisation de la portion servie
II.1.3- Mesure de l’efficacité énergétique des recettes lors de la session FARN
III.2- Au niveau des ménages
III.2.1- Echantillonnage
III.2.2-Analyse sur la fréquence d’utilisation
III.2.3- Analyse sur la préférence des enfants
IV- Possibilités d’amélioration des recettes
V- Traitement statistique des résultats
CHAPITRE III- RESULTATS ET DISCUSSIONS
I- Liste et pratique des recettes traditionnelles
II- Caractérisation des recettes FARN
II.1- Liste des composants des recettes
II.1.1-Composition des recettes de D.A
II.1.2-Composition des recettes de D.T
II.1.3-Comparaison entre les aliments de compléments traditionnels et les recettes FARN
II.2-Détermination de la valeur protéino-énergétique
II.2.1 MS
II.2.2- Contribution calorique et proportion des macronutriments
II.2.2.1- Cas du Diocèse d’Antsirabe
II.2.2.2- Cas du Diocèse de Toamasina II
II.2.2.3- Interprétation commune aux deux Diocèses
II.3- Densité Energétique
II.4- Caractères physico-chimiques
II.4.1- pH
I.4.2- Consistance
III- Etude sur la bonne pratique des recettes FARN à deux niveaux
III.1- Au niveau des ménages
III.1.1 : Fréquence d’utilisation semainière des recettes FARN
III.1.2 : Sources des recettes FARN
III.1.3- Préférences des enfants
III.1.3.1- Préférence des enfants en matière de goût et de couleur
III.1.3.2- Influence des préférences organoleptiques sur les recettes
III.2- Au niveau des FARN
III.2.1-Planning des sessions
III.2.2- Recettes
III.2.3- Suivi du poids des enfants dans le D.A
III.2.4-Suivi du poids des enfants dans le D.T
IV- Etude sur la faisabilité de l’amélioration des recettes
IV.1- Répertoires des aliments locaux selon la variation saisonnière
IV.1.1- Incorporation des légumes
IV.1.2- Conservation
IV.1.3- Amélioration des valeurs nutritives
CONCLUSION ET PERSPECTIVES
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES
ANNEXES
RESUME
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