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Les chefs de division
Ils sont les premiers responsables de la mise en oeuvre, de la coordination, du suivi et du contrôle de l’exécution des travaux relatifs aux objectifs du service respectifs à chaque division. Pour cela, ils sont aidés par des chefs de bureau
Les chefs de bureau
Les chefs de bureau sont chargés de la coordination et de l’exécution des travaux correspondants à leurs attributions respectives. Ils sont aidés par des agents d’appui.
Le personnel d’appui
Le personnel d’appui est le responsable de l’exécution des travaux. Il se divise en DAERHy (Division d’Appui aux Etudes et Recherches Hydrologiques) et DSHyERES (Division des Statistiques Hydrologique et évaluation des Ressources en Eau de Surface).
Division d’Appui aux Etudes et Recherches Hydrologiques (DAERHy)
Elle s’occupe essentiellement de la mise en oeuvre des objectifs du service relatif aux études, aux recherches et aux projets liés à l’hydrologie, opérés au niveau du Service (la maitrise, la mise en valeur, la gestion et la protection des ressources en eau face aux programmes de développement socio-économique du pays et l’assistance de la population dans la lutte contre les catastrophes naturelles telle que les inondations et la sècheresse…). Pour ce faire, elle dispose le bureau d’études et le bureau d’appui. Le bureau d’études s’est chargé de l’exécution des travaux techniques nécessaires pour les différentes études et recherches opérées au niveau du Service ainsi que l’exécution des analyses physico-chimiques de l’eau en provenance des différentes stations de contrôle et des analyses des résultats (suivi de l’évolution du régime physico-chimique de l’eau).
Division des Statistiques Hydrologiques et de l’Evaluation des Ressources en Eau de Surface (DSHyERES)
Elle est chargée de l’établissement et de la gestion du système d’informations hydrologiques en vue de l’évaluation globale des ressources en eau de surface du pays, ainsi que la mise à la disposition aux usagers des résultats de traitement y afférents. Pour cela, elle gère, développe et exploite la banque de données hydrologiques nationale. En outre, elle s’occupe de la :
– Définition de l’établissement, du contrôle et homologation des normes et méthodologies (mesures et traitements) relatives aux activités hydrométriques à Madagascar.
– Coordination de toutes les activités relatives aux données de base hydrométriques
– Mise en oeuvre des travaux d’expertise relatifs aux ressources en eau de surface de pays. Pour ce faire, elle dispose le bureau de la banque et le bureau de traitement.
Le bureau de la banque est chargé de la réalisation des travaux relatifs aux informations hydrologiques comme :
– La mise à jour, validation, gestion et exploitation de la Banque des Données Hydrologiques Nationales (y compris l’uniformisation des banques régionales).
– La conception, organisation, coordination et aménagement du réseau national d’observations hydrométriques de base (y compris les problèmes d’équipements hydrométriques).
– Le contrôle et suivi des données hydrométriques (mesures, contrôle de la qualité des données, vérification, correction, validation et mise en forme,…)
– L’archivage et la documentation.
Le bureau de traitement est chargé, à son tour, de la réalisation des travaux relatifs aux:
– Traitements des données de base et analyse statistiques
– Elaboration et édition des différentes formes d’informations hydrologiques
– Relation aux usagers.
Interprétations
L’analyse ci-dessus nous permet d’avoir la probabilité d’apparition de non dépassement et dépassement pour prévoir l’évènement future.
Vu le résultat de l’étude de pluviométrie, le coefficient de détermination R2 est égal 0,53 alors la probabilité d’apparition de la période de retour T est de 53% donc une erreur de 47%.
Pour le résultat de l’étude de débits, nous avons une forte probabilité d’apparition de l’augmentation de la quantité de pluie. Le coefficient de détermination est R2 égal 0,87 alors la probabilité d’apparition de la quantité de pluie de période de retour est de 87%. Ces valeurs sont très élevées et l’erreur pour la prédiction de risques est de 13%.
D’après la corrélation pluie-débit, la relation entre pluie débit est positive, et le coefficient de détermination est R2 =0,61. Cette information est utile pour la gestion des catastrophes et réduction des risques. Elle permet de prévenir les gens et d’améliorer les infrastructures pour atténuer si la période de crue apparait.
PRECAUTIONS A PRENDRE FACE AUX RISQUES D’INONDATION
Outre la prévision relativement précise issue de notre analyse, il est également possible de réduire la vulnérabilité de la zone en facilitant par exemple l’écoulement de l’eau.
