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Usages empiriques
Les fruits d’une manière générale les gousses et les graines ont une saveur parfumée et poivrée. Ils sont principalement utilisés dans l’alimentation (Tatsadjieu et al., 1995). On les emploie comme condiments et succédanés du poivre. Dans l’alimentation, ces fruits secs sont utilisés entiers ou écrasés comme aromatisant (Dupriez et al., 1987).
Par ailleurs c’est un remède stimulant et tonique. Il est conseillé aux nouvelles accouchées comme reconstituant : piler les fruits dans un peu d’eau, en faire une décoction dans un demi-litre d’eau que l’on donne à boire le matin à jeune.
Au Sénégal le Xylopia parfume le Café Touba, une boisson traditionnelle de la confrérie des mourides, mais dont la consommation s’étend dans les villes au-delà de la confrérie.
Dans certains pays, les fruits secs de Xylopia aethiopica sont utilisés en pharmacopée traditionnelle contre plusieurs affections notamment dans le traitement de la bronchite, de la dysentérie, de la stérilité et des aménorrhées chez la femme (Adjanohoun et al., 1988).
Antihelminthique, elle expulserait les vers quand, après un jeune de 24 heures, on la prend en mangeant.
En plus ses propriétés insecticides permettent de combattre les ravageurs de stocks (Okonkwo et Okoye, 1996), mais également les termites et autres insectes qui s’attaquent au bois (Ladji et al., 1995).
Elle est également utilisée au Togo par les herboristes pour le traitement des contusions musculaires (HELE et al., 2014).
Utilisée en décoction, elle fait partie des plantes les plus consommées sur les marchés d’Abidjan (en Côte d’Ivoire) dans le traitement traditionnel de la diarrhée (AMBE et al., 2015).
Le tableau II suivant donne les indications médicinales des différentes parties de la plante en fonction de quelques pays (EKLU-NATEY et al., 2011).
Généralités sur les radicaux libres et le stress oxydatif
Toxicité des radicaux libres
Principe
En présence d’une substance capable de céder des électrons, le Fe3+ présent dans K3Fe(CN)6 est réduit en Fe2+. La réduction est révélée par le virement de la coloration jaune du fer ferrique (Fe3+) en couleur bleu vert du fer ferreux (Fe2+) L’absorbance du milieu réactionnel est déterminée à 700 nm à l’aide d’un spectrophotomètre. L’intensité de la couleur bleu est proportionnelle à la capacité de l’extrait utilisé.
La décroissance de l’absorbance causée par l’antioxydant reflète la capacité de capture du radical libre. La capacité antioxydante, exprimée en équivalent Trolox (TEAC) correspond donc à la concentration de Trolox ayant la même activité que la substance à tester à une concentration. Le résultat est donné en µM ou mM d’équivalent Trolox par g de produit ou par ml s’il s’agit d’un liquide. La méthode a été standardisée, avec un temps fixe d’incubation qui peut dans certains cas, engendrer une sous-estimation de la valeur obtenue. On parle alors de capacité antioxydante relative. Dans ce cas, on peut envisager de laisser se dérouler la réaction jusqu’au bout et recalculer la valeur TEAC (Rice-Evans et al., 1995).
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Table des matières
INTRODUCTION
PREMIERE PARTE : RAPPELS BIBLIOGRAPHIQUES
CHAPITRE I : RAPPELS SUR Xylopia aethiopica (A.Rich)
I.1 Systématique
I.2 Description botanique
I.2.1 Nom locaux et synonymes
I.2.1.1 Noms locaux
I.2.1.2 Synonymes
I.2.2 Description de l’espèce
I.3 Répartition géographique et habitat
I.4 Travaux effectués sur la plante
I.4.1 Chimie
I.4.2 Pharmacologie
I.4.2.1 Activité antibactérienne
I.4.2.2 Usages empiriques
CHAPITRE II : RAPPELS SUR LES RADICAUX LIBRES ET LES ANTIOXYDANTS
II.1 Généralités sur les radicaux libres et le stress oxydatif
II.2 Toxicité des radicaux libres
II.2.1 Action sur les protéines
II.2.2 Action sur les acides nucléiques
II.2.3 Action sur les lipides
II.3 Les antioxydants et système de protection contre les radicaux libres
II.3.1 Les moyens de défense endogènes
II.3.1.1 Les systèmes enzymatiques :
II.3.1.2 Les systèmes non enzymatiques
II.3.2 Les moyens de défense exogènes
CHAPITRE III : LES METHODES D’ETUDE DE L’ACTIVITE ANTIOXYDANTE
III.1 Méthode de DPPH. (1,1-Diphényl-2-Plicryl-Hydrazy)
III.2 Méthode de FRAP (Ferrric Reducing Antioxidant Power)
III.3 Méthode de fixation du radical nitro-oxyde (no.)
III.4 Test TEAC (Trolox Equivalent Antioxydant Capacity)
DEUXIEME PARTIE :ETUDE EXPERIMENTALE
CHAPITRE I : MATERIEL ET METHODES
I.1 Matériel et réactifs
I.1.1 Matériel
I.1.1.1 Matériel végétal
I.1.1.2 Matériel de laboratoire
I.1.2 Principaux réactifs utilisés
I.2 Méthode D’étude
I.2.1 Obtention des extraits
I.2.2 Caractérisation
I.2.2.1 Recherche des alcaloïdes
I-2-2-2 Recherche des hétérosides cardiotoniques
I-2-2-3 Recherche des tanins
I-2-2-4 Recherche des hétérosides flavoniques
I-2-2-5 Recherche des saponosides
I.2.3 Activité antioxydante
I.2.3.1 Test de piégeage du radical DPPH.
I.2.3.2 Test de la réduction du Fer FRAP
I.3 Expressions des résultats
I.3.1 Méthode de DPPH.
I.3.2 Méthode de FRAP
I.3.3 Analyses statistiques
CHAPITRE II : RESULTATS ET DISCUSSION
II.1 Résultats
II.1.1 Extraction
II.1.2 Caractérisation
II.1.3 Activité antioxydante
II.1.3.1 Méthode de DPPH.
II.1.3.1.1 Extrait aqueux des fruits du Xylopia aethiopica
II.1.3.1.2 Huile extraite des fruits du Xylopia aethiopica
II.1.3.1.3 Action de l’acide ascorbique sur le DPPH.
II.1.3.2 Méthode de FRAP
II.1.3.2.1 Extrait aqueux des fruits du Xylopia aethiopica
II.1.3.2.2 Huile extraite des fruits du Xylopia aethiopica
II.1.3.2.3 Action de la vitamine C
II.2 DISCUSSION
CONCLUSION
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES
ANNEXES
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