L’entérite chronique idiopathique

L’entérite chronique idiopathique

Des tests sanguins et d’imagerie non conclusifs
Des modifications hématologiques variables

Chez le chien, les principales anomalies rencontrées sont : une leucocytose avec une éosinophilie, une neutrophilie et une lymphopénie . Les fréquences respectives de ces anomalies sont variables, l’anomalie la plus fréquemment rencontrée est la leucocytose (retrouvée dans 30% des cas) . On peut voir aussi dans certains cas une anémie régénérative ou non . Une thrombocytose ou une thrombocytopénie peut également être observée . La thrombocytopénie est typiquement subclinique et sa sévérité n’est pas corrélée avec le degré d’inflammation de la muqueuse intestinale. La cause de cette thrombopénie n’est pas connue, l’hypothèse d’une stimulation immunitaire par les antigènes bactériens intra-luminaux à l’origine d’une thrombopénie à médiation immune a été avancée .Dans de rares cas, l’anémie est le seul reflet de l’ECI. En effet à ce jour deux cas ont été publiés à propos de chiens présentés en consultation pour anémie et abattement. Aucun signe digestif à part un vomissement épisodique n’a été rapporté dans les deux semaines précédant la consultation. Ces deux chiens présentaient une anémie microcytaire ou hypochrome. Les biopsies faites par laparotomie ont mis en évidence une entérite éosinophilique segmentaire .

Des modifications biochimiques non spécifiques

Chez le chien on observe des anomalies biochimiques variables. Du fait de leur caractère non spécifique et inconstant, elles ont un intérêt modéré dans le diagnostic de l’entérite chronique idiopathique. Dans une étude menée sur 84 chiens atteints d’ECI, des analyses biochimiques ont été réalisées sur 43 chiens . Les modifications biochimiques rencontrées sont : une augmentation de la concentration sérique en alanine aminotransférase (26% des chiens), une hypoalbuminémie (24%), une hyperamylasémie (22%), une hypokaliémie (19%), une augmentation de la concentration sérique en phosphatase alcaline (14%), une hypocholestérolémie (10%) (23). Une hypoprotéinémie est également décrite, elle touche moins de 15% des chiens atteints d’ECI (8). Elle est due soit à une diminution globale de la concentration sérique de protéine (le plus fréquent), soit à une hypoalbuminémie, soit enfin à une hypoglobulinémie (plus rare).Une augmentation de la concentration sanguine en folate associée à une diminution de celle de la cobalamine sont également décrites (9). Une étude a montré que la moitié des chiens présentant les signes cliniques d’entérite chronique avait une pullulation bactérienne dans l’intestin grêle (PBIG) . Sur tous ces chiens, des dosages sériques des folates et de la vitamine B12 ont été effectués. Les bactéries de l’intestin synthétisent des folates et consomment de la vitamine B12. Lors de pullulation bactérienne la concentration sérique en folates a tendance à augmenter alors que celle en vitamines B12 a tendance à diminuer. Dans cette étude les dosages ont révélé que la sensibilité de ce test est faible : 51% des chiens avec PBIG avaient la concentration en folate augmentée et 24% des chiens avec PBIG avaient la concentration en vitamine B12 diminuée, mais la spécificité est moyenne : 79% pour le folate et 87 % pour la vitamine B12. La valeur prédictive positive de ce test est bonne tandis que sa valeur prédictive négative est mauvaise . Cette étude est fondée sur la mise en culture de fluide duodénal qui est le « gold standard » dans le diagnostic de la pullulation bactérienne mais dont l’interprétation pose quelques problèmes (17): – Les techniques de récolte du fluide duodénal ne sont pas standardisées, il peut y avoir des dilutions avec le liquide de rinçage de l’endoscope ou avec du fluide gastrique. – Les techniques de mise en culture des laboratoires ne sont pas standardisées. – Il existe une forte variation intra-individuelle des résultats de culture bactérienne. – Des chiens en bonne santé peuvent avoir des valeurs de numérations bactériennes très augmentées. Ainsi une augmentation de la concentration sérique en folate associée à une diminution de la concentration sérique en vitamine B12 est en faveur d’une PBIG mais ne constitue pas un diagnostic de certitude de PBIG.Ces anomalies sont pour la plupart difficiles à imputer à l’ECI car elles ne sont pas specifiques. Elles ont donc un faible intérêt dans le diagnostic de l’ECI.

Guide du mémoire de fin d’études avec la catégorie L’entérite chronique idiopathique

Étudiant en université, dans une école supérieur ou d’ingénieur, et que vous cherchez des ressources pédagogiques entièrement gratuites, il est jamais trop tard pour commencer à apprendre et consulter une liste des projets proposées cette année, vous trouverez ici des centaines de rapports pfe spécialement conçu pour vous aider à rédiger votre rapport de stage, vous prouvez les télécharger librement en divers formats (DOC, RAR, PDF).. Tout ce que vous devez faire est de télécharger le pfe et ouvrir le fichier PDF ou DOC. Ce rapport complet, pour aider les autres étudiants dans leurs propres travaux, est classé dans la catégorie des lésions histologiques du duodénum du jéjunum où vous pouvez trouver aussi quelques autres mémoires de fin d’études similaires.

Le rapport de stage ou le pfe est un document d’analyse, de synthèse et d’évaluation de votre apprentissage, c’est pour cela rapport gratuit propose le téléchargement des modèles gratuits de projet de fin d’étude, rapport de stage, mémoire, pfe, thèse, pour connaître la méthodologie à avoir et savoir comment construire les parties d’un projet de fin d’étude.

Table des matières

Introduction
I) L’entérite chronique idiopathique : une affection au diagnostic difficile
1) Une étiologie encore floue
7 2) Une clinique non univoque
3) Des tests sanguins et d’imagerie non conclusifs
II) le diagnostic de l’ECI passe nécessairement par une analyse histologique
1) Une démarche diagnostique rigoureuse
2) les techniques de prélèvement pour l’analyse histologique : avantages et limites….17
III) Un diagnostic histologique de l’ECI fondé sur des descriptions lésionnelles encore imprécises
1) Modifications histologiques de l’intestin grêle des chiens atteints d’ECI
2) Nécessité d’un grading histologique
3) L’absence de définition précise des lésions d’ECI est à l’origine d’erreurs diagnostiques
PARTIE II : Comparaison des lésions histologiques du duodénum du jéjunum et de l’iléon chez des chiens atteints d’ECI
I) Matériel et méthode
1) Animaux participant à l’étude
2) Technique de prélèvement et de réalisation des lames histologiques
3) Technique de lecture des lames
4) Présentation des résultats et statistiques
II) Résultats
1) Les degrés de différence histologique entre les segments
2) Comparaison des chiens malades et des chiens sains
3) Variation des critères histologiques
III) Discussion 

Rapport PFE, mémoire et thèse PDFTélécharger le rapport complet

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *