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Principaux composants d’une éolienne
Les différents types d’éoliennes
Eolienne à axe horizontal
Ces machines sont un peu plus complexes que des machines asynchrones à cage avec lesquelles elles ont en commun de nécessiter un multiplicateur de vitesse. Leur robustesse est légèrement diminuée par la présence de système à bagues et balais, mais le bénéfice du fonctionnement à vitesse variable est un avantage suffisant pour que de très nombreux fabricants (Vestas, Gamesa…) utilisent ce type de machine.
Une des solutions très intéressantes et permettant d’obtenir une variation de la vitesse de rotation d’environ 30% autour de la vitesse de synchronisme consiste à coupler le rotor de la génératrice à double alimentation au rotor à travers deux onduleurs MLI triphasés, l’un en mode redresseur, l’autre en onduleur réseau (Figure 1.14). En général, le dimensionnement de la chaîne rotorique se limite à 25% de la puissance nominale du stator de la machine électrique, ce qui suffit à assurer une variation de 30% de la plage de vitesse. Ceci constitue le principal avantage de cette structure. Par contre son inconvénient majeur est lié aux interactions avec le réseau, en particulier les surintensités engendrées par des creux de tension du réseau.
Une autre solution couramment employée consiste à utiliser un bus continu intermédiaire avant de transformer l’énergie en courant alternatif. Dans le cas des très petites puissances, l’énergie est directement consommée en courant continu. Le bus continu présente l’avantage d’interconnecter plus aisément divers systèmes de production (éolien, photovoltaïque, pile à combustible…) et des batteries électrochimiques qui peuvent se trouver directement en tampon sur de tels bus [12].
La figure (1.17) montre une solution originale et de faible coût pour associer un aérogénérateur à un tel système. La génératrice est de type synchrone à aimants permanents (entraînement direct comme il s’agit de puissances modestes) débitant directement, à travers un pont de diodes triphasé, sur le bus continu et l’accumulateur électrochimique.
Le débit direct (à travers un simple redresseur en pont à diodes) de la machine synchrone sur une source de tension continue peut surprendre. En fait, c’est grâce à l’inductance d’induit de la machine synchrone de forte valeur que les courants restent proches des formes sinusoïdales et que les rendements de conversion sont corrects. En cas de surcharge de la batterie (trop de tension), un contacteur met en court-circuit l’induit de la génératrice. La turbine est alors arrêtée en rotation.
Pour de faibles rayons de pales, les rotors tournent suffisamment vite pour que la conception des générateurs reste classique. Cependant, comme nous le montrons ci – dessous, une conception de la génératrice dédiée à l’application est nécessaire, selon la turbine et la chaîne de conversion d’énergie utilisées [11] .
On parle alors de recherche du point de fonctionnement à puissance maximale (MPPT en anglais pour Maximum Power Point Traking). Ces systèmes utilisent différents moyens afin d’obtenir ce point de puissance maximum. Il est possible de modifier l’angle de calage des pales ou bien encore de jouer sur la commande de la génératrice pour adapter l’impédance de charge.
Dans le cas des systèmes de petite puissance (de 100 W à quelques kW) surtout dédiés aux sites isolés, les chaînes de conversion d’énergie sont alors très différentes de celles de grande puissance. Elles sont souvent basées sur l’utilisation d’un alternateur triphasé à aimants permanents multipolaires, à entraînement direct (sans multiplicateur mécanique), débitant à travers une chaîne de puissance plus ou moins complexe sur un accumulateur électrochimique généralement basse tension.
Dans cette gamme de puissance, la génératrice peut tout d’abord débiter sur une batterie à travers un redresseur à MLI (voire Figure 1.18). Cette structure permet d’assurer un contrôle dynamique et fiable en vitesse ou en couple de la génératrice, ce qui permet facilement de déplacer le point de fonctionnement sur toute la plage des vitesses de rotation et ainsi, d’effectuer par ce biais une recherche de la puissance maximale souhaitée. En revanche, elle est assez coûteuse et complexe à mettre en œuvre: elle nécessite en effet des capteurs électrique et mécanique ainsi qu’un convertisseur statique et d’un dispositif de commande onéreux.
• La saturation du circuit magnétique est négligée ;
• La distribution sinusoïdale des f.m.m crées par les enroulements statorique ;
• L’effet d’encochage est négligé ;
• La résistance des enroulements ne varie pas avec la température ;
• L’hystérésis, l’effet de peau et les courants de Foucault sont aussi négligés.
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Table des matières
Introduction générale
1 Etat de l’art sur les systèmes éoliens
1.1 Introduction
1.2 Descriptif et qualités de l’énergie éolienne
1.2.1 Définition de l’énergie éolienne
2.2 Principaux composants d’une éolienne
1.3 Les différents types d’éoliennes
1.3.1 Eolienne à axe horizontal
1.3.2 Eolienne à axe vertical
1.4 Energie cinétique du vent – conversion en énergie mécanique
1.4.1 Loi de Betz
1.4.2- Production d’énergie mécanique
1.4.3-Production optimale d’énergie
1.5 Chaînes de conversion électromécanique
1.5.1 Systèmes couplés au réseau alternatif
1.5.1.1 Génératrices asynchrones à cage
1.5.1.2 Machines asynchrones à double alimentation (MADA)
1.5.1.3 Génératrices synchrones
1.5.2 Systèmes non couplés au réseau alternatif
1.5.3 Le petit éolien
1.5.4 Eolien urbain
1.5.5 Architectures pour le petit éolien ilotables et maximisation de la puissance
1.6 Structure retenue pour notre étude
1.7 Conclusion
2 Modélisation et simulation du vent et de la turbine
2.1 Introduction
2.2 Modèle du vent
2.2.1 Carte de vent en Algérie
2.2.2 Bloc de simulation du vent
2.2.3 Résultat de la simulation du vent
2.3 Modélisation de la turbine
2.3.1 Bloc de simulation de la turbine éolienne
2.3.2 Paramètres utilisés dans la simulation
2.3.3 Résultats de la simulation
2.4 Conclusion
3 Modélisation et simulation de la génératrice et du convertisseur statique
3.1 Introduction
3.2 Caractérisation de la machine
3.3 Modélisation de la génératrice synchrone à aimants permanents
3.3.1 Modèle mathématique de la GSAP dans le référentiel généralisé
3.3.2 Modèle biphasé de la GSAP dans le référentiel généralisé
3.3.3 Modélisation biphasé en charge de la GSAP
3.3.4 Expressions du couple électromagnétique et de la vitesse rotorique
3.3.5 Bloc de simulation de la GSAP
3.3.6 Paramètre de simulation
3.3.7 Résultats de la simulation en charge
3.4 Convertisseur statique
3.4.1 Pont de diodes
3.4.1.1 Modèle du redresseur à diodes
3.4.1.2 Rappel sur les règles de conduction d’une diode
3.4.1.3 Modèle du redresseur monophasé à diode
3.4.1.4 Modélisation et simulation d’un pont de diode sans prise en compte de l’empiétement
3.4.1.5 Bloc de simulation du pont de diode
3.4.1.6 Paramètre de simulation du redresseur
3.4.1.7 Résultats de simulation
3.4.2 Onduleur de tension
3.4.2.1 Modélisation des onduleurs de tension
3.4.2.2 Contrôle du courant par M.L.I
3.4.2.3 MLI à échantillonnage naturel
3.4.2.4 Bloc de simulation de l’onduleur de tension
3.4.2.5 Paramètre de simulation
3.4.2.6 Résultat de simulation
3.5 Conclusion
4 Modélisation et simulation du système complet
4.1 Introduction
4.2 Difficulté de modélisation du système complet
4.3 Modélisation de la chaîne éolienne
4.3.1 Bloc de simulation du système complet
4.3.2 Paramètres de simulation
4. 3.3 Résultat de la simulation du système complet
4.3.3.1 Influence du profil du vent sur les paramètres mécaniques de la chaîne.
4.3.3.2 Influence du profil du vent sur les paramètres énergétiques de la chaîne
4.3.3.3 Influence du profil du vent sur les paramètres électriques de la chaîne
4.4 Conclusion
Conclusion générale
Annexe
Références bibliographiques
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