Action à entreprendre pour la réduction de la vulnérabilité
Avec la recrudescence du phénomène d’urbanisation qui sévit dans la Commune Urbaine d’Antananarivo et ses Communes Rurales périphériques, à chaque montée des eaux, la population est actuellement dans une situation de vulnérabilité surtout celle qui habite dans les zones inondables du bassin versant. Cette vulnérabilité s’accentue surtout avec la condition de précarité que vit la population, renforcée par l’inexistence de canalisation pour l’évacuation des eaux pluviales lors des montées des eaux. Ceci est du fait des constructions anarchiques dans les zones basses et inondables. Alors, à chaque saison des pluies, Novembre à Avril, lors des pluies torrentielles, les eaux inondent les quartiers dans les zones basses.
En effet, pour réduire cette vulnérabilité, il faut d’abord agir sur la réduction de la vulnérabilité des enjeux, c’est-à-dire sur la limitation des éventuels dommages. Celle-ci concerne les biens matériels et économiques notamment les constructions privées et publiques, les bâtiments industriels et commerciaux, les réseaux de communication, d’électricité et d’eau. Dans cette perspective, tous les acteurs (l’Etat, les autorités compétentes, la population) doivent collaborer, se concerter et se mobiliser ensemble pour mettre en oeuvre des plans d’actions efficaces et efficients et bien coordonnés. Après, il faut mettre en place des ouvrages de protections beaucoup plus en amont sur le bassin versant pour limiter les dommages notamment dans la partie de l’exutoire (partie en aval).
Prévention et protection contre l’inondation
Prévention
La prévention regroupe l’ensemble des dispositions à mettre en oeuvre pour réduire l’impact prévisible du phénomène inondation sur les personnes et les biens. En matière d’inondation, il est difficile d’empêcher les événements de se produire. De plus, les ouvrages de protection collective existants, comme les digues, ne peuvent garantir une protection optimale.
Dans un contexte où les changements climatiques pourraient augmenter la fréquence, la durée et l’intensité des épisodes d’inondation, il faut alors mettre en place des plans d’actions pour la prévention des inondations, ceci en se référant aux épisodes d’inondation ayant déroulés ces dernières années pour servir d’apprentissage. En effet, lors de la saison pluvieuse, les zones aux alentours de l’exutoire (Ampitatafika), à majorité zone basse, subissent annuellement de l’inondation. Or, les actions entreprises en matière de prévention et de gestion de risques d’inondation présentent d’importantes lacunes. Face à ce constat, la nécessité de réduire durablement la vulnérabilité et de renforcer la capacité d’adaptation et de résilience de la population est apparue comme une évidence.
Pour ce faire, deux orientations sont avancées pour l’action publique en matière de prévention du risque d’inondation.
– D’une part, il faut axer les interventions sur le phénomène, autrement dit renforcer les travaux de lutte contre les crues; dans ce sens, effectuer des travaux d’entretien, des travaux visant à augmenter les capacités d’évacuation (dragage), et des ouvrages d’écrêtement (barrage, aménagement des champs inondables) ou des ouvrages de protection (digues); Mais également, effectuer des contrôles réglementaires des activités en zones inondables ;
– D’autre part, il faut arriver à modifier les comportements sociaux, ceci en agissant sur les pratiques de la population ayant des conséquences aggravant les inondations, notamment les implantations dans les zones inondables, la construction sans prise en compte des aléas, … Les propriétaires riveraines ont un rôle essentiel à jouer dans la réduction des risques d’inondation. Ils ont l’obligation de curer régulièrement le lit de rivière pour rétablir la largeur et la profondeur naturelles, d’entretenir les rives leur appartenant et d’enlever les embâcles et débris pour maintenir l’écoulement naturel des eaux et assurer la bonne tenue des berges. Toutefois, les propriétés riveraines n’assurent pas leur rôle et même aggravent la situation en déversant leurs déchets dans les rivières. Alors, il faut mettre en place des stratégies d’action pour sensibiliser et changer les comportements sociaux.
