Qu’est ce que la malaudition ?

La malaudition

Qu’est ce que la malaudition ?

Présentation

Si l’on se réfère à un dictionnaire tel que le Larousse, le son est décrit comme une « sensation auditive engendrée par une onde acoustique » et il est également défini comme étant « toute vibration acoustique considérée du point de vue des sensations auditives ainsi créées ». C’est l’oreille externe qui va recevoir les vibrations émises et les conduire vers l’oreille moyenne, c’est à dire le tympan et les osselets. Cette oreille moyenne propage à son tour les vibrations vers l’oreille interne, qui seront transformées en influx nerveux puis interprétées par le cerveau. On souffre de malaudition si ce processus est endommagé ; il s’agit d’une perte de l’audition, la personne entend mal. Si elle n’entend plus, on parlera alors de surdité profonde. Il existe deux types de déficience auditive : la déficience auditive de transmission, et de perception. La première correspond à un passage des ondes vibratoires rendu difficile dans l’oreille externe et moyenne. Elle peut être causée par un bouchon de cérumen, une otite, un tympan perforé ou une malformation. Cette déficience reste minoritaire. La seconde correspond à une dégradation de la perception des sons par l’oreille interne. Tous les messages arrivant à l’oreille interne sont déformés. 3 Lorsque les deux déficiences sont associées, il s’agit d’une surdité mixte.
Les causes de malaudition sont variées. On peut souffrir de cette déficience après un traumatisme sonore, c’est à dire une exposition prolongée à des sons considérés comme « violents » en fonction des décibels émis (dB) comme entendre une détonation, ou aller à un concert. La déficience auditive peut venir d’une presbyacousie4, de facteurs génétiques, de certaines tumeurs ou maladies, comme la maladie de Ménières5, ou par un traumatisme crânien avec une fracture du Rocher par exemple. On peut entre autre souffrir d’acouphènes, qui sont des bruits parasites que l’on entend alors qu’ils n’existent pas vraiment. Cette gêne vient d’un dérèglement du système auditif qui va d’avantage mettre l’accent sur la perception de ces bruits parasites que sur les sons qui entourent la personne.
2 Larousse en ligne http://www.larousse.fr/dictionnaires/francais/son/73436
3 www.audika.com Dernière consultation le 10/06/2014.
4 Presbyacousie : baisse de l’audition due au vieillissement de la cochlée.
5 Infection de l’oreille interne provoquant une baisse fluctuante de l’audition.
Une perte auditive entraîne forcément des conséquences négatives, comme le repli sur soi, la difficulté de communication voire sa disparition totale souvent due à une mauvaise compréhension de la part des proches, ils se lassent de devoir parler plus fort ou de se répéter par exemple, ou la perte de confiance en soi. Les personnes malentendantes sont très souvent isolées. A cela s’ajoute une possible mise en danger, car un bruit avertisseur ne sera pas entendu, comme un klaxon de voiture, un objet qui tombe, etc. Chez l’enfant, une perte auditive entraîne obligatoirement un problème d’adaptabilité au niveau de son apprentissage à l’école. Bien souvent on peut observer une différence de prise en charge entre un élève parfaitement entendant et un autre malentendant, que cela soit fait consciemment ou non de la part du professeur ou de toute l’équipe éducative qui pourrait manquer de solutions. Si on ajoute à cela de possibles problèmes d’intégration avec les autres élèves tout au long de sa scolarité, on comprend qu’une perte auditive est un facteur à prendre en compte chaque jour si l’on veut véritablement inclure la personne dans un contexte précis.
Pour connaître le degré de surdité d’une personne, on utilise un audiogramme pour calculer les résultats en se basant sur le résultat de l’oreille qui a subi le moins de défaillance de la perception auditive et on fait alors la moyenne des pertes pour les fréquences 500, 1000 et 2000 Hz. On se reporte alors à un classement6 :
– En dessous d’une perte de 20 dB, on considère que l’audition est normale.
– Une perte de 20 à 40 dB correspond à une surdité légère, une hypoacousie. 40 dB représente le volume sonore d’une conversation. Dès 30 dB, l’appareillage d’un enfant est possible, une conversation normale est perçue mais une voix faible ne le sera pas, et ceci peut rapidement fatiguer la personne souffrante.
– Une perte de 40 à 70 dB correspond à une surdité moyenne. 60 dB représente le bruit d’une conversation vive. Seule une voix forte sera perçue. Un enfant aura du mal à parler et à articuler, on parle de compréhension lacunaire. Les sons peuvent être perçus sans pour autant comprendre ce qui a été dit, il a alors besoin d’un appareillage et d’une rééducation.
– Une perte de 70 à 90 dB correspond à une surdité sévère. 80 dB représente le volume sonore d’une rue bruyante. Les enfants concernés ont besoin d’un appareillage, d’une rééducation et d’une lecture labiale.
– Si la perte est supérieure à 90 dB, on parle de surdité profonde. 100 dB représente le volume sonore d’un marteau-piqueur. A partir de ce seuil, l’enfant ne perçoit pas de voix et n’a aucune idée de la parole.
6 Classement élaboré par le Bureau international d’audio-phonologie. (BIAP)
On distingue trois sous-catégories :
– Une perte de 90 à 100 dB correspond à une surdité profonde du premier groupe.
– Une perte de 100 à 110 dB correspond à une surdité profonde du second groupe.
– Une perte de 110 à 120 dB correspond à une surdité profonde du troisième groupe.
Les enfants souffrant de surdité profonde doivent prioritairement apprendre la langue des signes.
Lorsque ils ont l’âge de communiquer, un appareillage, une lecture labiale et un suivi orthophonique sont nécessaires.
– On parle de surdité totale ou cophose pour une perte supérieure à 120 dB. Aucun son ne peut être perçu. Un appareillage classique permettra d’entendre le son mais pas de comprendre la parole, à la différence de l’implant cochléaire7 qui est le seul moyen efficace pour récupérer un maximum d’informations auditives.

Quelques statistiques

Il est difficile de recueillir des statistiques concernant la malaudition. Bien souvent les sondages se fondent sur des données déclaratives et les personnes interrogées peuvent ne pas considérer qu’ils ont des problèmes d’audition, ou ne pas savoir à quel degré ils ont une déficience.
« On estime en France que 5 à 7 millions de personnes sont actuellement concernées par des problèmes auditifs. Parmi elles, plus de 2 millions seraient âgées de moins de 55 ans. Ce sujet n’est pas assez mis en lumière puisque seulement un Français sur 2 a déjà fait évaluer son audition .»
Selon l’enquête TNS/Healthcare 2006, 10% des Français de plus de 15 ans déclarent souffrir de malaudition, et d’après l’association FrancePresbyAcousie, 52% des malentendants auraient plus de 55 ans, 40% auraient entre 18 et 55 ans, et 8% seraient mineurs. On peut désormais affirmer que le pourcentage de jeunes atteints de problème d’audition est en augmentation, notamment à cause de leur exposition prolongée à des sons trop élevés, comme lorsqu’ils écoutent de la musique avec des écouteurs, ou vont dans des discothèques.
Une enquête nationale mise en place à l’occasion de la Journée Nationale de l’Audition en
7 Un appareillage classique est un amplificateur de son, alors qu’un implant cochléaire est un implant électronique destiné à certaines personnes sourdes ou à des personnes souffrant d’acouphènes, en stimulant directement les terminaisons nerveuses de l’audition situées dans la cochlée, au moyen d’électrodes implantées chirurgicalement.
20109 met en avant que les jeunes reconnaissent écouter leur baladeur plus d’une heure et demie par jour, et ceux qui l’écoute le plus longtemps sont aussi ceux qui l’écoute le plus fort, malgré que 40% des sondés aient déjà ressenti des acouphènes après cette exposition prolongée au baladeur et qu’ils aient été informés des risques d’une telle écoute via les médias. Toutefois, après avoir reçu les informations sur les dangers des baladeurs, l’enquête expose que la grande majorité des sondés sont prêts à changer leurs habitudes. En ce qui concerne les décibels, on se rend vite compte que les sondés sont mal informés : c’est ainsi que 2/3 des jeunes pensent que 80dB est le seuil à ne pas dépasser.
Dans le cadre de la quinzième édition de la Journée Nationale de l’Audition, une autre enquête a été réalisée en février 2012 afin d’étudier si le capital auditif des jeunes était en danger. 10 Il en ressort que 67% écoutent entre une heure et quatre heures par jour la musique, et malgré que la quasi totalité des personnes interrogées aient conscience des conséquences néfastes du bruit sur l’audition, une part importante de jeunes a déjà eu des troubles de l’audition suite à une exposition prolongée, puisqu’un peu plus de la moitié a déjà senti de la fatigue ou de la lassitude, 42% des maux de tête, et 29% des acouphènes. Néanmoins, la majorité n’a pas consulté de spécialiste et a attendu que les troubles se dissipent. Le premier réflexe semble être d’en parler à des proches avant de consulter un spécialiste.

Des soutiens au quotidien

Il existe plusieurs moyens de faciliter la vie des personnes malentendantes. Tout d’abord, on trouve les appareils auditifs qui sont plus ou moins élaborés et plus ou moins discrets. Un « contour d’oreille » peut être utilisé dès l’apparition d’une surdité dite légère, c’est l’appareil le plus connu actuellement. Il en existe trois sortes, le contour d’oreille classique qui peut être préconisé pour les pertes auditives importantes, le contour d’oreille « open », plus petit, qui convient parfaitement aux surdités légères, et l’écouteur déporté, dernièrement crée, qui est encore plus discret car l’écouteur est directement placé dans le conduit auditif de la personne malentendante, mais tout aussi puissant puisqu’il peut corriger une surdité sévère. On trouve également l’intra-conduit, qui permet de corriger une surdité faible ou moyenne, l’intra-profond, pratiquement invisible, qui corrige une surdité moyenne, et l’intra-conque, préconisé pour les surdités moyennes à sévères. Si la perte
9 http://www.journee-audition.org/pdf/cp-jna-enquete-leger.pdf Dernière consultation le 10/06/2014. Enquête réalisée en février 2010 par l’institut Ad’Hoc Research pour l’association JNA Association Journée Nationale de l’Audition. Enquête en ligne menée auprès de 1001 jeunes de 12 à 25 ans.
10 http://www.journee-audition.org/pdf/ENQUETE-CAPITAL-AUDITIF-DANGER.pdf Dernière consultation le 10/06/2014. Enquête online réalisée du 3 au 8 février 2012 par Réunica, l’association JNA et Ipsos, auprès de 900 interviews de jeunes entre 13 et 25 ans représentatifs de la population française.auditive est présente depuis la naissance, l’appareillage devra être accompagné d’une rééducation chez l’orthophoniste. Pour palier à une surdité sévère ou profonde, la personne malentendante peut avoir recours à un implant cochléaire, qui sera posé chirurgicalement.Outre les aides auditives, la personne malentendante peut apprendre la langue des signes, ou le LPC, langage parlé complété, qui consiste à utiliser des signes de la main près du visage pour s’exprimer, en oralisant en même temps. La langue des signes est une langue gestuelle qui permet la communication entre les personnes atteintes de surdités. Pratiquement chaque langue a sa propre langue des signes, mais toutes ne sont pas reconnues officiellement en tant que telles. Une langue des signes internationale, appelée Gestuno, est la seule qui soit reconnue pour une utilisation internationale. Lexicalement, elle se distingue de toutes les autres. Il en existe également une pour les bébés. A cela s’ajoute la possibilité d’apprendre la lecture labiale pour faciliter la compréhension de la part du malentendant face à une personne ne maîtrisant pas la langue des signes. Si le malentendant est scolarisé, il peut bénéficier d’un AVS, un auxiliaire de vie scolaire, qui n’agira pas comme un deuxième enseignant, mais qui crée une relation de confiance avec l’élève pour l’aider en fonction de ses capacités, il reformule les consignes de l’enseignant ou l’aide dans le suivi du cours, dans la prise de note.Les personnes concernées ainsi que leur entourage peuvent s’adresser aux nombreuses associations existantes, que ce soit pour recueillir des informations ou intégrer des groupes de parole pour lutter contre l’isolement. On peut citer entre autre « l’Association nationale des parents d’enfants déficients auditifs », l’ALSF, l’Académie des Langues des Signes Française, l’ALPC, l’Association pour le Langage Parlé Complété. On trouve aussi sur internet des associations à plus petite échelle, par région ou par département qui proposent des regroupements, des réunions ou des sorties, ils servent plutôt de point de rencontre entre les déficients auditifs. On rencontre depuis plusieurs décennies un développement de toutes ces structures qui permettent une prise en charge régulière des personnes souffrant de pertes d’audition.

L’évolution des lois concernant la scolarité et la déficience auditive

Si toutes ces structures, ces dispositifs se développent, c’est pour permettre une amélioration des conditions de vie des malentendants. On s’applique de plus en plus à vouloir les inclure dans une société dont ils peuvent se sentir exclus, y compris au niveau de la scolarité des jeunes souffrants de malaudition. C’est avec la loi d’orientation en faveur des personnes handicapées du 30 juin 1975 que l’État français commence à se préoccuper de l’intégration des élèves en situation de handicap. Il est dit que « les enfants et adolescents handicapés sont soumis à l’obligation éducative. Ils satisfont à cette obligation en recevant soit une éducation ordinaire, soit, à défaut, une éducation spéciale […] L’éducation spéciale associe des actions pédagogiques, psychologiques, sociales, médicales et paramédicales ; elle est assurée, soit dans des établissements ordinaires, soit dans des établissements ou par des services spécialisés. »
La loi d’orientation sur l’éducation du 10 juillet 198912 indique que « pour assurer l’égalité et la réussite des élèves, l’enseignement est adapté à leur diversité. » S’ouvre alors à nous le concept de pédagogie différenciée, que nous développerons plus tard. Nous éclaircirons juste la signification de ce terme en précisant que la pédagogie différenciée reflète la volonté d’adapter l’enseignement à la diversité des élèves au sein d’une même classe.
Le 17 mai 199513, une autre loi met en place les Upi, Unités Pédagogiques d’Intégration, qui permettent de regrouper les élèves en situation de handicap et qui ont des difficultés pour suivre le programme officiel. Ce système est basé sur une alternance entre un temps de scolarisation dans des classes ordinaires et un temps où les élèves de l’Upi se retrouvent entre eux, pour éviter une déscolarisation totale des élèves concernés.Avec la circulaire n°2000.01314 qui traite de l’organisation de la scolarité des jeunes sourds et déficients auditifs sévères dans le second degré, la deuxième langue vivante étrangère est facultative pour les personnes souffrant de déficience auditive. Ces plages horaires libérées peuvent être remplacées par du soutien scolaire. Il y a donc seulement une minorité d’entre eux qui suit des cours de LV2.C’est le 11 février 200515 qu’une loi pour l’égalité des droits et des chances, la participation et la citoyenneté des personnes handicapées est mise en place. C’est une loi majeure dans la recherche de l’inclusion des personnes ayant une déficience quelle qu’elle soit puisque c’est une profonde révision de la loi d’orientation en faveur des personnes handicapées de 1975. Pour mieux comprendre en quoi elle consiste, voici une présentation simple et claire proposée par M. Pierre BALIGAND, Inspecteur honoraire de l’Éducation Nationale :La loi du 11 février 05 a pour but de but de mieux assurer la compensation du handicap. Elle crée dans chaque département une « Maison départementale des Personnes handicapées » (MDPH) placée sous la tutelle du Conseil Général et regroupant l’ensemble des services administratifs destinés aux personnes en situation de handicap et à leurs familles. Pour la population des 0-20 ans, elle maintient les prestations antérieures et elle vise à privilégier la scolarisation dans un établissement scolaire ordinaire mais sans exclure la possibilité d’une 11 Loi d’orientation en faveur des personnes handicapées n° 75-534 du 30 juin 1975.
12 Loi d’orientation sur l’éducation du 10 juillet 1989, aussi appelée « Loi Jospin », du nom du ministre de l’Éducation Nationale Lionel Jospin.
13 Loi n° 95-125 Création des Upi.
14 Loi n° 2000.013 publiée au Bulletin officiel en janvier 2000.
15 Loi pour l’égalité des droits et des chances, la participation et la citoyenneté des personnes handicapées orientation au sein de dispositifs adaptés. Une nouvelle « Commission des Droits et de l’Autonomie des Personnes Handicapées » (CDA ou CDAPH), où les associations des personnes handicapées et de leur famille sont largement représentées, a la charge d’attribuer les prestations et de définir les parcours de formation.
Avec cette loi, on observe l’apparition des MDPH, comme évoquée dans la citation ci-dessus. Elles deviennent un véritable interlocuteur avec les familles, elles les accueillent, les informent et les accompagnent, et sont placées dans chaque département. Selon l’article 64 de cette loi de 2005, la MDPH, en lien avec la personne en situation de handicap doit assurer l’aide nécessaire à la formulation de [son] projet de vie, l’aide nécessaire à la mise en œuvre des décisions prises par la commission des droits et de l’autonomie des personnes handicapées, l’accompagnement et les médiations que cette mise en œuvre peut requérir. Elle met en œuvre l’accompagnement nécessaire aux personnes handicapées et à leur famille après l’annonce et lors de l’évolution de leur handicap.On évalue la handicap pour en comprendre quelles sont les compensations possibles et ainsi définir un PPC, Projet Personnalisé de Compensation, ou un PPS s’il s’agit d’un enfant en âge d’être scolarisé, c’est-à-dire un Projet Personnalisé de Scolarisation. Parallèlement à cela, les CDAPH sont également crées par le décret 2005-1589 du 19 décembre 2005. Les Commissions des Droits et de l’Autonomie des Personnes Handicapées travaillent au sein des MDPH et évaluent quel types d’aide attribuer, que ce soit de type financier, administratif, ou une aide pour trouver une orientation adéquate. Elles vont entre autre se prononcer sur l’orientation de la personne concernée ainsi que sur les modalités pour assurer une insertion réussie, dans un domaine scolaire ou professionnelle. Toutes ces nouvelles structures ont pour but de simplifier l’accès à l’information et à l’orientation des familles qui pourraient en avoir besoin, pour simplifier les démarches à entreprendre.

Le rapport de stage ou le pfe est un document d’analyse, de synthèse et d’évaluation de votre apprentissage, c’est pour cela rapport gratuit propose le téléchargement des modèles gratuits de projet de fin d’étude, rapport de stage, mémoire, pfe, thèse, pour connaître la méthodologie ?avoir et savoir comment construire les parties d’un projet de fin d’étude.

Table des matières

Introduction
I- La malaudition 
1.1- Qu’est-ce que la malaudition ?
1.2- L’évolution des lois concernant la scolarité et la déficience auditive
1.3- Conclusion
II- en classe d’espagnol
2.1- De la théorie à la pratique
2.2- Étude de séquence
2.3- Conclusion
Conclusion 
Remerciements
Bibliographie – Sitiographie

Rapport PFE, mémoire et thèse PDFTélécharger le rapport complet

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *