LA PRATIQUE DE LA GOUVERNANCE PAR RAPPORT A L’EDUCATION 

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LA COLLECTE DES DONNEES

Pour bien mener cette collecte et approfondir notre réflexion nous avons fait une descente sur le terrain pour mieux comprendre les réalités locales. C’est ainsi que nous avons réalisé une enquête quantitative et une enquête qualitative.

L’enquête quantitative

Cette enquête est réalisée à l’aide d’un questionnaire adressé à une population tirée au sort par échantillonnage afin de collecter des données. L’exécution de ce questionnaire est faite sur la base de la formule d’échantillonnage de Bernouilli avec une marge d’erreur de 5%. L’application de cette formule a permis de trouver un échantillon de 1504,42 individus sur une population mère de 71719. Mais par manque de temps et de moyen, nous avons était contraint d’interroger que les 10% de cet échantillon. De ce fait, 160 questionnaires ont été destinés de façon aléatoire à une population représentative de l’ensemble des quartiers. L’enquête a été effectuée au cours du mois de septembre 2015, dans les principaux quartiers de la commune. L’enquête dans les quartiers s’est fait en fonction du poids démographique. Les enquêtes ménages nous ont permis de recueillir des informations sur le lieu de l’enquête sur les types d’activités exercées, le niveau d’instruction et enfin sur le type d’établissement fréquenté des enfants. Elles nous ont fournies également des informations sur les types d’associations et acteurs qui existent dans la commune, le niveau d’implication des population dans la prise de décision, du degré de satisfaction des décisions prises par les autorités locales et en fin des renseignements sur l’existence d’un cadre idéal de concertation entre les différents acteurs du système éducatif .

LE TRAITEMENT ET L’ANALYSE DES DONNEES

Après la collecte des données nous avons procédé, au traitement, au dépouillement et à l’analyse des données recueillies. Ainsi les données alphanumériques sont traitées par des applications comme Word et des logiciels informatiques comme Sphinx et la cartographie sera faite avec le logiciel ARQ GIS. Le traitement de ces données recueillies durant la phase d’enquête et d’entretien (auprès des services, des institutions et de la population de la commune de Kolda), a permis de faire des graphiques et des tableaux pour bien appréhender la problématique de la gouvernance éducative et de la décentralisation.

LES PROBLEMES RENCONTRES

Au cours de la rédaction de ce mémoire nous avons rencontré les contraintes suivantes : Des difficultés liées à l’obtention des données car les documents sur la zone d’étude sont presque inexistants, la réticence de quelques services par rapport à certaines questions.

LOCALISATION DE LA COMMUNE DE KOLDA

La commune de KOLDA se situe à l’extrême Sud de la région qui porte le même nom, en haute Casamance entre 12°53 de l’attitude Nord et 14°57 de longitude Ouest. Distante de la capitale de 700km, elle est érigée en capitale régionale dans le cadre du processus de décentralisation engagé par le Sénégal par la loi 84 22 du 22 Février 1984. Mais, elle deviendra une commune de plein exercice qu’en 1996. La commune est limitée à l’Est par la commune de Dioulacolon, à l’Ouest par la commune de Saré Bidji, au Nord par Tamassanka et au Sud par le village Saré Keita.

LES CARACTERISTIQUES PHYSIQUE

La commune présente deux type de relief que sont : une plaine qui occupe la plus grande partie de la commune avec les quartiers de Saré moussa, Gadapara , Saré kemo, Sikilo Nord Est, Hillèle, Ndiobène, Sinthiang idrissa, Sinthiang tountourou. Un plateau qui occupe qu’une petite partie vers le Nord-Ouest de la commune regroupant les quartiers de Doumassou, Château d’eau et de Médina chérif.

OCCUPATION DE L’ESPACE

Le plan d’urbanisme élaboré en 1989 avait mis en place six quartiers officiels que sont : Doumassou, Bouna Kane, Gadapara, Sikilo, Bantanguel et Saré Moussa. Mais depuis 2002, de nouveaux quartiers sont créés portant le nombre à 13. Ces quartiers de la commune sont divisés deux grande parties par le fleuve Casamance qui constitue un repère essentiel de l’espace communal.

LES QUARTIERS DE LA RIVE DROITE DU FLEUVE

Cette partie de la commune regroupe l’ensemble des quartiers qui constituent le centre-ville et renferme la majorité des infrastructures, des équipements et des services publics et privés. Elle est constituée par les quartiers de Doumassou, Gadapara , Ndiobène, Sikilo , Saré Kemo et Médina cherif, Château d’eau.

LES QUARTIERS DE LA RIVE GAUCHE DU FLEUVE

La partie de la rive gauche est occupée par les quartiers de Bantanguel, Saré Moussa, Bouna Kane, Sinthian Tountuorou, Sinthiang Idrissa et Hillèle. Cette partie est moins développé car ne disposant pas des services publics suffisants.

SITUATION SPATIALE DE LA COMMUNE

EVOLUTION DE LA SITUATION SPATIALE DE LA COMMUNE

L’évolution de la situation spatiale de la commune de KOLDA peut se mesurer à travers l’analyse des différentes phases de lotissement qu’a connu la ville. Ainsi de 1992 à 2002, la commune a connu une extension considérable due à l’accroissement de la population urbaine surtout les quartiers de la rive droite que sont Sikilo, Gadapara et Château d’eau renforçant par la même occasion le déséquilibre qui existe entre les deux rives. Il en résulte alors un développement plus rapide de cette partie par rapport à l’autre.
Mais depuis ces dernières années, la partie de la rive gauche connait une extension fulgurante grâce à la mise en place de certains équipements et services publics tels que l’hôpital régional, le centre culturel, le conseil régional.

DURANT LA PERIODE COLONIALE

Le mot Kolda vient de la formation de Kilo et Dado qui constituent les premiers habitants près du gué du fleuve à Hillèle. Les premiers contacts de la zone avec les européennes furent effectif à partir de 1838 avec le transfert de la résidence de l’autorité coloniale de Karabane à Sédhiou .Les français construisent un fort et y implantent un comptoir ; Sédhiou devient alors la capitale de toute la Casamance jusqu’ ‘en 1907.
La haute Casamance où se trouvaille village de KOLDA était encore mal connu jusqu’en 1870 car les français ne dépassèrent guère le village de Dianamalary. La Casamance fut érigée en 1907 en deux cercles que sont : Sédhiou et Ziguinchor. La ville de Ziguinchor devient alors la capitale régionale et le cercle de Sédhiou fut divisé en résidence pour faciliter l’administration de ce vaste territoire. KOLDA l’un des principaux villages fut érigé en résidence pour le fouladou.
Au début, le village de KOLDA se composait de deux quartiers : le premier habité par les captifs français et le second constitué de deux concessions peulhs éleveurs. La faible navigabilité du fleuve entre la capitale Sédhiou et KOLDA lui donna une relative autonomie sur le plan économique. C’est entre 1907 et 1910 que les premiers équipements furent installés. Il s’agissait du tribunal local, du camp militaire, de l’école, de l’église, du bureau de l’administration et de la poste.
Un pont8 en rônier fut construit en 1906 pour relier l’Escale à Bantanguel ainsi qu’un quai avec des magasins de commerce ; l’Escale construit alors le noyau d’origine de la ville. KOLDA fut érigé en commune mixte9 par arrêté général n°7568 du 1 décembre 1952. Pendant cette période, la commune était constituée de l’Escale, les lotissements Doumassou, Siklo et Saré Moussa.

DE L’INDEPENDANCE A 1976

Comme dans la plupart des colonies africaines, le Sénégal accède à l’indépendance en 1960. La réforme administrative adoptée pendant cette période a donné à KOLDA le statut de Commune pleine exercice. La ville commence alors à émerger comme un centre administratif économique polarisant un territoire rural en phase de développement. Cette situation a été favorisée par le développement de l’administration des services et le renforcement des équipements. D’autres facteurs ont contribué au dynamique et à la croissance rapide de la ville tels que l’existence d’un marché plus vaste fourni par les pays limitrophes, la position stratégique dans le réseau de communication et transport qui font de la ville un carrefour et un relais entre les villes de TAMBA et ZIGUINCHOR, la présence embryonnaire de quelques activités industrielles de transport et de commerce, l’installation du centre régional zootechnique(CRZ). Le nombre de concession est passé de 436 à 1176 de 1960 à 1976, qui montrent alors forte augmentation de l’étendue communale.

LA PERIODE DE 1976 à 2000

La croissance spatiale a connu un ralentissement dans la période 1976 à 1980. Mais cette période qui a vu l’apparition des zones périphériques spontanée plus précisément à Gadapara et à Saré Kemo. L’érection de la ville en 1984 au rang de capitale régionale relance à nouveau la croissance urbaine.
La construction de plusieurs services administratifs, la restructuration des habitats irréguliers et l’extension de SIKILO ont fortement contribué au développement urbain. C’est ainsi que le nombre de concessions est passé de 2180 à en 1980 à 7037 parcelles en 1988 d’après le Recensement général de la population et de l’habitat. Cette densification de l’habitat n’est que le résultat d’une forte croissance de la population urbaine. La demande en espace à urbaniser est devenue très forte et ville a tendance à se développer du côté Nord (SIKILO et GADAPARA), et face à cette situation qui peut accentuer le déséquilibre urbain, le Plan Directeur d’Urbanisme(PDU) a émis des options d’extension pour équilibrer le territoire. Les options du PDU de 1987 à 200710 avaient retenu principalement :
 L’extension de la ville vers le Sud Est pour rééquilibrer l’urbanisation entre les deux rives du fleuve.
 Le prélèvement pour les extensions Sud Est de 255ha sur le patrimoine du CRZ sur les 350 ha destiné à l’extension urbaine.
 Le développement de l’habitat vers le Nord sur la rive droite.
 L’aménagement des berges du fleuve, principal attrait naturel de ville et la création d’un parc de 12,5 ha (lac de HILLELE).
 La création de trois centres de services articulés sur de grands axes routiers.
 Le développement de la politique de la politique de restructuration et régularisation foncière.
Le niveau d’application du PDU à six ans de son échéance est faible. En effet, le sens l’extension indiqué par le PDU n’a pas été bien suivi ; seul le développement vers le Nord sur la rive droite a été respecté. La faiblesse des points de franchissement du cours d’eau limite les relations entre les deux composantes de ville.
La partie Nord reliée au Sud part un seul pont est plus vaste et abrite l’essentiel des équipements administratifs, commerciaux et des services divers. Le PDU de 1989 avait proposé comme solution l’extension vers le Sud Est, mais cette option n’a pu se réaliser et la ville continue de s’étendre vers le Nord.
Les routes nationales n°4(vers Sédhiou), n°6(vers Vélingara), n°5(vers Ziguinchor) et la route de Fafacourou constituent les principaux axes routiers structurants l’espace urbain et partagent la ville en quatre parties qui se croisent au côté du pont.

DYNAMIQUE SPATIALE ET DEMOGRAPHIQUE DE LA COMMUNE

Depuis son statut de chef-lieu de département, en suite régional, la Commune de KOLDA est devenue une destination préférée des habitants de la campagne qui sont à la recherche de meilleures conditions de vie. Il en résulte alors une forte augmentation de la population et par conséquent une évolution du mode d’occupation de l’espace.

DYNAMIQUE DE L’OCCUPATION DE L’ESPACE

L’arrêté n°886 APA du 06 février 1952 avait fixé la superficie de la commune de KOLDA de 3km 2. Mais avec la forte urbanisation, la superficie communale a beaucoup évolué au cours du temps. Sous l’effet de l’exode rural, la Commune regroupe 49 ,2% de la population de la région11. Cette forte urbanisation a conduit à l’étalement de la Commune vers la périphérie qui servait de zones agricoles.
Au fur et à mesure, les périphéries sont devenues des zones d’habitations importantes et commence à accueillir des équipements tels que les marchés et certains services publics qui s’y trouvent car le centre ne pouvait plus les contenir. De ce fait, la commune ne cesse de s’étirer vers son hinterland avec l’émergence de nouveaux quartiers que sont : zone lycée, Afia, Bel air, Sinthiang Samba Coulibaly.

EVOLUTION DE LA POPULATION COMMUNALE

La population de la commune de KOLDA était estimée à 1000 habitants en 1930. De 1955 à 1961, le taux de croissance moyen était de 5,8 % qui s’expliquaient par le fait que beaucoup de personnes avaient fui la ville pour échapper au recrutement armée forcée. Avec la crise économique qui sévit dans les campagnes pendant cette période, la ville devient alors de plus en plus attractive. Elle arrive non seulement à garder sa population traditionnelle mais également accueille de nouveaux migrants qui proviennent principalement des deux Guinées, des départements Sédhiou et de Vélingara.
Ainsi après le recensement général de population et de l’habitat en 1960, la population de commune était de 6100 habitants et elle est passée à 18951 personnes en 1976 soit un taux de 7,3% qui est devenu un taux record. Le second recensement intervenu en 1988 donne un chiffre de 34618 avec un taux de 5,1%.
A partir de 1984 jusqu’à 2002, la migration s’est accentuée en provenance de l’intérieur. Ce dynamisme s’explique par la promotion de ville au rang de capitale régionale mais aussi par ses ressources potentielles. KOLDA arrive alors à polariser son hinterland et s’ouvre vers l’extérieur. Ainsi, la demande en espace à urbaniser devient de plus en plus forte et la population est estimée en 2002 à 53921 habitants avec un taux de 5. Entre 2002 et 2013, la population a connu un augmentation de 17798 habitants qui fait alors une population totale de 71719 habitants12. La commune présente la particularité d’être dominée par les jeunes de 16 à 34 ans qui représentent 50 % de la population.

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Table des matières

PROBLEMATIQUE
CONTEXTE
JUSTIFICATION
QUESTIONS DE RECHERCHES
OBJECTIF GENERAL.
OBJECTIFS SPECIFIQUES
HYPOTHESES
2 .DISCUSSION CONCPTUELLE
Le Territoire
La Gouvernance
Le Développement.
La Décentralisation
III. METHODOLOGIE
1. LA REVUE DOCUMENTAIRE
2 LA COLLECTE DES DONNEES
a. L’enquête quantitative
a. L’enquête qualitative
3. LE TRAITEMENT ET L’ANALYSE DES DONNEES
4. LES PROBLEMES RENCONTRES
1ere PARTIE : PRESENTATION DE LA ZONE D’ETUDE
Chapitre1 : ORGANISTION DE LA COMMUNE DE KOLDA
I. POSITION GEOGRAPHIQUE
1 LOCALISATION DE LA COMMUNE DE KOLDA
2. LES CARACTERISTIQUES PHYSIQUE
II OCCUPATION DE L’ESPACE
1. LES QUARTIERS DE LA RIVE DROITE DU FLEUVE
2. LES QUARTIERS DE LA RIVE GAUCHE DU FLEUVE
CHAPITRE 2 : SITUATION SPATIALE DE LA COMMUNE
I EVOLUTION DE LA SITUATION SPATIALE DE LA COMMUNE
1. DURANT LA PERIODE COLONIALE
2. DE L’INDEPENDANCE A 1976
3. LA PERIODE DE 1976 à 2000
4. DE 2000 à NOS JOURS
II DYNAMIQUE SPATIALE ET DEMOGRAPHIQUE DE LA COMMUNE
1. DYNAMIQUE DE L’OCCUPATION DE L’ESPACE
2. EVOLUTION DE LA POPULATION COMMUNALE
CONCLUSION PARTIELLE
2eme PARTIE : LA GOUVERNANCE, BASE D’UNE DEMOCRATIE PARTICIPATIVE
CHAPITRE1 : LA PRATIQUE DE LA GOUVERNANCE PAR RAPPORT A L’EDUCATION 
I. EVALUATION DE LA SITUATION EDUCATIVE DE LA COMMUNE
1. LES ETABLISSEMENTS SCOLAIRES DE LA COMMUNE
a. Les écoles primaires
b. Les collèges d’enseignement moyen
c .Les lycées de la commune
1. ANALYSE DE LA SITUATION SCOLAIRES DE 2011 à 2014
a. Le Cycle primaire
b. Le Cycle Moyen
c . Le Cycle Secondaire
II LES ACTEURS DE LA GOUVERNANCE EDUCATIVE
1. L’Etat
2. La commune
3. Les Syndicats d’Enseignement
4. Les Organismes internationaux privés
5. L’Association des Parents d’Elèves
6. Les élèves
CHAPITRE2 : LE JEU DES ACTEURS DANS LE SYSTEME EDUCATIF
I LE PROCESSUS DE CONCERTATION DES ACTEURS
1 Existence d’un cadre idéal de concertation
II LES FORMES DE RELATIONS ENTRE LES ACTEURS
1. INFLUENCE ET DEPENDANCE DES ACTEURS
CONCLUSION PARTIELLE
3eme PARTIE : LA GOUVERNACE DANS LE PROCESSUS DE LA DECENTRALISATION
CHAPITRE1 : IMPACT DE LA GOUVERNANCE SUR LA GESTION LOCAL
I LES ACTEURS DE LA GOUVERNACE LOCAL.
1. L’ETAT ET SES SERVICES DECONCENTRE
2. LE CONSEIL MUNICIPAL
3. LES ORGANISATION DE LA SOCIETE CIVILE
4. LES POPULATIONS LOCALES
II. LE DYNAMISME ECONOMIQUE DE LA COMMUNE
I. LES RECETTES DE FONCTIONNEMENT DE LA COMMUNE
1. LES RECETTES FISCALES DE LA COMMUNE
a LES TAXES COMMUNALES PROPREMENT DITES
a 1 Les taxes communales directes
a 2 Les taxes communales indirectes
b. LES IMPOTS LOCAUX
c. LES PRODUITS DOMANIAUX
c 1 Les recettes du domaine public
c 2. Les recettes du domaine privé
d Le fond de dotation de la décentralisation(FFD).
II LES RECETTES D’INVESTISSEMENT.
1. LES FONDS DE CONCOURS.
2. LES EMPRUNTS.
3. LES DONS ET LEGS
4. LES CENTIMES EXTRAORDINAIRES
5. LES EXCEDENTS DE FONCTIONNEMENT
III EVOLUTION DU BUDGET COMMUNAL DE 2011à 2014.
1. LE NIVEAU D’IMPLICATION DE LA POPULATION DANS LA PRISE DE DECISION
2. DEGRE DE SATISFACTION DE LA POPULATION DANS LA PRISE DE DECISION DU CONSEIL MUNICIPAL.
CONCLUSION GENERALE
BIBLIOGRAHIE

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