Puis, le meilleur moyen de prévention contre les risques d’inondation est d’éviter d’urbaniser les zones exposées aux aléas et d’anticiper les dommages qu’il pourrait y avoir et les mesures et actions à entreprendre. L’action d’anticipation d’une crise est nécessaire. Une des réponses permettant de faire face à la gravité d’une inondation est la mise en oeuvre du Plan Familial de Mise en Sureté (PFMS)
Préparation
La préparation avant l’arrivée d’un phénomène naturel, tel le cyclone et l’inondation, est primordiale pour limiter les impacts et les dégâts qui pourraient surgir.
Concernant le Plan Familial de Mise en Sureté (PFMS), ce plan se prépare à l’avance, afin d’éviter la panique au moment de l’événement. Ainsi, il faut diffuser les informations sur le signal d’alerte et les consignes de sécurité, les numéros utiles (urgence, services de l’État, pompier, etc.), les fréquences radio et tout autre élément à adapter à chaque situation familiale (Radio (RNM, RDB, …) ou télévision (TVM, MAtv,…). Pour être efficace, un PFMS doit être testé en famille avant une inondation, lors d’exercices de simulations. Le PFMS (Weiss K, Richard I., 2013) comprend la préparation d’un kit inondation, composé d’une radio avec ses piles de rechange, d’une lampe de poche, d’eau potable, des médicaments d’urgence, des papiers importants, de vêtements de rechange et de couvertures. Il peut également être nécessaire de posséder des dispositifs de protection temporaires, comme les batardeaux. Une réflexion préalable sur les itinéraires d’évacuation, les lieux d’hébergement et les objets à mettre à l’abri en priorité en cas d’inondation, complètera ce dispositif. Le but de ces démarches est de rendre le coût de la remise en état après l’inondation le plus faible possible.
La phase d’alerte est indispensable dans la préparation pour éventuelle apparition d’un phénomène naturel. D’abord, le signal d’alerte qui consiste en trois émissions successives d’une minute chacune et séparées par des intervalles de cinq secondes, d’un son modulé en amplitude ou en fréquence. Le signal est diffusé par tous les moyens disponibles et notamment par le réseau national d’alerte et les équipements des collectivités territoriales. Il est relayé par les dispositifs d’alarme et d’avertissement dont sont dotés les établissements recevant du public et par les dispositifs d’alarme et de détection dont sont dotés les immeubles de grande hauteur.
Ensuite la diffusion des messages d’alerte qui contienne des informations relatives à l’étendue du phénomène (tout ou partie du territoire national. Ces messages indiquent la conduite à tenir. Ils sont diffusés par les radios et les télévisions de l’Etat (Radio National Malgache et TVM), et également par les sociétés de radiodiffusion et de télévision privés. Le BNGRC délivre aussi des messages d’alerte par le biais d’un message par téléphone pour les utilisateurs des trois réseaux des opérateurs téléphoniques existants dans le pays. Les sons des cloches, les anjomara, les sons de sifflet,… peuvent être utilisés comme moyen de signal d’alerte au niveau des Communes et de Fokontany.
Réponses d’urgence
Cette phase comprend le pendant et l’après la crise, c’est-à-dire pendant et après le passage d’un phénomène naturel. Pendant cette phase, il faut écouter les informations et s’informer de la montée des eaux (radio, télévision,…), informer si possible les autorités des observations des évolutions du désastre. Il faut quitter les lieux quand la consigne en est donnée, aller sur les points hauts préalablement repérés (étages des maisons, collines), n’entreprendre une évacuation que si vous en recevez l’ordre des autorités ou si vous êtes forcés par la crue, et n’évacuer qu’après en avoir reçu l’ordre.
Après le passage d’un phénomène naturel, notamment le cyclone et l’inondation, il faut aérer les pièces en sortant ce qui est gorgé d’eau, nettoyer soigneusement tout ce qui a été en contact avec l’eau et désinfecter les locaux et le mobilier avec de l’eau de Javel par exemple; Nettoyer sols et murs à grande eau; Evaluer les dommages et écrire un inventaire complet et détaillé des dommages visibles; Ne rétablir l’électricité que sur une installation sèche; chaque appareil branché doit être parfaitement sec, à l’extérieur et à l’intérieur. En cas de doute, il vaut mieux appeler un électricien ou un réparateur. Si les sinistrés ont besoin d’aide, il ne faut pas hésiter à faire appel aux autorités compétentes.
Par ailleurs, d’autres actions sont à entreprendre après le passage d’un phénomène naturel. Elles se répartissent en trois tâches, à savoir le secours d’urgence, la réhabilitation et le relèvement ainsi que la reconstruction.
– Pour la première tâche, le secours d’urgence consiste à prendre des mesures pour sauver des vies humaines et fournir des denrées de premier secours à ceux qui sont les plus touchés. Elle comprend des activités de recherche, sauvetage, évacuation, fourniture d’abris, premiers secours, soins médicaux d’urgence et protection, réouverture transitoire des routes de communication et des transports, réparations préliminaires des services publics essentiels, premiers recensements des victimes et repérage initial des dommages subis par les propriétés publiques et privées. Sa durée varie selon l’amplitude de la catastrophe, mais elle est généralement brève.
– La seconde tâche comprend les activités requises pour le retour à la normale des communautés et des zones touchées. Elle implique des réparations temporaires des habitations et des immeubles ainsi que des infrastructures de transport et des services publics. C’est également au cours de cette phase que sont pris en charge les problèmes liés au relèvement psychologique et émotionnel des habitants des zones touchées. Les mesures de relèvement les plus utiles pour les communautés touchées sont celles qui facilitent la reprise du travail, la création de nouveaux emplois, l’obtention de prêts et la mise à disposition d’autres ressources financières et qui permettent le lancement de projets correspondant aux autres conséquences de la catastrophe.
– La dernière phase, la phase de reconstruction comprend les activités prévues pour restaurer les espaces physiques touchés et l’environnement et assurer une répartition des ressources en harmonie avec les nouvelles priorités sociales créées par la catastrophe.
Protection
La protection consiste en l’aménagement du cours d’eau ou du bassin versant en vue de contrôler le déroulement et les conséquences de la crue : on parle de protection passive. Diverses mesures peuvent être mises en place notamment les enrochements, les endiguements, les pièges à matériaux et les plages de dépôts. Ces protections sont efficaces que pour une intensité de phénomène. En cas de dépassement de celle-ci, les protections peuvent être inefficaces, voire dangereuses en cas de rupture. C’est le cas par exemple des digues qui peuvent rompre ou être submergées en cas de crue majeure.
Il s’agit de gérer les risques résiduels (qui ne peuvent être supprimés) afin de réduire l’impact des inondations sur les personnes, sur les biens et les activités économiques. C’est pourquoi, il est primordial de viser à ne pas accroître les dommages en évitant toutes implantations nouvelles en zone inondable, en adaptant les équipements et les activités pour limiter les dégâts, en développant la conscience du risque et en améliorant la gestion de crise
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Table des matières
PARTIE I : PRESENTATION DU CADRE DE L’ETUDE
CHAPITRE 1 : PRESENTATION DE LA STRUCTURE D’ACCUEIL
1.1 Le service hydrologie
1.2 Structure du service
1.3 Plan d’action
CHAPITRE 2 : NOTION ET CONCEPT GLOBAL DE L’ETUDE
Avant la présentation du cadre géographique de l’étude, plusieurs concepts doivent également être éclaircis. Il s’agit notamment de la notion de précipitation, de débit, de bassin versant, de gestion des risques et catastrophes et, enfin, d’inondation.
2.1. Précipitations
2.2. Le débit
2.3. Notion et caractéristiques du bassin versant
2.4. La Gestion des risques et catastrophes (GRC)
2.5. Inondation
PARTIE II : METHODOLOGIE ET ETUDE PROPREMENT DITE
CHAPITRE 3 : LOCALISATION DE LA ZONE D’ETUDE
1.1 Situation géographique
1.2. Conditions physiques
1.3. Caractéristiques du bassin versant
CHAPITRE 4 : MATERIELS ET METHODE
2.1. Données utilisées
2.2. Matériels et méthodes
PARTIE III : RESULTATS ET PRECAUTIONS A PRENDRE POUR REDUIRE ET GERER LES IMPACTS DES RISQUES LIES A LA CORRELATION PLUIE-DEBIT
CHAPITRE 5: RESULTATS DE LA RECHERCHE
1.1. Etude des pluviométries
1.2. Etude des débits
1.3. Corrélation pluie-débit
1.4 Interprétations
CHAPITRE 6 : PRECAUTIONS A PRENDRE FACE AUX RISQUES D’INONDATION
2.1. Action à entreprendre pour la réduction de la vulnérabilité
2.2. Prévention et protection contre l’inondation
CONCLUSION
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES
REFERENCES WEBOGRAPHIQUES
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