Résumé du traité 2 (IV, 7) De l’immortalité de l’âme
L’âme est une nature primitivement vivante, impérissable et éternelle. Elle est divine et bienheureuse, elle tire l’être et la vie d’elle-même. Elle est l’être premier, le premier vivant qui ne change pas dans son essence, elle ne perd pas son essence. (2 (IV, 7) 9). De même race que la nature divine, l’âme est éternelle. Elle n’a ni forme, ni couleur, elle ne peut être touchée. Purifiée des désirs irrationnels et des passions, l’âme n’est pas en relation avec le corps. Les maux s’ajoutent à l’âme et viennent d’ailleurs. L’âme pure a comme propriétés les biens, la prudence et les autres vertus Elle est immortelle. Elle devient une vertu par la purification (2 (IV, 7) 10). L’âme est une vie, une substance vivante par elle-même, elle est mue, par elle-même. La vie est encore plus cohérente à l’âme que la chaleur au feu (2 (IV, 7) 11). L’âme est une nature une, simple, existant actuellement dans le fait de vivre. Elle ne peut être altérée ni détruite. L’âme individuelle est incorruptible tout comme l’âme du monde est corruptible. La réminiscence prouve antérieurement à la vie dans le corps, une vie de l’âme en contact avec les réalités éternelles (2 (IV, 7) 12).
L’âme : L’âme qui s’est adjoint le désir tend à produire un ordre conforme à ce qu’il a vu dans l’intelligence. Elle est comme grosse, et elle ressent les douleurs de l’enfantement. Alors elle s’efforce de produire, de créer. Tendue par cet effort qui s’exerce dans le sensible, de concert avec l’âme universelle, elle exerce, gouverne et domine les êtres extérieurs. Elle veut en gouverner une portion en s’isolant. Cet isolement c’est la descente de l’âme. Venue dans le corps, elle n’appartient pourtant pas entièrement au corps, mais elle en garde quelque chose d’extérieur. Son intelligence n’est pas affectée par le corps. Elle est tantôt dans le corps, tantôt hors du corps. Partie du premier rang, elle s’avance jusqu’au troisième rang (2 (IV, 7) 1). L’âme est dans l’univers. C’est une raison survenant dans la matière qui fait un corps et une raison ne provient pas d’ailleurs que d’une âme (2 (IV, 7) 2). L’âme agit différemment chez les animaux différents, elle produit des actions contraires. L’âme est identique à elle-même. Elle est sans quantité ni masse (2 (IV, 7) 5). L’âme est une comme un centre indivisible. Elle est en principe un. Il est impossible que l’âme soit un corps (2 (IV, 7) 6).
Le corps : Le corps est un instrument pour l’âme, il s’y rattache. Le corps est lui-même composé. Si le corps est lui-même une partie de nous-mêmes, nous ne sommes pas entièrement immortels et s’il est une partie de nous, il nous a été donné pour un temps limité (2 (IV, 7) 1). La nature du corps est de s’écouler, d’être en mouvement, il périt (2 (IV, 7) 3). Le corps est un être actif grâce aux forces incorporelles qui sont en lui. Il est quantité et masse (2 (IV, 7) 8. Un corps si petit soit-il est divisible 2 (IV, 7) 82).
Définition de l’homme : L’homme est corps et âme, il n’est pas un être simple. Il est comme une forme par rapport à une matière ou comme l’être qui se sert d’un outil par rapport à cet outil. Dans les deux sens, l’homme lui-même, c’est l’âme (2 (IV, 7) 1). L’âme souffre quand une partie du corps souffre. C’est un être sentant, identique à lui-même en tout lieu du corps. C’est un être différent du corps (2 (IV, 7) 7). Il faut que l’âme se sépare du corps pour penser. Elle est parente des vertus (2 (IV, 7) 8).
Réfutation de l’influence des astres
La disposition et le mouvement des astres dans le ciel déterminent peut-être les événements. C’est la base de la prédiction et de la divination. Le sort des animaux, des plantes, de la terre et même des hommes est orienté en rapport avec l’univers. Nous aussi, nous affectons nos manières aux astres. Selon cette doctrine, quand elle nous fournit quelque chose, nous devenons hommes d’action par nature, sinon elle nous laisse inactifs. Il faut distinguer ce qui est propre à nous de ce qui nous provient des astres. Ce que nous sommes, nous vient parfois du milieu, des parents. Des hommes d’un même pays sont différents quant au caractère et à la nature de leur passion. Les devins prédisent que les astres annoncent et produisent des événements à la naissance d’un enfant. Qu’en est-il alors des parents ? Le sort d’un individu a pour cause les parents et non les astres (3 (III, 1) 17).
Le bienfait paradoxal de la chute de l’âme
Il n’y a pas de divergence entre la semence des âmes dans le devenir, leur descente destinée à l’achèvement de l’univers et la liberté de cette descente, puisque la nécessité implique la liberté. La liberté de la descente n’est pas contradictoire avec la contrainte. D’une part, l’âme va volontairement au pire par son propre mouvement et d’autre part, une loi éternelle de la nature la contraint à déchoir. En y descendant, elle vient au-devant des besoins d’un autre être. L’âme peut se sauver après avoir connu le mal si elle se retire rapidement dans le monde des idées. Les forces inactives de l’âme dans le monde incorporel deviennent actives dans le monde sensible, dévoilant ainsi ses richesses intérieures (6 (IV, 8) 5).
Résumé du traité 28 (IV, 4) Difficultés relatives à l’âme
L’âme qui sort du monde intelligible n’a plus son unité. Elle s’aime elle-même, elle se penche au dehors et aussitôt apparaissent le souvenir d’elle-même, le souvenir des intelligibles qui l’empêchent encore de tomber, le souvenir des choses terrestres qui la pousse ici-bas et le souvenir des choses célestes qui la retient dans le ciel. L’âme devient la chose dont elle se souvient. Quand elle voit les choses sensibles, elle acquiert la même étendue que ce qu’elle regarde (28 (IV, 4) 3). Ce n’est pas la puissance du souvenir qui fait passer les intelligibles à l’acte, mais nous les connaissons par la mémoire. Nous voyons les intelligibles par la faculté qui nous servait là-bas à voir. La mémoire commence par l’âme dans le séjour céleste lorsqu’elle a abandonné les lieux intelligibles. Restant dans le ciel, elle a le souvenir des choses d’ici bas, elle reconnaît les âmes connues auparavant. Les âmes dans le ciel descendent du monde intelligible, elles ont les mêmes souvenirs que celles qui sont restées dans le ciel, mais à un moindre degré, car elles ont autre chose à se rappeler et la longue durée de leur séjour en dehors du ciel leur aurait fait complètement oublier bien des choses (28 (IV, 4) 5).
Les âmes des astres n’ont pas de mémoire : La mémoire appartient aux âmes qui changent et se modifient. L’âme des astres et autres corps célestes, l’âme du soleil ou de la lune et l’âme de l’univers n’ont pas de sujet de recherche (réflexion et raisonnement). Ces âmes n’ont besoin de rien et n’ont rien à apprendre comme si elles étaient ignorantes. Elles n’ont pas à imaginer non plus des combinaisons pour gouverner les choses humaines et celles de la terre, car c’est d’une tout autre manière qu’elles introduisent l’ordre dans l’univers. Les âmes des astres n’ont pas de mémoire (28 (IV, 4) 6). L’âme de l’astre ne se rappelle pas un passé qui serait différent de son présent. Les âmes qui voient toujours Dieu ne se souviennent point qu’elles l’aient vu. Elles ne se rappellent pas du passé. Là bas, il n’y a qu’un jour unique sans nuit (28 (IV, 4) 7). Le démiurge, âme du monde ne se souvient pas non plus. Zeus est à la fois le démiurge et l’âme du monde. Il faut exclure du démiurge toute idée de passé et d’avenir. Il faut lui attribuer une vie immuable et intemporelle (28 (IV, 4) 10).
Le temps et l’éternité : L’éternité est dans l’intelligence, le temps n’a d’existence que dans l’activité de l’âme et il est issu de cette activité. L’identité est dans l’éternel et la diversité dans le temps. L’âme engendre le temps, car ce qu’elle engendre est périssable. Les âmes ne sont pas du tout dans le temps, car elles sont éternelles et le temps leur est postérieur (28 (IV, 4) 15). L’âme du monde ne parle pas pendant l’organisation du monde. La succession n’existe pas en l’âme elle-même qui est éternelle, mais dans ses produits (28 (IV, 4) 16).
L’imperfection des âmes humaines : Les âmes humaines changent à cause de leur imperfection et des passions. Les besoins corporels et les autres passions nous font juger différemment les mêmes choses. Il en est de même de l’ignorance du bien, de l’instabilité des jugements d’une âme entraînée de tous côtés et du mélange de toutes ces influences résultant encore d’autres effets (28 (IV, 4) 17). Le plaisir, la douleur et le désir appartiennent au corps vivant, union de l’âme et du corps Dans un corps, il y a une âme et une nature. Le corps n’est point comme un corps inanimé. Le corps de l’animal et celui de la plante possèdent comme une ombre de l’âme. C’est un corps avec des qualités propres qui ressent douleur et plaisir qui nous sont connus sans que nous en soyons affectés. Le plaisir et la douleur appartiennent au corps lié à l’âme et au corps et au deux. L’âme et le corps pris isolément se suffisent à eux-mêmes. L’âme toute seule n’est pas divisée. Dans cet état, elle échappe à toute affection. La douleur naît donc de l’union du corps et de l’âme (28 (IV, 4) 18). Le corps sent la douleur, l’âme connaît la douleur. La douleur, c’est une connaissance d’un recul du corps entrain d’être privé de l’image de l’âme qu’il possède. Le plaisir est la connaissance que l’animal prend de la réinstallation dans le corps de l’image de l’âme. Donc le corps éprouve une sensation. L’âme sensitive qui est dans son voisinage en prend connaissance par la sensation, puis elle la fait connaître à la partie de l’âme. C’est le corps qui souffre, c’est-à-dire qui pâtit, car il est une masse vivante. La brûlure est dans le corps, mais l’âme sent la brûlure et la coupure et en reçoit l’impression, car elle est en continuité avec le corps. L’âme sent l’impression du corps sans en être affectée (28 (IV, 4) 19). Les désirs sont issus du corps et varient en fonction des modifications du corps. De plus, si les penchants du corps n’arrivent pas à éveiller ce désir complet et achevé, c’est parce que le penchant n’a pas atteint la dimension normale. Par conséquent, le désir s’arrête avant qu’on ne reprenne conscience de lui. Si la différence entre les corps entraîne une différence entre les désirs, cela ne veut pas dire que le fait que le corps pâtisse crée des différences entre les désirs. Le désir profite au corps, non à la faculté de désirer (28 (IV, 4) 21). L’âme de la terre est divine au même titre que l’âme des astres Platon donne à la terre une âme à l’instar de toutes les planètes, mais il est difficile de savoir ce qu’est cette âme de la terre. On constate que l’existence d’une âme végétative dans la terre est prouvée par les plantes et les êtres qui y proviennent. Ce qui permet de dire que la terre est un être vivant, ayant une âme comme tous les animaux, comme tous les autres astres faits de feu. La terre est un corps comme les astres sont des corps (28 (IV, 4) 22).
Passages de Platon cités par Plotin relatifs à l’âme et au corps
Plotin, Ennéades, texte établi et traduit par Emile Bréhier, Paris, Les Belles Lettres.
1. « Que toute âme réfléchisse d’abord à ceci : comment c’est toute âme qui a créé tous les animaux en leur insufflant la vie, ceux que nourrissent la terre et la mer, ceux qui sont dans l’air, et, au ciel, les astres divins ; elle a créé le soleil et le ciel immense ; elle y a mis l’ordre et lui donne un mouvement de rotation régulier. » (Plotin, 10 (V, 1) 2 = Platon, Phèdre, 245 c.)
2. « Le démiurge, dit [Platon], fabrique l’âme dans un cratère. » (Plotin, 10 (V, 1) 8 = Platon, Timée, 41 d et Philèbe 28 c.)
3. « Le démiurge mit l’âme encore au dehors du monde, et en enveloppa le monde, dit Platon à propos de l’uni vers ; il veut désigner la partie de l’âme qui reste de l’intelligible ; pour nous, il dit que notre âme « émerge par sa tête jusqu’aux sommets ». Quand il nous recommande de nous séparer du corps, il ne veut pas parler d’une séparation locale. » (Plotin, 10 (V, 1) 10 = Platon, Timée, 34 b, Phèdre, 27 e, Phédon, 63 a.)
4. « L’âme, à son tour, n’est pas dans le monde ; mais le monde est en elle. » (Plotin, 32 (V, 5) 9 = Platon, Timée, 34 b.)
5. « L’âme, fécondée par Dieu, est grosse de tous ces biens, et cette fécondation est pour elle le commencement et la fin ; le commencement parce qu’elle est issue de cette région lointaine ; la fin parce que le Bien est là-bas, et que, arrivée là, elle redevient ce qu’elle était ; ici, c’est la chute, l’exil, la perte des ailes. » (Plotin, 8 (IV, 9) 9 = Platon, Phèdre, 246 c, 248 c.)
6. « Toute âme est une Aphrodité ; c’est ce que signifient la naissance d’Aphrodité et la naissance simultanée d’Éros. » (Plotin, 8 (IV, 9) 9 = Platon, Banquet, 180 d.)
7. « De quelle manière l’âme, incorporelle et inétendue, peut pénétrer jusqu’aux limites de l’étendue, soit avant la naissance des corps, soit en eux. » (Plotin, 22 (VI, 4) 1 = Platon, Timée 34 b.)
8. « Platon dit que, en chacun des éléments, il y a une âme, pour cette seule raison qu’elle produit ce feu, le feu sensible. » (Plotin, 38 (VI, 7) 11 = Platon, Epinomis, 984 c d.)
9. « Après le démiurge, vient l’âme du ciel ainsi que les nôtres d’ailleurs. » (Plotin 40 (II, 2) 5 = Platon, Timée, 69 c.)
10. « Dans le Timée, […] le démiurge fournit le principe de l’âme, mais ce sont les dieux en mouvement dans le ciel qui lui donnent ses passions aussi redoutables que nécessaires, les passions généreuses, le désir, le plaisir, la peine, ainsi que la partie de l’âme d’où proviennent ces passions. » (Plotin, 40 (II, 1) 9 = Platon, Timée, 41 c-e.)
11. « Le monde est un dieu, si l’on fait entrer cette âme en ligne de compte ; ôtez-la, il reste, comme dit Platon, un grand démon qui a les passions propres aux démons. » (Plotin, 40 (II, 1) 9 = Platon, Banquet 202 d-e.)
12. « Voici ce qui est absurde : ces gens, avec un corps tel que le corps humain, avec une âme remplie de désirs, de peines, de colère, ne méprisent pourtant pas leur pouvoir. » (Plotin, 33 (II, 9) 5 = Platon, Phédon, 81.)
13. « L’âme est faite dit [Platon] « d’une essence indivisible qui vient d’en haut, et d’une essence qui se divise dans les corps. » (Plotin, 53 (I, 1) 8 = Platon, Timée, 36a.)
14. « C’est du composé que Platon dit : « Nous avons vu l’âme comme on voit Glaucos, le dieu marin ; si l’on veut connaître sa nature, il faut frapper fort pour enlever tout ce qui s’y est ajouté, considérer l’amour qu’elle a de la sagesse, et voir à quoi elle s’attache et qu’elles sont ses affinités. » (Plotin, 53 (I, 1) 12 = Platon, République, 411, c-e, Alcibiade, 129 e.)
15. « [La dialectique] éloigne le mensonge et nourrit notre âme, selon le mot de Platon, dans la plaine de la vérité. » (Plotin, 20 (I, 3) 4 = Platon, Phèdre, 248 b.)
16. « Séparer [la partie passive de l’âme] du corps, c’est aussi supprimer les objets dont on la sépare, lorsque, à l’abri des exhalaisons épaisses venues, par sa gourmandise, de la trop grande abondance de nourriture, son corps, sans être entièrement décharné, est assez frêle pour pouvoir être facilement gouverné. » (Plotin, 26 (III, 6) 5 = Platon, Phédon, 80 e sq.)
17. « L’âme, étant ce qu’elle est, et toute proche de l’essence réelle, qui lui est supérieure, se complaît dans le spectacle des êtres de même genre qu’elle ou des traces de ces êtres ; toute étonnée de les voir, elle les rapporte à elle ; elle se souvient d’elle-même et de ce qui lui appartient. » (Plotin, 1 (I, 6) 2 Platon, Banquet, 209 b = Platon, Phèdre, 250 a Sq.)
18. « Il est possible d’éprouver ces émotions [et l’âme les éprouve en fait] même l’égard des choses invisibles ; toute âme, pour ainsi dire, les éprouve, mais surtout l’âme qui en est amoureuse. » (Plotin, 1 (I, 6) 4 = Platon, Phèdre, 249d Sq.)
19. « L’âme qui est sans couleur et où brille invisiblement l’éclat de la tempérance et des autres vertus ; vous l’éprouvez en voyant en vous même ou en contemplant en autrui la grandeur d’âme, un caractère juste, la pureté des mœurs, le courage sur un visage ferme, la gravité, ce respect de soi-même qui se répand dans une âme calme, sereine et impassible, et par-dessus tout l’éclat de l’intelligence qui est d’essence divine. » (Plotin, 51 (I, 6) 5 = Platon, Banquet, 209 a.)
20. « Jamais un œil ne verrait le soleil sans être devenu semblable, ni une âme ne verrait le beau sans être belle. » (Plotin, 51 (I, 6) 9 = Platon, Timée, 67 c.)
21. « Par exemple, dit Platon, pour « l’être qui a asservi cette partie de l’âme où réside naturellement le vice », c’est la partie irrationnelle ; elle admet le mal, en allant au-delà ou en deçà de la mesure ; de là, l’intempérance, la lâcheté et tous les autres vices de l’âme, affections involontaires qui engendrent les opinions fausses et lui font prendre pour des biens et des maux ce qu’elle évite et ce qu’elle recherche . » (Plotin, 51 (I, 8) 4 = Platon, Phèdre, 256 b.)
22. « Qu’est ce qui produit ce vice ? Comment peut-on le réduire à la matière comme à son principe et à sa cause ? D’abord l’âme vicieuse n’est pas extérieure à la matière. Elle n’est pas vicieuse en elle-même : donc elle se trouve mélangée au défaut de mesure ; elle n’a pas sa part de la forme qui donne l’ordre et la mesure ; car elle est mêlée au corps, et le corps est matériel. » (Plotin, 51 (I, 6) 4 = Platon, Timée, 44 a-b, Timée, 43.)
23. « Si nous découvrons cette beauté de corps, peut-être pourrions nous nous en servir comme d’un échelon pour contempler les autres beautés . » (Plotin, 51 (I, 8) 1. Platon, Banquet, 211 a-b.)
24. « Il est manifeste que les mêmes corps sont tantôt beaux, tantôt sans beauté, comme si l’être du corps était différent de l’être de la beauté. » (Plotin, 1 (I, 6) 1 = Platon, Banquet, 211 a-b.)
25. « Le corps faible et trouble, toujours fluent, est frappé le premier par les chocs extérieurs; il en transmet la nouvelle à cette partie de l’animal qui est commune à l’âme et au corps ; et il communique son trouble à l’ensemble. » (Plotin, 22 (VI, 4) 15 = Platon, Timée, 43 b c.)
26. « [Le corps] c’est ce dont témoignent leur génération, leur écoulement, leur corruption, toutes choses qui n’appartiennent pas à la nature de l’être. » (Plotin, 26 (III, 6) 6 = Platon, Timée, 52 b.)
27. « La nature est une chose, et le corps vivant en est une autre ; le corps est issu de la nature ; car la nature d’un corps est antérieure à la naissance de ce corps ; c’est elle qui le produit, le façonne et le forme. Le désir doit donc débuter non pas elle, mais dans le corps vivant, lorsqu’il est affecté, souffrant, et « lorsqu’il désire l’état contraire à son état actuel. » (Plotin, 28 (IV, 4) 20 = Platon, Philèbe 35 a.)
28. « […] comment un être corporel peut garder son individualité au sens propre et son identité avec lui-même, bien qu’il soit de la nature d’un corps d’être en un écoulement perpétuel. Car c’est là l’opinion des physiciens et de Platon lui-même, au sujet des corps célestes aussi bien que des autres corps. » (Plotin, 40 (II, 1) 2 = Platon, Timée, 43 a.)
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Table des matières
INTRODUCTION GÉNÉRALE
PREMIÈRE PARTIE : MATÉRIEL ET MÉTHODE L’ÂME DANS LES TRAITÉS DE PLOTIN
CHAPITRE PREMIER : PLOTIN FONDATEUR DU NÉOPLATONISME
CHAPITRE II : TABLE DES 54 TRAITÉS DE PLOTIN
CHAPITRE III : PLANS DES 54 TRAITÉS
1. Plan du traité 1 (I, 6) Du beau
2. Plan du traité 2 (IV, 7) De l’immortalité de l’âme
3. Plan du traité 3 (III, 1) Du destin
4. Plan du traité 4 (IV, 2) De l’essence de l’âme
5. Plan du traité 5 (V, 9) Sur l’intelligence, les idées et l’être
6. Plan du traité 6 (IV, 8) De la descente de l’âme dans le corps
7. Plan du traité 7 (V, 4) Des choses qui viennent du Premier
8. Plan du traité 8 (IV, 9) De l’unité des âmes
9. Plan du traité 9 (VI, 9) Du Bien ou de l’Un
10. Plan du traité 10 (V, 1) Sur les trois hypostases qui sont principes
11. Plan du traité 11 (V, 2) De l’ordre des choses qui viennent après le Premier
12. Plan du traité 12 (II, 4) Des deux matières
13. Plan du traité 13 (III, 9) Considérations diverses
14. Plan du traité 14 (II, 2) Du mouvement du ciel ou mouvement Circulaire
15. Plan du traité 15 (III, 4) Du démon qui nous a reçus en partage
16. Plan du traité 16 (I, 9) Du suicide raisonnable
17. Plan du traité 17 (II, 6) De la qualité et de la forme
18. Plan du traité 18 (V, 7) Y a-t-il des idées des choses particulières ?
19. Plan du traité 19 (I, 2) Des vertus
20. Plan du traité 20 (I, 3) De la dialectique
21. Plan du traité 21 (IV, 1) De l’essence de l’âme
22. Plan du traité 22 (VI, 4) Que ce qui est un et identique peut être en même temps partout (livre 1)
23. Plan du traité 23 (VI, 5) Que ce qui est un et identique peut être en même temps partout (livre 2)
24. Plan du traité 24 (V, 6) Que ce qui est au-delà de l’être ne pense pas. Quel est l’être pensant de premier rang ? Quel est celui de second rang ?
25. Plan du traité 25 (II, 5) Que veut dire en puissance et en acte ?
26. Plan du traité 26 (III, 6) De l’impassibilité des incorporels
27. Plan du traité 27 (IV, 3) Difficultés relatives à l’âme
28. Plan du traité 28 (IV, 4) Difficultés relatives à l’âme
29. Plan du traité 29 (IV, 5) Difficultés relatives à l’âme. De la vision
30. Plan du traité 30 (III, 8) De la nature, de la contemplation et de l’Un
31. Plan du traité 31 (V, 8) De la beauté intelligible
32. Plan du traité 32 (V, 5) Les intelligibles ne sont pas hors l’intelligence : du Bien
33. Plan du traité 33 (II, 9) Contre les gnostiques
34. Plan du traité 34 (VI, 6) Des nombres
35. Plan du traité 35 (II, 8) De la vision
36. Plan du traité 36 (I, 5) Le bonheur s’accroît-il avec le temps ?
37. Plan du traité 37 (II, 7) Du mélange total
38. Plan du traité 38 (VI, 7) De l’origine des idées : du Bien
39. Plan du traité 39 (VI, 8) De la liberté et de la volonté de l’Un
40. Plan du traité 40 (II, 1) Du monde ou du ciel
41. Plan du traité 41 (IV, 6) De la sensation et de la mémoire
42. Plan du traité 42 (VI, 1) Des genres de l’être (1)
43. Plan du traité 43 (VI, 2) Des genres de l’être (2)
44. Plan du traité 44 (VI, 3) Des genres de l’être (3)
45. Plan du traité 45 (III, 7) De l’éternité et du temps
46. Plan du traité 46 (I, 4) Du bonheur
47. Plan du traité 47 (III, 2) De la providence (1)
48. Plan du traité 48 (III, 3) De la providence (2)
49. Plan du traité 49 (V, 3) Des hypostases qui connaissent 700 et du principe qui est au-delà de l’être
50. Plan du traité 50 (III, 5) De l’amour
51. Plan du traité 51 (I, 8) Qu’est ce que les maux et d’où viennent-ils ?
52. Plan du traité 52 (II, 3) De l’influence des astres
53. Plan du traité 53 (I, 1) Qu’est ce que l’animal ? Qu’est ce que l’homme ?
54. Plan du traité 54 (I, 7) Du premier Bien et des autres biens
CHAPITRE IV : RÉSUMÉ DES 54 TRAITÉS
1. Résumé du traité 1 (I, 6) Du beau
2. Résumé du traité 2 (IV, 7) De l’immortalité de l’âme
3. Résumé du traité 3 (III, 1) Du destin
4. Résumé du traité 4 (IV, 2) De l’essence de l’âme
5. Résumé du traité 5 (V, 9) Sur l’intelligence, les idées et l’être
6. Résumé du traité 6 (IV, 8) De la descente de l’âme dans le corps
7. Résumé du traité 7 (V, 4) Des choses qui viennent du Premier
8. Résumé du traité 8 (IV, 9) De l’unité des âmes
9. Résumé du traité 9 (VI, 9) Du Bien ou de l’Un
10. Résumé du traité 10 (V, 1) Sur les trois hypostases qui sont Principes
11. Résumé du traité 11 (V, 2) De la génération et de l’ordre des choses qui viennent après le Premier De l’ordre des choses qui viennent après le Premier
12. Résumé du traité 12 (II, 4) Des deux matières
13. Résumé du traité 13 (III, 9) Considérations diverses
14. Résumé du traité 14 (II, 2) Du mouvement du ciel ou mouvement Circulaire
15. Résumé du traité 15 (III, 4) Du démon qui nous a reçus en partage
16. Résumé du traité 16 (I, 9) Du suicide raisonnable
17. Résumé du traité 17 (II, 6) De la qualité et de la forme
18. Résumé du traité 18 (V, 7) Y a-t-il des idées des choses particulières ?
19. Résumé du traité 19 (I, 2) Des vertus
20. Résumé du traité 20 (I, 3) De la dialectique
21. Résumé du traité 21 (IV, 1) De l’essence de l’âme
22. Résumé du traité 22 (VI, 4) Que ce qui est un et identique peut être en même temps partout (livre 1)
23. Résumé du traité 23 (VI, 5) Que ce qui est un et identique peut être en même temps partout (livre 2)
24. Résumé du traité 24 (V, 6) Que ce qui est au-delà de l’être ne pense pas. Quel est l’être pensant de premier rang ? Quel est celui de second rang ?
25. Résumé du traité 25 (II, 5) Que veut dire en puissance et en acte ?
26. Résumé du traité 26 (III, 6) De l’impassibilité des incorporels
27. Résumé du traité 27 (IV, 3) Difficultés relatives à l’âme
28. Résumé du traité 28 (IV, 4) Difficultés relatives à l’âme
29. Résumé du traité 29 (IV, 5) Difficultés relatives à l’âme. De la vision
30. Résumé du traité 30 (III, 8) De la nature, de la contemplation et de l’Un
31. Résumé du traité 31 (V, 8) De la beauté intelligible
32. Résumé du traité 32 (V, 5) Les intelligibles ne sont pas hors l’intelligence : du Bien
33. Résumé du traité 33 (II, 9) Contre les gnostiques
34. Résumé du traité 34 (VI, 6) Des nombres
35. Résumé du traité 35 (II, 8) De la vision
36. Résumé du traité 36 (I, 5) Le bonheur s’accroît-il avec le temps ?
37. Résumé du traité 37 (II, 7) Du mélange total
38. Résumé du traité 38 (VI, 7) De l’origine des idées : du Bien
39. Résumé du traité 39 (VI, 8) De la liberté et de la volonté de l’Un
40. Résumé du traité 40 (II, 1) Du monde ou du ciel
41. Résumé du traité 41 (IV, 6) De la sensation et de la mémoire
42. Résumé du traité 42 (VI, 1) Des genres de l’être (1)
43. Résumé du traité 43 (VI, 2) Des genres de l’être (2)
44. Résumé du traité 44 (VI, 3) Des genres de l’être (3)
45. Résumé du traité 45 (III, 7) De l’éternité et le temps
46. Résumé du traité 46 (I, 4) Du bonheur
47. Résumé du traité 47 (III, 2) De la providence (2)
48. Résumé du traité 48 (III, 3) De la providence (2)
49. Résumé du traité 49 (V, 3) Des hypostases qui connaissent et du principe qui est au-delà de l’être
50. Résumé du traité 50 (III, 5) De l’amour
51. Résumé du traité 51 (I, 8) Qu’est ce que les maux et d’où viennent-ils ?
52. Résumé du traité 52 (II, 3) De l’influence des astres
53. Résumé du traité 53 (I, 1) Qu’est ce que l’animal ? Qu’est ce que l’homme ?
54. Résumé du traité 54 (I, 7) Du premier Bien et des autres biens
CHAPITRE V : ARGUMENT DES 54 TRAITÉS
1. Argument du traité 1 (I, 6) Du beau
2. Argument du traité 2 (IV, 7) De l’immortalité de l’âme
3. Argument du traité 3 (III, 1) Du destin
4. Argument du traité 4 (IV, 2) De l’essence de l’âme
5. Argument du traité 5 (V, 9) Sur l’intelligence, les idées et l’être
6. Argument du traité 6 (IV, 8) De la descente de l’âme dans le corps
7. Argument du traité 7 (V, 4) Des choses qui viennent du Premier
8. Argument du traité 8 (IV, 9) De l’unité des âmes
9. Argument du traité 9 (VI, 9) Du Bien ou de l’Un
10. Argument du traité 10 (V, 1) Sur les trois hypostases qui sont Principes
11. Argument du traité 11 (V, 2) De l’ordre des choses qui viennent après le Premier
12. Argument du traité 12 (II, 4) Des deux matières
13. Argument du traité 13 (III, 9) Considérations diverses
14. Argument du traité 14 (II, 2) Du mouvement du ciel ou mouvement Circulaire
15. Argument du traité 15 (III, 4) Du démon qui nous a reçus en Partage
16. Argument du traité 16 (I, 9) Du suicide raisonnable
17. Argument du traité 17 (II, 6) De la qualité et de la forme
18. Argument du traité 18 (V, 7) Y a-t-il des idées des choses particulières ?
19. Argument du traité 19 (I, 2) Des vertus
20. Argument du traité 20 (I, 3) De la dialectique
21. Argument du traité 21 (IV, 1) De l’essence de l’âme
22. Argument du traité 22 (VI, 4) Que ce qui est un et identique peut être en même temps partout (livre 1)
23. Argument du traité 23 (VI, 5) Que ce qui est un et identique peut être en même temps partout (livre 2)
24. Argument du traité 24 (V, 6) Que ce qui est au-delà de l’être ne pense pas. Quel est l’être pensant de premier rang ? Quel est celui de second rang ?
25. Argument du traité 25 (II, 5) Que veut dire en puissance et en acte ?
26. Argument du traité 26 (III, 6) De l’impassibilité des incorporels
27. Argument du traité 27 (IV, 3) Difficultés relatives à l’âme
28. Argument du traité 28 (IV, 4) Difficultés relatives à l’âme
29. Argument du traité 29 (IV, 5) Difficultés relatives à l’âme. De la vision
30. Argument du traité 30 (III, 8) De la nature, de la contemplation et de l’Un
31. Argument du traité 31 (V, 8) De la beauté intelligible
32. argument du traité 32 (V, 5) Les intelligibles ne sont pas hors l’intelligence : du Bien
33. Argument du traité 33 (II, 9) Contre les gnostiques
34. Argument du traité 34 (VI, 6) Des nombres
35. Argument du traité 35 (II, 8) De la vision
36. Argument du traité 36 (I, 5) Le bonheur s’accroît-il avec le temps ?
37. Argument du traité 37 (II, 7) Du mélange total
38. Argument du traité 38 (VI, 7) De l’origine des idées : du Bien
39. Argument du traité 39 (VI, 8) De la liberté et de la volonté de l’Un
40. Argument du traité 40 (II, 1) Du monde ou du ciel
41. Argument du traité 41 (IV, 6) De la sensation et de la mémoire
42. argument du traité 42 (VI, 1) Des genres de l’être (1)
43. Argument du traité 43 (VI, 2) Des genres de l’être (2)
44. Argument du traité 44 (VI, 3) Des genres de l’être (3)
45. Argument du traité 45 (III, 7) De l’éternité et le temps
46. Argument du traité 46 (I, 4) Du bonheur
47. Argument du traité (III, 2) De la providence (1)
48. Argument du traité 48 (III, 3) De la providence (2)
49. Argument du traité 49 (V, 3) Des hypothèses qui connaissent et du principe qui est au-delà de l’être
50. Argument du traité 50 (III, 5) De l’amour
51. Argument du traité 51 (I, 8) Qu’est ce que les maux et d’où viennent-ils ?
52. Argument du traité 52 (II, 3) De l’influence des astres
53. Argument du traité 53 (I, 1) Qu’est ce que l’animal ? Qu’est ce que l’homme ?
54. Argument du traité 54 (I, 7) Du premier Bien et des autres biens
CHAPITRE VI : LES PASSAGES DE PLATON CITÉS PAR PLOTIN
A. Passages de Platon cités par Plotin relatifs à l’âme et au corps
B. Autres passages répartis par thèmes
I. La logique/épistémologie
II. Le mouvement
III. La matière
IV. La cosmologie
V. La physique
VI. L’ontologie
VII. L’esthétique
VIII. L’anthropologie
IX. La théologie
X. L’éthique
CHAPITRE VII : LA REVUE DE LA LITTÉRATURE
A. Notices d’Émile Bréhier
B. Plotin, Traités. Traductions sous la direction de Luc Brisson et Jean-François Pradeau, Paris, Garnier Flammarion
C. H.-J. Blumenthal, Plotinus’ psychology : His doctrines of the embodied soul. La Haye, Nijhoff, 1971
1. Les affections
2. Les sensations et la perception
3. La mémoire et l’imagination
4. La raison discursive
5. Les idées des individus
D. J.-F. Pradeau, L’âme amphibie. Études sur l’âme selon Plotin, Paris, Les Belles Lettres, 2006
DEUXIÈME PARTIE : RÉSULTATS LES FONDEMENTS DE LA PSYCHOLOGIE DE PLOTIN
ARGUMENT
CHAPITRE PREMIER : LES HYPOSTASES PLOTINIENNES
A. L’Un
B. L’intelligence
C. L’âme
CHAPITRE II : L’ESSENCE DE L’ÂME
A. La réalité de l’âme
1. La nature de l’âme (première partie, chapitre III)
2. L’indivisibilité de l’âme
3. L’omniprésence de l’âme dans l’univers
4. L’être-âme ou l’être de l’âme
B. L’âme et l’intelligible
1. L’intelligence et l’âme
2. L’âme et le monde intelligible
3. l’âme et le bien
4. L’âme et « nous »
5. L’âme et le logos
6. L’union de l’âme et l’Un
CHAPITRE III : LA TYPOLOGIE DES ÂMES
A. Les différentes catégories d’âmes
1. L’âme hypostase
2. L’âme indéterminée
3. L’âme du monde
4. L’âme divine
5. L’âme intermédiaire
6. L’âme humaine
B. Les facultés de l’âme
1. L’âme discursive
2. L’âme sensitive
3. L’âme appétitive ou l’âme désirante
4. L’âme végétative
5. L’âme et la mémoire
CHAPITRE IV : LES CARACTÉRISTIQUES DE L’ÂME
A. Les caractéristiques de l’âme
1. L’unité de l’âme (première partie, chapitre III)
2. L’âme comme souffle de vie dans le corps
3. L’âme comme mouvement
4. L’âme comme lumière et contemplation
5. L’âme comme grandeur
6. L’impassibilité de l’âme
7. L’immortalité de l’âme
B. La beauté de l’âme
1. Les beautés sensibles
2. L’accueil de la beauté et le refus de la laideur par l’âme
3. l’âme et la vertu
CHAPITRE V : LES ACTIVITÉS DIACOSMÉTIQUES DE L’ÂME
A. Les relations corps/âme
1. La descente de l’âme dans le corps (première partie, chapitre v)
2. Les risques de l’âme au soin du corps (première partie, chapitre IV)
3. L’âme comme force utilisatrice du corps (première partie, chapitre III)
4. L’anthropologie plotinienne (première partie, chapitre V)
B. L’âme dans une perspective ontologique
1. Le rôle de l’âme dans le gouvernement du sensible (première partie, chapitre V)
2. L’âme et le temps
3. L’âme et la mémoire (première partie, chapitre V)
CHAPITRE VI : L’ÉTHIQUE PLOTINIENNE
A. L’âme vertueuse
1. L’âme et la vertu (première partie, chapitre IV)
2. L’âme et l’éros
3. L’âme et les passions
4. La purification et le bonheur de l’âme
5. l’âme et la liberté
B. L’âme et le mal
1. vice et faiblesse de l’âme
2. Le mal de l’âme
3. La matière comme source du mal
TROISIÈME PARTIE : DISCUSSION L’INTERPRÉTATION DE LA PSYCHOLOGIE DE PLOTIN
CHAPITRE PREMIER : LES INTERPRÈTES ANTIQUES ET MÉDIÉVAUX
A. Plotin interprète de Platon
1. Sur l’essence et les caractéristiques de l’âme (deuxième partie, chapitre II)
2. Typologie des âmes (deuxième partie, chapitre III)
3. Sur l’éthique
B. Plotin devant Aristote
1. L’essence de l’âme (deuxième partie, chapitre II)
2. Typologie des âmes (deuxième partie, chapitre III)
3. Les activités de l’âme chez Aristote
C. Plotin devant les stoïciens
D. Marsile Ficin devant Plotin
1. L’immortalité de l’âme
2. L’âme et le corps
E. Plotin et sa postérité
1. Les trois hypostases chez Porphyre
2. L’âme chez Jamblique
3. Proclus et l’âme plotinienne
CHAPITRE II : LES INTERPRÈTES MODERNES
A. L’interprétation de Blumenthal
1. Sur l’âme et le corps (deuxième partie, chapitre V, A)
2. Sur les facultés de l’âme (deuxième partie, chapitre V, B)
B. Travaux récents sur l’âme en France
1. Les facultés (deuxième partie, chapitre V, B)
a. La faculté végétative
b. La faculté désirante
c. La faculté sensitive
d. La faculté discursive ou dianoia
e. Le véhicule de l’âme chez Plotin
2. La mémoire (deuxième partie, chapitre V, B)
3. Les activités diacosmétiques (deuxième partie, chapitre V)
CHAPITRE III : LA PLACE DE L’ÂME DANS L’INTERPRÉTATION DE PLOTIN
1. La position de l’âme chez Platon
2. La position de l’âme chez Plotin
CONCLUSION GÉNÉRALE
RÉFÉRENCES BIBLIOGRAPHIQUES
BIBLIOGRAPHIE
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